Thérèse EJ, Histoire d'une âme G 1080

Note 80

Note: 80 Soeur Thérèse de Saint-Augustin, qui ne se reconnaîtra pas dans ce portrait et en parlera naïvement au PA (p. 333). Cf. infra, Petit Dictionnaire des noms propres; CG, p. 1175; VT, n 100, qui publie les Souvenirs d'une sainte amitié de cette soeur; PN 1 et Poésies, II, pp. 45-49.

Note: 81 Imitation, .

Note: 82 A la sacristie.

Note: 83 Thérèse finit par être prise au piège de son amabilité, qui a trompé jusqu'à ses soeurs (VT, n 100, p. 252, n.19).

Note: 84 Imitation, .

Note: 85 Une anecdote plus souriante, dont l'héroïne est soeur Marthe, sans doute en 1891.

Note: 86 Soeur Marthe avait sept ans et demi de plus que Thérèse, et était entrée au Carmel quatre mois avant elle.

Note: 87 Scène d'Horace, de Corneille, copiée par Thérèse en 1888.

Note: 88 Grande émotivité de Thérèse; cf. MSA 45,1r , MSA 61,1r , MSA 62,2v , MSA 69,1r; MSC 33,1r , etc.

Note: 89 Point de plus beau témoignage sur l'attitude de Thérèse que celle d'une autre novice, soeur Marie-Madeleine du Saint-Sacrement; (PO, p. 479; cf. PN 10, et infra, introd. aux notes PN 1000; Poésies, II, pp. 80-81). Voir aussi ce que dit soeur Marthe (VT, n 101, pp. 47,11 et 49,16).

Note 90

Note: 90 La manière de «rendre service», si importante dans la vie communautaire, traverse nombre de pages du Ms C (MSC 14,1r , MSC 17,1r , MSC 18,1r , MSC 28,1r , MSC 29,1r , MSC 29,2v ).

Note: 91 Reçu en février 1893. Pinceaux, peintures, règles et canifs sont rangés dans l'antichambre de sa cellule, où Mère Agnès et Céline les empruntent à loisir.

Note: 92 Thérèse va au bout de ses intuitions, de la parole de Dieu: «laisser prendre, ne pas s'étonner d'être rebuté, abandonner» ce qui vous reste, enfin «se considérer comme la servante des autres». Une vertigineuse spirale de la sainteté, dans une «espèce de discours» dont elle va sentir le côté terriblement exigeant.

Note: 93 Soeur Saint-Stanislas et soeur Geneviève.

Note: 94 Thérèse raconte ce qu'elle voit de sa chaise roulante de malade, dans l'allée des marronniers.

Note: 95 Allusion à Jean de la Croix, CS, str. XIV-XV, CSB 14-15 pp. 252s.

Note: 96 Une converse toute à sa basse-cour: soeur Marie de l'Incarnation (cf. CG, p. 1177).

Note: 97 La Saint-Louis de Gonzague, le 21 juin.

Note: 98 Application aux biens de l'esprit du détachement et de la désappropriation que Thérèse a prônés auparavant. Cf. Imitation, .

Note: 99 Fable de La Fontaine sur laquelle Thérèse a fait une rédaction en septembre 1887.

Note 100

Note: 100 Cf. LT 197, début;:SG,2 p. 29; PN 30.

Note: 101 Sur le paradoxe de la pensée thérésienne (les oeuvres ne sont pas nécessaires - l'amour se prouve par les oeuvres), cf. C. de Meester, Dynamique de la confiance, pp.333-342, et CSG p.50. Thérèse est toujours sur le fil du rasoir: son paradoxe est l'antidote, en même temps, de l'idée que l'on se fait du protestantisme (la foi sans les oeuvres) et du pharisaïsme (la foi dans ses propres oeuvres).

Note: 102 Nouvelle parabole, après celle du pharisien affamé: à l'artiste, non au pinceau, va la gloire. Mère Marie de Gonzague est le grand pinceau (prieure et maîtresse des novices), Thérèse le petit, chargé des détails, comme l'entretien avec soeur Marthe (sur celle-ci, cf. CG, pp. 712+j; PN 7 et Poésies, I, p. 61; PRI 3 PRI 4 PRI 7 PRI 20; DLTH, p. 117; PO, pp. 424-435; PA, pp. 411-420).

Note: 103 Le 4, ou plus probablement le 11 décembre 1892.

Note: 104 Voir le récit parallèle fait par soeur Marthe au PO, p. 430.

Note: 105 Thérèse s'abstient naturellement d'ajouter ici ce qu'elle a dit à sa compagne: « Si notre mère s'aperçoit que vous avez pleuré et vous demande qui vous a fait de la peine, vous pouvez bien, si vous le voulez, lui raconter tout ce que je viens de vous dire: je préfère être mal vue d'elle et qu'elle me renvoie du monastère si elle le veut, plutôt que de manquer à mon devoir» (PO, p. 430). On notera que c'est seulement en février 1893 que Mère Agnès, nouvelle prieure, adjoindra Thérèse à Mère Marie de Gonzague, devenue maîtresse des novices; la position de Thérèse vis-à-vis de soeur Marthe était donc délicate (cf. VT, n 101, p. 58, n. 39).

Note: 106 Cf. les remarques judicieuses de Marie de la Trinité au PA (pp. 475-476) et au PO (p. 452); cf. VT, n 74, p. 145 et LT 188

Note: 107 Le bureau de la prieure (en réalité de l'économe); cf. DLTH, p. 113.

Note: 108 Cf. BT, pp. 64s. ct.- VT, n 101, p. 54 (n 33). Thérèse apparaît, dans le Ms C très libérée, détendue (une fois mise à part la confidence terrible de l'épreuve de la foi), telle qu'elle s'épanouit au naturel dans les Derniers Entretiens, vivant paradoxe très thérésien d'une grande malade aux prises avec les pires souffrances (auxquelles ici, pas une seule fois elle ne fait d'allusion directe).

Note: 109 Cf. LT 140,2v , où elle semble prophétiser son propre rôle. De 1893 à 1896, Thérèse veilla sur ses compagnes de noviciat, d'abord sur Marthe et soeur Marie-Madeleine, puis soeur Marie de la Trinité et sur Geneviève (entrées en 1894) et soeur Marie de l'Eucharistie (août 1895). D'abord adjointe, plus ou moins officieusement, de Mère Marie de Gonzague, en 1893, elle devint, à partir de mars 1896, maîtresse des novices sans en porter le titre.

Note 110

Note: 110 Une fois de plus, c'est Dieu (Jésus) qui fait tout: il suffit de se mettre «dans ses bras»...

Note: 111 Thérèse a pu être à la hauteur de sa tâche de véritable «maîtresse des novices» (sans le titre) grâce à sa remise entière «dans les bras de Jésus», qui vaut d'une manière générale pour toute sa vie; «jamais (son) espérance n'a été trompée» parce que «jamais (le bon Dieu) ne m'a fait désirer quelque chose sans me le donner» (MSA 71,1r ); cf. PRI 6 et Prières, p. 94; LT 197,2v; LT 201,1v; MSC 2,2v , MSC 31,1r , MSC 33,2v; CJ 13.7.15 ; 16.7.2; 18.7.1; 31.8.9; et cette certitude s'étend à l'avenir céleste (LT 230,2v ).

Note: 112 Cf. CJ 15.5.5.

Note: 113 Cf. Thérèse d'Avila, Vie, chap. XX, 1884, I, pp. 229s. VIE 20

Note: 114 Soeur Marie-Madeleine était intimidée par la clairvoyance de Thérèse: «J'avais peur d'être devinée» (PO, p. 481).

Note: 115 Thérèse trouvait aussi Mère Marie de Gonzaguc sévère (MSA 70,2v ) et elle vient de dire combien il lui coûtait de «livrer une guerre à mort» aux «plus légères imperfections».

Note: 116 Thérèse fait une distinction entre l'amour et l'affection, la tendresse. Elle s'est toujours défiée, au Carmel, des attachements naturels (cf. MSA 70,2v; MSC 21,2v; CSG, p.13; PO, p. 431 et 452).

Note: 117 Malgré sa fatigue, Thérèse reste inflexible quand il s'agit de son devoir. Cf. CJ 18.4.1; DE, pp. 639, 656, etc. Et surtout PN 48, Mes Armes.

Note: 118 Un précieux instrument dialectique pour Thérèse

Note: 119 "Je vous dois la vérité, me disait-elle, détestez-moi, si vous le voulez, mais je vous la dirai jusqu'à ma mort." (Marie de la Trinité, PA, p. 475).

Note 120

Note: 120 Cf. RP 8,4v; LT 220,2v .

Note: 121 Soeur Marie de la Trinité, dont, en 1895, Thérèse s'occupe spécialement parce que (selon Mère Agnès) elle vient d'un autre Carmel. Sur cette grande disciple de Thérèse, cf. infra, "Petit dictionnaire"; CG. p. 1399 (Index, où il faut ajouter p. 1098); PN 11 PN 12 PN 20 PN 29 PN 30 PN 31 PN 49 PN 53; et tous les documents de VT, n 72 à 78, 87 à 89, sur la base desquels Pierre Descouvemont a publié "Une novice de sainte Thérèse (Cerf 1985).

Note: 122 Vivre d'amour (PN 17,13, du 26/2/1895).

Note: 123 Mère Marie dc Gonzague, maîtresse des novices. Le rêve ne lui paraît pas une raison très sérieuse, à juste titre, d'autant que la novice réve beaucoup (cf. VT, n 78, pp. 141-145). Elle préconise donc la prière.

Note: 124 Thérèse ne pouvait prévoir qu'après sa mort, Anna Castel sortirait de son monastère et se marierait.

Note: 125 Cf. introduction générale des Prières, pp. 7-29.

Note: 126 Cf. MSA 35,1r , MSA 76,2v .

Note: 127 Thérèse se méfie des «belles prières» (comme des «belles pensées», supra, MSC 19,2v ); elle parle «tout simplement au Bon Dieu» (cf infra, MSC 32,2v ).

Note: 128 Discret rappel, et en effet, dans trois mois, cette jeune carmélite si sereine sera morte: le 22 juin, elle était encore au jardin dans sa voiture; le 2 juillet, elle est à bout de forces en allant pour la dernière fois à l'oratoire; le 6 juillet, les hémoptysies reprennent; le 8, elle est descendue à l'infirmerie; elle va laisser le Ms C inachevé vers cette date.

Note: 129 Oratoires dédiés aux saints.

Note 130

Note: 130 Cf. CJ 20.8.16 et DE, p. 535. C'est le côté répétitif qui convient mal au tempérament de Thérèse, surtout lorsque le chapelet est récité en commun, avec précipitation.

Note: 131 Soeur Marthe; cf. VT, n 101, p. 59 (n 44)

Note: 132 Extérieurement, elle suit «le chemin des honneurs» (cf. supra, MSC 2,1r ), mais intérieurement elle sent d'autant plus son humilité ou l'humiliation que Jésus lui envoie (les mots souvent se recouvrent). Thérèse a toujours eu besoin de cette «eau vivifiante de l'humiliation» (MSC 1,2v ); cf. MSA 28,2v , MSA 31,1r; CJ 12.8.3; 22.9.1.

Note: 133 Cf. CJ 8.7.9.

Note: 134 «Elle recherchait l'humiliation comme un trésor», dit Marie de la Trinité (cf. VT, n 75, pp. 225-226).

Note: 135 Sa propre soeur Céline (cf. BT, pp. 59-60).

Note: 136 Cette citation peu connue de l'évangile de Marc a dû enchanter celle qui a inventé la «petite voie». Mc 7,28

Note: 137 Ce paragraphe de transition semble hésiter sur l'orientation à prendre (Thérèse, très malade, écrit sans brouillon sur son cahier). Le fil du discours est à peu près celui-ci: Thérèse, chargée des novices, n'a plus envie de relever les défauts des autres soeurs; elle se réjouit de voir les soins de la prieure pour sa santé, ce qui l'amène à la charité qu'elle-même a déployée par compassion «pour les infirmités spirituelles de mes soeurs». Par ce cheminement, elle n'humilie personne.

Note: 138 Pour introduire "les âmes" imparfaites», dont elle précise bien qu'il ne s'agit pas tellement de leurs «imperfections spirituelles», Thérèse avance avec précaution.

Note: 139 Texte de Jean de la Croix qui accompagne le dessin du «Mont de perfection» que Thérèse a vu à la première page de La Montée du Carmel, tome II de la traduction des Carmélites de Paris. Cf. MSB 1,2v , n. 16.

Note 140

Note: 140 Parmi les soeurs défavorisées auxquelles Thérèse voudrait prodiguer affection et délicatesses, on pourrait citer Marie de Saint-Joseph, Aimée de Jésus, Marthe, Marie-Madeleine, soeur Vincent de Paul, soeur Saint-Jean-Baptiste. Parmi les «plus saintes», Marie-Philomène, Marie des Anges, Marie de Jésus, soeur Saint-Stanislas... On se reportera à la «Feuille de présence des carmélites de Lisieux », de mai 1893 (CG, pp. 1171-1179), aux témoignages peu connus de certaines contemporaines de Thérèse (VT, n 73, 88, 99, 101) et aux différentes notices publiées dans les Annales de Lisieux entre novembre 1981 et avril 1985

Note: 141 Envers soeur Saint-Pierre, prématurément impotente, morte en 1895, à soixante-cinq ans. «Cette pauvre soeur était d'un caractère très brusque et sans éducation. On tressaillait d'impatience, rien qu'à la toucher» (PO, p. 248). Cf. aussi VT, n 99, p. 174, et un portrait de la soeur en AL, n 601, avril 1982.

Note: 142 Cf. Thérèse d'Avila, Château intérieur, VIIes Demeures, chap. IV, 7D 4 pp. 638-639; cf. LT 65.

Note: 143 Sans doute par la gratitude de soeur Saint-Pierre (cf. PO, pp. 281s.) et la grâce qu'elle en a reçue (infra, MSC 29,2v /30r ).

Note: 144 Thérèse ramène ici le grand thème des Ms A et C, peut-être parce que son " histoire printanière " touche à sa fin. Cette page va déboucher sur une première approche de la joie céleste qui donne une grande force à cette proclamation de la suprématie de la Charité.

Note: 145 Cf; PN 17,8

Note: 146 Soeur Marie de Jésus (DE, p. 861 et VT, n 99, pp. 173-177) qui faisait crisser son ongle sur ses dents.

Note: 147 Soeur Marie de Saint-Joseph (cf. PN 28, et Poésies, I, p. 156 et 195; DLTH, p. 281).

Note: 148 Cf. CJ 3.7.2.

Note: 149 Cf. LT 266,1r .

Note 150

Note: 150 Même formule quelques jours après en LT 253,2v . Cf. Jean de la Croix: «Plus il veut donner, plus il fait désirer» (Lettre XI du 8/7/1589), qu'on retrouve dans l'Acte d'offrande. Cf. LT 197,2v; CG, p. 897+1; LT 201,1v; CJ 13.7.15; DE, p. 471; Prières, p. 94; CJ 16.7.2 ; 18.7.1. Voir aussi, supra, note 111 .

Note: 151 Thérèse présente son «épreuve contre la foi» comme une réponse à son désir, lui-même inspiré par Dieu. Cf. Poésies, II, pp. 139s.

Note: 152 Cf. LT 201,1r .

Note: 153 L'abbé Maurice Barthélemy-Bellière (1874-1907), qui avait écrit à Mère Agnès le 15/10/1895 «au nom et en la fête de la grande Ste Thérèse» (VT n 66, p. 139). Orphelin de mère, séminariste de Bayeux, aspirant missionnaire, il s'embarqua la veille de la mort de Thérèse pour entrer à Alger au noviciat des Pères Blancs. Missionnaire au Nyassaland (Malawi), il revint en France et mourut au Bon Sauveur de Caen. Voir la bibliographie en Prières, p. 107, et en particulier VT, n 66 à 69.

Note: 154 «Par la prière et le sacrifice», car Mère Agnès ne lui a pas demandé d'écrire une lettre. Mais elle a composé une prière (PRI 8) que la prieure joint à sa réponse.

Note: 155 C'est Mère Marie de Gonzague qui fait écrire Thérèse (CG, p. 884). Sur les différences de tempéraments et de méthodes entre les deux prieures. cf. CG, pp. 845s.

Note: 156 Thérèse observe les règles avec une rigueur absolue, en regardant «la boussole infaillible» (MSC 11,1r ) qu'est «la volonté des supérieurs».

Note: 157 Cf. CJ 8.7.16.

Note: 158 Si Thérèse n'éprouve pas de répugnance dans sa correspondance avec l'abbé Bellière, elle s'y épuise: à personne d'extérieur à sa famille et au Carmel elle n'écrira si longuement ni si longtemps (dernière vraie lettre LT 263 du 10/8/1897, dernière image dédicacée le 25/8).

Note: 159 La forme la plus simple de la prière (cf. Prières, p. 8, n. 43.

Note 160

Note: 160 Le samedi 30/5/1896.

Note: 161 Le P. Adolphe Roulland (1870-1934), séminariste des Missions Etrangères de Paris. Il célèbre une de ses premières messes au Carmel le 3/7/1896 et s'embarque pour la Chine. Cf. ses témoignages au PO, pp. 370ss, et au PA, pp. 524ss. Mère Marie de Gonzague interdira à Thérèse de parler de ce nouveau «parrainage» à Mère Agnès jusqu'en mai 1897 (CJ 1.5.2 et DE, p. 417+e).

Note: 162 Thérèse hésite ayant déjà offert pour l'abbé Bellière «toutes les prières et les sacrifices dont je puis disposer» (PRI 8). Pour accepter le P. Roulland, il lui faut donc «doubler ses mérites». La réponse étant affirmative, Thérèse déploie alors toute l'envergure de sa mission qui peut donc englober encore les novices, les «simples prêtres» et même «notre St Père le Pape».

Note: 163 Thérèse a écrit 'embraser'; Mère Agnès a rajouté un s. Cf. MS/NEC, 33v ,3 +. Citation de Thérèse d'Avila, Fragment du livre sur le Cantique des cantiques (chap. II, fin; Bouix, III, p. 318), où on lit « embrasser »; mais quelques lignes plus bas on trouve: «Ce zèle apostolique qui les embrase». Dans les Mss, on trouve embraser cinq autres fois (MSA 47,2v , MSA 84,1r; MSC 36,1r , 2 fois, MSC 36,2v ); embrasser, dans ce sens, trois fois (MSB 3,2v , MSB 4,1r; MSC 33,2v ).

Note: 164 Thérèse d'Avila répétait sur son lit de mort: «Je suis fille de l'Eglise» (cf. RP 3,15v et Récréations, p. 331).

Note: 165 Cf. Lc 15,31 (le père de l'enfant prodigue) et infra, MSC 34,2v .


Note: 166 Cf. LT 137,1r; LT 259,2v; PN 18,37.

Note: 167 C'est ce qui donne à Thérèse l'audace (ou «la témérité», MSC 34,2v ) de paraphraser le discours après la Cène, la Prière de Jésus qu'elle reprend en mettant au féminin envoyée et aimée (Jn 17,4). Cf. LT 258,1v .

Note: 168 L'audace, une des caractéristiques de Thérèse dans ses rapports avec Dieu, Jésus, alors qu'elle est d'une telle rigueur dans l'obéissance aux supérieurs... Neuf usages très forts: MSA 48,2v; MSB 3,2v , MSB 5,1r; MSC 36,2v; LT 201,2r; LT 247,2r; PN 44,8 PN 48,4, auxquels il faut ajouter six fois l'adjectif audacieux dans le même sens.

Note: 169 Thérèse s'approprie tout ce qui est à son Epoux (cf. supra, MSC 34,1r ); mais elle est confortée dans son audace par Jean de la Croix qui cite le même texte, avec un commentaire sans équivoque (Vive Flamme, str. III,6, pp. 287ss).

Note 170

Note: 170 Cf. Jean de la Croix, CS, str. XXXVIII, CSB 38 p. 85, et Vive Flamme, str. III, 5-6, p. 291.

Note: 171 Après les paraboles, très simples, du rapport avec Dieu, du contact, du service, de la charité, Thérèse passe au plan mystique avec la comparaison du fer qui désire «s'identifier au feu».

Note: 172 Cf. Arminjon, texte cité dans CT et reproduit dans VT, n 79, p. 220;. Vive Flamme, chap. I, 6, pp. 159 et 161.

Note: 173 Transcription d'une pensée de Thérèse d'Avila.

Note: 174 A partir de ce mot, le texte est écrit au crayon. Le 8 juillet, Thérèse est descendue à l'infirmerie. Elle trace encore quelques lignes, mais sa faiblesse l'empêche d'achever son manuscrit. Il est probable que les corrections au crayon qu'on voit dans les pages précédentes sont de cette époque (cf. MS/NEC, 36r ,15+ ).

Note: 175 L'oraison est l'ultime mot de Thérèse, parce qu'elle est le moyen de la fusion avec Dieu, le levier qui «soulève le monde».

Note: 176 « Traces lumineuses, embaumées», «parfums de la Vie de Jésus», jusqu'à la fin Thérèse aura gardé un amour sensible (ou plutôt suprasensible) et émerveillé de la personne de Jésus. Elle est proche en cela, comme souvent, de Jean de la Croix ( Vive Flamme, str. III, 3, p. 229; cf. MSA 47,2v; MSC 34,1r ).

Note: 177 Cf. PRI 20 du 16/7/1897; PN 29,8 LT 243,1r /v; RP 8,2v; et BT, p. 218.

Note: 178 Cf. LT 247,2r du 21/6/1897.

Note: 179 Cf. le témoignage de Marie de la Trinité (PO, p. 455, et VT, n 73, p. 67).

Note 180

Note: 180 L'Histoire d'une Ame présente ici trois paragraphes propres, dont on trouvera l'origine en CJ 11.7.6. C'est donc à la demande de Thérèse que Mère Agnès raconte «L'histoire de la pécheresse convertie qui est morte d'amour», reproduite dans le PO et les Novissima Verba, avec cette indication de Mère Agnès: « Voici le trait qu'elle me dicta textuellement. » HA ajoute donc ceci:

"Non, personne ne pourrait m'effrayer; car je sais à quoi m'en tenir sur son amour et sa miséricorde. Je sais que toute cette multitude d'offenses s'abîmerait en un clin d'oeil, comme une goutte d'eau dans un brasier ardent.
"Il est rapporté dans la Vie des Pères du désert, que l'un d'eux convertit une pécheresse publique dont les désordres scandalisaient une contrée entière. Cette pécheresse, touchée de la grâce, suivait le saint dans le désert pour accomplir une rigoureuse pénitence, quand, la première nuit du voyage, avant même d'être rendue au lieu de sa retraite, ses liens mortels furent brisés par l'impétuosité de son repentir plein d'amour: et le solitaire vit au même instant son âme portée par les anges dans le sein de Dieu.
"Voilà un exemple bien frappant de ce que je voudrais dire, mais ces choses ne peuvent s'exprimer... "

On trouvera infra, dans les Appendices le texte original, tiré de Vies des Pères des déserts d'Orient Voir DOCUMENTS ANNEXES « La pécheresse morte d'amour » (EDV 100).

Note: 181 Thérèse se réfère sans doute ici à la déclaration solennelle du P. Pichon (MSA 70,1r ), mais pour renforcer son ultime message, à savoir que même si elle avait commis «tous les péchés» possibles, elle n'en irait pas moins se jeter dans les bras de Jésus.

Note: 182 Cf. CJ 12.8.2 à

Thérèse EJ, Histoire d'une âme G 1080