Angelus Benoit XVI 279


VOYAGE APOSTOLIQUE À MALTE

À L'OCCASION DU 1950e ANNIVERSAIRE

DU NAUFRAGE DE SAINT PAUL

(17-18 AVRIL 2010)


REGINA CAELI


Floriana

Dimanche 18 avril 2010




Chers Frères et Soeurs dans le Christ,

Lorsque nous voulons rendre grâce, lorsque nous voulons prier pour une intention particulière, et lorsque nous cherchons une protection divine pour ceux qu’on aime, nous nous tournons habituellement vers la Vierge Marie, Mère de l'Église et notre Mère. Je suis conscient de la particulière dévotion du peuple de Malte envers la Mère de Dieu, exprimée avec grande ferveur à Notre Dame de Ta’Pinu et je suis heureux de pouvoir prier devant son image, apportée ici spécialement de Gozo pour cette occasion. Je suis aussi heureux de lui offrir une Rose d’Or, en signe de notre affection filiale envers la Mère de Dieu. Je vous demande de la prier particulièrement sous le vocable de ‘Reine de la Famille’, titre ajouté aux Litanies de la Vierge Marie par mon bien-aimé prédécesseur, le Pape Jean-Paul II, venu lui-même plus d’une fois en visite sur ces rivages. En vous offrant ce signe concret de ma propre visite, je vous remercie en retour, pour tout ce que j’ai reçu, spécialement pour la chaleur de votre affection et le soutien de vos prières pour mon ministère de Successeur de Pierre.

Nous nous tournons maintenant en priant vers Marie, Mère de l’Église et Reine des Cieux, alors que nous nous réjouissons de la Résurrection de Celui qu’elle porta dans son sein.

Regina Caeli, laetare…





JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE POUR LES VOCATIONS

REGINA CAELI Place Saint-Pierre Dimanche 25 avril 2010

280 Chers frères et soeurs,

En ce quatrième dimanche de Pâques, appelé "du Bon Pasteur", on célèbre la Journée mondiale de prière pour les vocations qui a pour thème cette année: "Le témoignage suscite des vocations", un thème "étroitement lié à la vie et à la mission des prêtres et des personnes consacrées" (Message pour la XLVII Journée mondiale de prière pour les vocations, 13 novembre 2009). La première forme de témoignage qui suscite des vocations est la prière (cf. ibid.), comme nous le montre l'exemple de sainte Monique qui, en suppliant Dieu avec humilité et insistance, a obtenu la grâce de voir son fils Augustin devenir chrétien. Lui-même écrit: "Sans aucun doute je crois et j'affirme que par ses prières Dieu m'a accordé l'intention de ne rien préférer, de ne rien vouloir, de ne rien penser, de ne rien aimer d'autre qu'atteindre la vérité" (De Ordine ii, 20, 52, CCL 29, 136). J'invite par conséquent les parents à prier, afin que le coeur de leurs enfants s'ouvre à l'écoute du Bon Pasteur et que "tout germe de vocation, si petit soit-il (...) devienne un arbre robuste, chargé de fruits pour le bien de l'Eglise et de l'humanité tout entière!" (Message cit.). Comment pouvons-nous écouter la voix du Seigneur et le reconnaître? Dans la prédication des Apôtres et de leurs successeurs: en elle résonne la voix du Christ qui appelle à la communion avec Dieu et à la plénitude de la vie, comme nous le lisons aujourd'hui dans l'Evangile de saint Jean: "Mes brebis écoutent ma voix... et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle: jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main" (
Jn 10,27-28). Seul le Bon Pasteur garde son troupeau avec une tendresse immense et le défend contre le mal, et en lui seul les fidèles peuvent placer une confiance absolue.

En cette journée spéciale de prière pour les vocations, j'exhorte en particulier les ministres ordonnés afin que, stimulés par l'Année sacerdotale, ils se sentent engagés à "un témoignage évangélique plus fort et plus incisif dans le monde d'aujourd'hui" (Lettre d'indiction). Qu'ils se souviennent que le prêtre "continue l'oeuvre de la Rédemption sur la terre"; qu'ils sachent "s'arrêter volontiers devant le tabernacle"; qu'ils adhèrent "totalement à sa vocation et à sa mission en pratiquant une ascèse sévère"; qu'ils se rendent disponibles à l'écoute et au pardon; qu'ils forment chrétiennement le peuple qui leur est confié; qu'ils cultivent avec soin la "fraternité sacerdotale" (cf. ibid.). Qu'ils prennent exemple sur des pasteurs sages et zélés comme l'a fait saint Grégoire de Nazianze qui écrivait ainsi à son ami fraternel, l'évêque saint Basile: "Enseigne-nous ton amour des brebis, ta sollicitude et ta capacité de compréhension, ta vigilance... la sévérité dans la douceur, la sérénité et la mansuétude dans l'activité... les luttes pour défendre le troupeau, les victoires... remportées dans le Christ (Oratio IX, 5, PG 35,825)".

Je remercie tous ceux qui sont présents et ceux qui, par la prière et l'affection soutiennent mon ministère de Successeur de Pierre, et sur chacun, j'invoque la protection céleste de la Vierge Marie à laquelle nous nous adressons maintenant dans la prière.

A l'issue du Regina celai

Chers pèlerins francophones, en ce dimanche l'Eglise universelle prie pour les vocations. Ce jour de prière prend une dimension particulière en cette Année sacerdotale. Prions tous afin que des jeunes répondent à l'appel du Seigneur, acceptent de bâtir leur existence entière sur le Christ dans un service plus direct à l'Evangile et choisissent de donner leur vie avec générosité à Dieu et à l'Eglise. Priez, chers pèlerins, pour vos prêtres et vos séminaristes. Que l'exemple de Marie et du Saint Curé d'Ars nous guide! Bon dimanche!

Je souhaite à tous un bon dimanche.



VISITE PASTORALE À TURIN

REGINA CAELI Place San Carlo Dimanche 2 mai 2010

20510 Alors que nous nous apprêtons à conclure cette solennelle célébration, nous nous adressons en prière à la Très Sainte Vierge, qui est vénérée à Turin comme Patronne principale sous le titre de Bienheureuse Vierge "Consolata".C'est à Elle que je confie cette ville et tous ceux qui y habitent. Veille, ô Marie, sur les familles et sur le monde du travail; veille sur ceux qui ont perdu la foi et l'espérance; réconforte les malades, les détenus et tous ceux qui souffrent; soutiens, ô Aide des chrétiens, des jeunes, des personnes âgées et des personnes en difficultés. Veille, ô Mère de l'Eglise, sur les pasteurs et la communauté des croyants tout entière, afin qu'ils soient "sel et lumière" au sein de la société.

La Vierge Marie est celle qui, plus que tout autre, à contemplé Dieu dans le visage humain de Jésus. Elle l'a vu à peine né, alors que, enveloppé de langes, il était allongé dans une mangeoire; elle l'a vue alors qu'il venait de mourir, quand, déposé de la croix, on l'enveloppa dans un linceul et on l'emporta au sépulcre. En elle s'est imprimée l'image de son Fils martyrisé; mais cette image a ensuite été transfigurée par la lumière de la Résurrection. Ainsi, dans le coeur de Marie, est conservé le mystère du visage du Christ, mystère de mort et de gloire. D'elle, nous pouvons toujours apprendre à regarder Jésus avec un regard d'amour et de foi, à reconnaître sur ce visage humain le Visage de Dieu.

Je confie avec gratitude à la Très Sainte Vierge, ceux qui ont travaillé en vue de ma visite, et pour l'Ostension du Saint-Suaire. Je prie pour eux et pour que ces événements favorisent un profond renouveau spirituel.


REGINA CAELI Place Saint-Pierre Dimanche 9 mai 2010

9050 Chers frères et soeurs,

Le mois de mai est un mois aimé et apprécié pour différents motifs. Dans notre hémisphère, le printemps avance, avec ses floraisons nombreuses et colorées; le climat, normalement, est favorable aux promenades et aux excursions. Pour la liturgie, mai appartient au Temps de Pâques, le temps de l'"Alléluia", du dévoilement du mystère du Christ dans la lumière de la Résurrection et de la foi pascale; et c'est le temps de l'attente de l'Esprit Saint, qui est descendu avec puissance sur l'Eglise naissante à la Pentecôte. La tradition de l'Eglise de dédier le mois de mai à la Vierge Marie s'accorde bien avec ces deux contextes - "naturel" et liturgique. En effet, elle est la fleur la plus belle qui ait fleuri dans la création, la "rose" apparue à la plénitude des temps, quand Dieu, en envoyant son Fils, a donné au monde un printemps nouveau. Et elle est en même temps la protagoniste, humble et discrète, des premiers pas de la communauté chrétienne: Marie en est le coeur spirituel, parce que sa présence au milieu des disciples est en elle-même mémoire vivante du Seigneur Jésus et gage du don de son Esprit.

L'Evangile de ce dimanche, tiré du chapitre 14 de saint Jean, nous offre implicitement un portrait spirituel de la Vierge Marie, là où Jésus dit: "Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole; mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui" (
Jn 14,23). Ces expressions s'adressent aux disciples, mais elles peuvent s'appliquer au plus haut point justement à celle qui est la première et parfaite disciple de Jésus. En effet, c'est Marie qui a observé la première et dans sa plénitude la parole de son Fils, manifestant ainsi son amour pour lui, non seulement en tant que mère, mais plus encore, comme servante humble et obéissante; c'est pourquoi Dieu le Père l'a aimée et la Très Sainte Trinité a établi en elle sa demeure. En outre, là où Jésus promet à ses amis que l'Esprit Saint les assistera en les aidant à se souvenir de chacune de ses paroles, et à les comprendre profondément (cf. Jn 14,26), comment ne pas penser à Marie qui, dans son coeur, temple de l'Esprit, méditait et interprétait fidèlement tout ce que son Fils disait et faisait? De cette façon, avant Pâques déjà, mais surtout après, la Mère de Jésus est devenue aussi la Mère et le modèle de l'Eglise.

Chers amis, au coeur de ce mois marial, j'aurai la joie de me rendre au Portugal ces prochains jours. Je visiterai la capitale, Lisbonne, et Porto, la deuxième ville du pays. Le but principal de mon voyage sera Fatima, à l'occasion du dixième anniversaire de la béatification des deux pastoureaux, Jacinta et Francisco. Ce sera la première fois qu'en tant que Successeur de Pierre, je me rendrai dans ce sanctuaire marial si important pour le vénérable et bien-aimé Jean-Paul ii. Je vous invite tous à m'accompagner dans ce pèlerinage, en y participant activement par la prière: avec un seul coeur et une seule âme, invoquons l'intercession de la Vierge Marie pour l'Eglise, en particulier pour les prêtres, et pour la paix dans le monde.

Au terme du Regina celai

J'adresse un salut particulier au peuple brésilien qui se réunira, de jeudi à dimanche prochains, dans sa capitale, Brasilia, pour célébrer le XVI Congrès eucharistique national, en présence de mon envoyé spécial, le cardinal Claudio Hummes. La devise du congrès est tirée des paroles des disciples d'Emmaüs: "Reste avec nous Seigneur", expression du désir présent dans le coeur de chaque être humain. Que vous tous, pasteurs et peuple de fidèles, puissiez découvrir que le coeur du Brésil est l'Eucharistie! C'est précisément dans le Très Saint Sacrement de l'Autel que Jésus montre sa volonté de demeurer avec nous, de vivre en nous, de se donner à nous. Son adoration nous conduit à reconnaître le primat de Dieu, car lui seul peut transformer le coeur des hommes, en conduisant à l'union avec le Christ dans un seul Corps. En effet, en recevant le Corps du Seigneur ressuscité, nous faisons l'expérience de la communion avec un Amour que nous ne pouvons pas garder pour nous-mêmes: celui-ci exige d'être transmis aux autres pour pouvoir ainsi construire une société plus juste. Enfin, à l'approche de la clôture de l'Année sacerdotale, j'invite tous les prêtres à cultiver une spiritualité profondément eucharistique à l'exemple du saint curé d'Ars qui, cherchant à unir son sacrifice personnel à celui du Christ réalisé sur l'Autel, s'exclamait: "Comme un père fait bien de s'offrir en sacrifice à Dieu tous les matins!". Et, tandis que j'invoque, par l'intercession de Nossa Senhora Aparecida, d'abondantes grâces célestes afin que, nourris par l'Eucharistie, pain de l'Unité, vous deveniez de véritables disciples missionnaires, je donne à tous de tout coeur ma Bénédiction apostolique.

Je salue cordialement les pèlerins francophones! La liturgie de ce jour nous rappelle que la paix est fondée sur l'amour de Dieu et sur la fidélité à sa Parole. En mettant cette Parole au centre de sa vie, le chrétien jouit de la paix intérieure malgré les épreuves, car il est convaincu de la présence divine à ses côtés. Puissiez-vous avoir le courage d'aimer, de lire et de méditer la Parole de Dieu dans vos familles. C'est la voie idéale pour qu'elles deviennent des foyers de paix. Priez aussi pour les prêtres à la retraite! Qu'ils soient fidèles à la Parole de Dieu jusqu'au bout! Bon dimanche à tous!

Je souhaite à tous un bon dimanche.



JOURNÉE MONDIALE DES COMMUNICATIONS SOCIALES Solennité de l'Ascension du Seigneur Dimanche 16 mai 2010

16510 REGINA CAELI
Place Saint-Pierre


Chers frères et soeurs,


Nous célébrons aujourd'hui, en Italie et dans d'autres pays, l'Ascension de Jésus au Ciel, qui eut lieu le quarantième jour après la Pâque. En ce dimanche, nous célébrons aussi la Journée mondiale des communications sociales sur le thème: "Le prêtre et la pastorale dans le monde numérique: les nouveaux médias au service de la Parole". Dans la liturgie est raconté l'épisode de la dernière séparation entre le Seigneur Jésus et ses disciples (cf.
Lc 24,50-51 Ac 1,2 Ac 1,9); mais il ne s'agit pas d'un abandon, parce qu'Il reste pour toujours avec eux - avec nous - sous une forme nouvelle. Saint Bernard de Clairvaux explique que l'ascension au ciel de Jésus s'accomplit en trois degrés: "Le premier est la gloire de sa résurrection; le second, la puissance du jugement, et le troisième, la place qu'il occupe à la droite de son Père" (Sermo de Ascensione Domini, 60, 2: Sancti Bernardi Opera, t. vi, 1, 291, 20-21). Cet événement est précédé par la bénédiction des disciples, qui les prépare à recevoir le don de l'Esprit Saint, pour que le salut soit proclamé partout. Jésus lui-même leur dit: "De cela vous êtes témoins. Et voici que moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis" (cf. Lc 24,47-49).

Le Seigneur attire le regard des Apôtres - notre regard - vers le Ciel, pour leur indiquer comment parcourir le chemin du bien durant notre vie terrestre. Toutefois, il reste dans la trame de l'histoire humaine, il est proche de chacun de nous et guide notre chemin de chrétien: il est le compagnon des personnes persécutées à cause de leur foi, il est dans le coeur de ceux qui sont marginalisés, il est présent en ceux dont on nie le droit à la vie. Nous pouvons écouter, voir et toucher le Seigneur Jésus dans l'Eglise, particulièrement à travers la Parole et les sacrements. A ce sujet, j'exhorte les jeunes qui reçoivent en ce temps pascal le sacrement de la confirmation à rester fidèles à la Parole de Dieu et à la doctrine qu'ils ont apprise, ainsi qu'à s'approcher de manière assidue de la confession et de l'Eucharistie, conscients d'avoir été choisis et établis pour témoigner de la vérité. Je renouvelle également mon invitation particulière à mes frères dans le sacerdoce, afin que "dans leur vie et dans leur action, ils se distinguent par la force de leur témoignage évangélique" (Lettre d'indiction de l'Année sacerdotale) et qu'ils sachent aussi utiliser avec sagesse les moyens de communication pour faire connaître la vie de l'Eglise et aider les hommes d'aujourd'hui à découvrir le visage du Christ (cf. Message pour la 46 Journée mondiale des communications sociales, 24 janvier 2010).

Chers frères et soeurs, le Seigneur, en nous ouvrant le chemin du Ciel, nous donne, déjà sur cette terre, un avant-goût de la vie divine. Un auteur russe du xx siècle écrivait dans son testament spirituel: "Observez souvent les étoiles. Lorsque votre âme souffrira, regardez les étoiles ou le bleu du ciel. Quand vous vous sentirez tristes, quand on vous offensera... entretenez-vous... avec le ciel. Alors votre âme s'apaisera" (N. Valentini - L. Zák [sous la dir. de], Pavel A. Florenskij. Non dimenticatemi. Le lettere dal gulag del grande matematico, filosofo e sacerdote russo, Milan 2000, p. 418). Je remercie la Vierge Marie, que j'ai pu vénérer ces derniers jours au sanctuaire de Fatima, pour sa protection maternelle au cours de l'intense pèlerinage que j'ai accompli au Portugal. Adressons avec confiance notre prière à Celle qui veille sur les témoins de son Fils bien aimé.

Au terme du Regina celai

Aujourd'hui, mon premier message de salut va aux fidèles laïcs venus de toute l'Italie - nous voyons toute l'Eglise présente - et au cardinal Angelo Bagnasco qui les accompagne comme président de la Conférence épiscopale. Je vous remercie de tout coeur, chers frères et soeurs, pour votre présence importante et chaleureuse! Merci! Répondant à l'invitation des associations de laïcs (Consulta Nazionale delle Aggregazioni Laicali), vous avez adhéré avec enthousiasme à cette manifestation de foi et de solidarité belle et spontanée, à laquelle participe aussi un groupe important de parlementaires et d'administrateurs locaux. Je désire exprimer à tous ma vive reconnaissance. Je salue aussi les milliers d'immigrés en liaison avec nous de la place San Giovanni, avec le cardinal vicaire Agostino Vallini, à l'occasion de la "fête des peuples". Chers amis, vous montrez aujourd'hui la grande affection et la proximité profonde de l'Eglise et du peuple italien pour le Pape et vos prêtres qui prennent chaque jour soin de vous pour que, dans un engagement de renouveau spirituel et moral, nous puissions toujours mieux servir l'Eglise, le Peuple de Dieu et tous ceux qui s'adressent à nous avec confiance. L'ennemi véritable à craindre et à combattre est le péché, le mal spirituel qui parfois, malheureusement, contamine aussi les membres de l'Eglise. Nous vivons dans le monde - dit le Seigneur - mais nous ne sommes pas du monde (cf. Jn 17,10 Jn 17,14), même si nous devons nous préserver de ses séductions. Nous devons, en revanche, craindre le péché et pour cela, être profondément enracinés en Dieu, solidaires dans le bien, dans l'amour, dans le service. C'est cela que l'Eglise, ses ministres, unis aux fidèles, ont fait et continuent de faire en s'engageant avec ferveur pour le bien spirituel et matériel des personnes dans le monde entier. C'est cela que vous, en particulier, vous efforcez de faire habituellement dans les paroisses, dans les associations et dans les mouvements: servir Dieu et l'homme au nom du Christ. Poursuivons ensemble ce chemin avec confiance et que les épreuves, que le Seigneur permet, nous poussent à plus de radicalité et de cohérence. Il est beau de voir aujourd'hui cette foule place Saint-Pierre, comme il a été émouvant pour moi de voir à Fatima la foule immense qui, à l'école de Marie, a prié pour la conversion des coeurs. Je renouvelle aujourd'hui cet appel, réconforté par votre présence si nombreuse! Merci!

J'accueille avec joie les pèlerins francophones! Au retour de mon pèlerinage à Fatima, je vous invite tous, plus particulièrement les prêtres, à mettre votre confiance dans l'intercession de la Vierge Marie. Puissiez-vous vous conformer toujours à la volonté de Dieu qu'elle nous indique: "Faites tout ce qu'il vous dira"! Merci pour votre prière et pour votre solidarité! Bon pèlerinage à Rome et bonne préparation à la Pentecôte!

Je souhaite à tous un bon dimanche. Merci à vous tous et allons de l'avant dans le Seigneur, avec sa grâce!



SOLENNITÉ DE LA PENTECÔTE: Dimanche 23 mai 2010

23510 REGINA CAELI

Place Saint-Pierre

Chers frères et soeurs,


Cinquante jours après Pâques, nous célébrons la solennité de la Pentecôte, lors de laquelle nous rappelons la manifestation de la puissance de l'Esprit Saint, qui, comme vent et comme feu, est descendu sur les apôtres réunis au Cénacle et les a rendus capables de prêcher avec courage l'Evangile à tous les peuples (cf. Ac
Ac 2,1-13). Le mystère de la Pentecôte, que nous identifions à juste titre avec cet événement, véritable "baptême" de l'Eglise, ne s'épuise cependant pas en lui. En effet, l'Eglise vit constamment de l'effusion de l'Esprit Saint, sans lequel elle épuiserait ses forces, comme un bateau à voile si le vent venait à manquer. La Pentecôte se renouvelle de façon particulière lors de certains moments forts, au niveau local comme au niveau universel, et dans de petites assemblées comme dans de grands rassemblements. Les conciles, par exemple, ont eu des sessions gratifiées par des effusions spéciales de l'Esprit Saint, et parmi eux figure certainement le Concile oecuménique Vatican II. Nous pouvons aussi rappeler la célèbre rencontre des mouvements ecclésiaux avec le vénérable Jean-Paul II, ici, place Saint-Pierre, justement à la Pentecôte de 1998. Mais l'Eglise connaît d'innombrables "pentecôtes" qui vivifient les communautés locales: nous pensons aux liturgies, en particulier à celles vécues dans des moments spéciaux de la vie de la communauté, où l'on perçoit la force de Dieu de façon évidente, parce qu'elle infuse dans les âmes la joie et l'enthousiasme. Nous pensons aux nombreux congrès de prière, où les jeunes sentent clairement l'appel de Dieu à enraciner leur vie dans son amour, notamment en se consacrant entièrement à lui.

Il n'y a donc pas d'Eglise sans Pentecôte. Et je voudrais ajouter: il n'y a pas de Pentecôte sans la Vierge Marie. Il en a été ainsi au commencement, au Cénacle, où les disciples "d'un seul coeur, (...) participaient fidèlement à la prière, avec quelques femmes dont Marie, mère de Jésus, et avec ses frères", comme le rapporte le livre des Actes des Apôtres (1, 14). Et il en est toujours ainsi, en tout lieu et en tout temps. J'en ai été le témoin, il y a quelques jours à Fatima. En effet, qu'a donc vécu la foule immense sur l'esplanade du sanctuaire, où nous étions tous réellement un seul coeur et une seule âme? C'était une nouvelle Pentecôte. Au milieu de nous, il y avait Marie, la Mère de Jésus. Telle est l'expérience typique des grands sanctuaires mariaux - Lourdes, Guadalupe, Pompéi, Lorette - ou même des plus petits: partout où les chrétiens se rassemblent en prière avec Marie, le Seigneur donne son Esprit.

Chers amis, en cette fête de la Pentecôte, nous voulons nous aussi être unis spirituellement à la Mère du Christ et de l'Eglise en invoquant avec foi une nouvelle effusion du divin Paraclet. Nous l'invoquons pour toute l'Eglise, en particulier, en cette Année sacerdotale, pour tous les ministres de l'Evangile, afin que le message du salut soit annoncé à tous les peuples.

Au terme de la prière du Regina celai

Hier, à Bénévent, Teresa Manganiello, fidèle laïque appartenant au tiers-ordre franciscain, a été proclamée bienheureuse. Née à Montefusco, onzième fille d'une famille de paysans, elle vécut une vie simple et humble, entre les tâches ménagères et l'engagement spirituel dans l'église des Capucins. Comme saint François d'Assise, elle cherchait à imiter Jésus Christ en offrant des souffrances et des pénitences pour la réparation des péchés, et elle était remplie d'amour pour son prochain: elle se prodiguait pour tous, spécialement les pauvres et les malades. Toujours souriante et douce, elle n'avait que 27 ans lorsqu'elle partit au Ciel, où son coeur habitait déjà. Rendons grâce à Dieu pour ce témoin lumineux de l'Evangile!


Journée de prière pour l'Eglise qui est en Chine

La mémoire liturgique de la Bienheureuse Vierge Marie, Auxiliaire des chrétiens, nous offre - demain 24 mai - la possibilité de célébrer la Journée de prière pour l'Eglise qui est en Chine. Alors que les fidèles qui sont en Chine prient pour que l'unité entre eux et avec l'Eglise universelle devienne toujours plus profonde, les catholiques du monde entier - spécialement ceux qui sont d'origine chinoise - s'unissent à eux dans la prière et dans la charité, que l'Esprit Saint répand dans nos coeurs particulièrement à l'occasion de la solennité de ce jour.

Je salue cordialement les pèlerins francophones! En ce jour où l'Eglise célèbre la Solennité de la Pentecôte, nous nous souvenons que la Vierge Marie était présente avec les Apôtres au Cénacle, participant fidèlement à la prière, dans l'attente de l'Esprit Saint. Don du Ressuscité, l'Esprit vient faire toutes choses nouvelles dans la vie du baptisé et dans la vie du monde. Puissiez-vous vous laisser toujours envahir par sa présence bienfaisante! Que la Vierge Marie vous y aide! Bonne fête de la Pentecôte!

Je vous souhaite à tous une bonne fête de Pentecôte. Bon dimanche et bonne semaine!



SOLENNITÉ DE LA TRÈS SAINTE TRINITÉ Place Saint-Pierre Dimanche 30 mai 2010

30050
Chers frères et soeurs!


Après le temps pascal, que nous avons conclu dimanche dernier avec la Pentecôte, la liturgie est revenue au « temps ordinaire ». Mais cela ne signifie pas que l'engagement des chrétiens doit diminuer. Au contraire, entrés dans la vie divine à travers les sacrements, nous sommes appelés à nous ouvrir chaque jour à l'action de la Grâce divine pour progresser dans l'amour envers Dieu et notre prochain. Ce dimanche de la Très Sainte Trinité récapitule en quelque sorte la révélation de Dieu advenue dans les mystères pascals: la mort et la résurrection du Christ, son ascension à la droite du Père et l'effusion de l'Esprit Saint. L'esprit et le langage humain ne sont pas adaptés pour expliquer la relation qui existe entre le Père, le Fils et le Saint Esprit, et pourtant, les Pères de l'Eglise ont cherché à illustrer le mystère de Dieu Un et Trine, en le vivant dans leur existence avec une foi profonde.

La divine Trinité, en effet, vient demeurer en nous le jour du baptême: « Je te baptise – dit le ministre – au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ». Chaque fois que nous traçons sur nous le signe de la croix, nous rappelons le nom de Dieu, dans lequel nous avons été baptisés. Le théologien Romano Guardini observe à propos du signe de la croix: « Nous le faisons avant la prière, afin qu'il ... nous mette spirituellement en ordre; il nous concentre en Dieu, imagination, coeur et volonté; après la prière, afin que demeurent en nous ce que Dieu nous a donné... Il embrasse tout l'être, corps et âme,... et tout est consacré au nom du Dieu Un et Trine » (Lo spirito della liturgia. I santi segni, Brescia 2000, 125-126).

On trouve donc dans le signe de la croix et dans le nom du Dieu vivant l'annonce qui engendre la foi et inspire la prière. Et, comme l'Evangile de Jésus promet aux Apôtres que « quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité, il vous introduira dans la vérité tout entière » (
Jn 16,13), ainsi en est-il dans la liturgie dominicale, quand les prêtres dispensent, de semaine en semaine, le pain de la Parole et de l'Eucharistie. Le saint curé d'Ars le rappelait aussi à ses fidèles: « Qui est-ce qui a reçu notre âme à son entrée dans la vie? – disait-il. Le prêtre. Qui la nourrit pour lui donner la force de faire son pèlerinage? Le prêtre. Qui la préparera à paraître devant Dieu, en lavant cette âme pour la dernière fois dans le sang de Jésus Christ? Le prêtre, toujours le prêtre » (Lettre d'indiction de l'Année sacerdotale).

Chers amis, faisons nôtre la prière de saint Hilaire de Poitiers: « Conserve pure cette foi droite qui est la mienne et donne-moi également, jusqu'à mon dernier soupir, cette voix de ma conscience, afin que je reste toujours fidèle à ce que j'ai professé dans ma régénération lorsque j'ai été baptisé dans le Père, dans le Fils et dans l'Esprit Saint » (De Trinitate, XII, 57, CCL 62/A, 627). En invoquant la bienheureuse Vierge Marie, la première créature pleinement habitée par la Très Sainte Trinité, demandons sa protection pour bien poursuivre notre pèlerinage terrestre.

A l'issue de l'Angelus :

Ce matin, à Rome, Maria Pierina De Micheli, religieuse de l'Institut des Filles de l'Immaculée Conception de Buenos Aires, a été béatifiée dans la basilique Sainte-Marie-Majeure. Giuseppina – c'était son nom de baptême – naquit en 1890 à Milan, dans une famille profondément religieuse où fleurirent plusieurs vocations au sacerdoce et à la vie consacrée. A 23 ans, elle aussi prit cette voie en se dévouant avec passion au service de l'éducation, en Argentine et en Italie. Le Seigneur lui donna une dévotion extraordinaire à la Sainte Face, qui la soutint toujours dans les épreuves et dans la maladie. Elle mourut en 1945 et son corps repose à Rome dans l'Institut « Spirito Santo ».

Je salue cordialement les pèlerins francophones! La solennité de la Sainte Trinité nous rappelle que Dieu est Amour et qu'il nous appelle à une vie de communion avec Lui et entre nous. Puisse la Vierge Marie vous aider à contempler le mystère de la grandeur et de la beauté de notre Dieu et à reconnaître sa présence dans le prochain. Je recommande aussi à votre prière la visite apostolique que j'effectuerai très prochainement à Chypre. Bon dimanche à tous!

Je salue cordialement tous les Polonais. Je prie spécialement pour les personnes touchées par les inondations. Je confie aujourd'hui à la Très Sainte Trinité nos difficultés. Que Marie intercède pour nous et nous aide à lire les desseins de la Providence de Dieu. Gardons en nous les paroles du livre de Job: « Si nous accueillons le bonheur comme un don de Dieu, comment ne pas accepter de même le malheur? » (Jb 2,10). Tout est dans le plan divin du salut. Que Dieu Un et Trine vous réconforte.

Je souhaite à tous un bon dimanche.



VOYAGE APOSTOLIQUE À CHYPRE (4-6 JUIN 2010) Nicosie Dimanche 6 juin 2010

6060 Chers frères et soeurs,

Au milieu du jour, la tradition de l’Église veut que nous nous tournions vers la Vierge bénie en nous souvenant joyeusement de sa prompte acceptation de l’invitation du Seigneur à devenir la mère de Dieu. Ce fut une invitation qui la remplit d’émoi, une invitation qu’elle avait de la peine à comprendre. C’était un signe que Dieu l’ait choisi, son humble servante, à coopérer avec Lui à son plan de salut. Quelle joie nous donne la générosité de sa réponse! Par son ‘oui’, l’espérance des générations passées devint une réalité; le Dieu Unique, longtemps attendu par Israël, venait dans le monde, dans notre histoire. De lui l’ange avait promis que son règne n’aura pas de fin (cf. Lc
Lc 1,33).

Une trentaine d’années plus tard, alors que Marie qui se tenait aux pieds de la Croix en pleurant, il lui devait être difficile de garder vive cette espérance. Les forces des ténèbres semblaient avoir triomphé. Et cependant, au fond d’elle-même, elle se sera rappelé les paroles de l’ange. Dans la désolation même du Samedi Saint, la certitude de l’espérance l’a conduite jusqu’à la joie du matin de Pâques. Aussi, nous, ses enfants, vivons-nous dans une même ferme espérance que le Verbe fait chair dans le sein Marie, ne nous abandonnera jamais. C’est Lui, le Fils de Dieu et le Fils de Marie, qui fortifie la communion que nous lie ensemble, pour que nous témoignions de lui et de la puissance de son amour qui guérit et réconcilie.

Je voudrais maintenant dire quelques mots en polonais à l’occasion réjouissante de la béatification aujourd’hui de Jerzy Popielusko, prêtre et martyr :

Traduction :

J’adresse des salutations cordiales à l’Église qui est en Pologne et qui se réjouit aujourd’hui de l’élévation à la gloire des autels du Père Jerzy Popielusko. Son ministère zélé et son martyre sont un signe éloquent de la victoire du bien sur le mal. Puissent son exemple et son intercession nourrir le zèle des prêtres et faire naître la foi dans l’amour.

Et maintenant, implorons Marie, notre Mère, afin qu’elle intercède auprès du Christ, son Fils, le Prince de la Paix, pour nous tous, pour le peuple chypriote et pour l’Église au Moyen-Orient.


Place Saint-Pierre

Dimanche 13 juin 2010

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Chers frères et soeurs!


Ces derniers jours s'est conclue l'Année sacerdotale. Ici à Rome, nous avons vécu des journées inoubliables, avec la présence de plus de quinze mille prêtres de toutes les régions du monde. Je désire donc aujourd'hui rendre grâces à Dieu pour tous les bienfaits que cette Année a procurés à l'Eglise universelle. Personne ne pourra jamais les mesurer, mais il est indéniable qu'on en voit et qu'on en verra encore plus les fruits.

L'Année sacerdotale s'est conclue avec la solennité du Sacré-Coeur de Jésus qui est traditionnellement la "Journée de sanctification des prêtres"; cette fois, elle l'a été de manière toute spéciale. En effet, chers amis, le prêtre est un don du Coeur du Christ: un don pour l'Eglise et pour le monde. Du coeur du Fils de Dieu, débordant de charité, jaillissent tous les biens de l'Eglise, et c'est en particulier de là que tire son origine la vocation de ces hommes qui, conquis par le Seigneur Jésus, laissent tout pour se consacrer entièrement au service du peuple chrétien, à l'exemple du Bon Pasteur. Le prêtre est façonné par la charité même du Christ, cet amour qui le poussa à donner sa vie pour ses amis ainsi qu'à pardonner à ses ennemis. Pour cette raison, les prêtres sont les premiers ouvriers de la civilisation de l'amour. Et ici je pense à tant de figures de prêtres, connus et moins connus, certains élevés à la gloire des autels, d'autres dont le souvenir est resté indélébile dans la mémoire des fidèles, peut-être dans une petite communauté paroissiale. Comme ce fut le cas à Ars, le village de France où saint Jean-Marie Vianney accomplit son ministère. Il n'est rien besoin d'ajouter à ce qui a été dit sur lui ces derniers mois. Mais son intercession doit nous accompagner plus encore à partir de maintenant. Que sa prière, son "Acte d'amour" que nous avons si souvent récité pendant l'Année sacerdotale, continue d'alimenter notre dialogue avec Dieu.

Je voudrais rappeler une autre figure: celle du père Jerzy Popieluszko, prêtre et martyr, qui a été proclamé bienheureux dimanche dernier précisément, à Varsovie. Il a exercé son ministère généreux et courageux aux côtés de ceux qui s'engageaient pour la liberté, pour la défense de la vie et sa dignité. Son oeuvre au service du bien et de la vérité était un signe de contradiction pour le régime qui gouvernait alors en Pologne. L'amour du Coeur du Christ l'a conduit à donner sa vie, et son témoignage a été la semence d'un nouveau printemps dans l'Eglise et dans la société. Si nous considérons l'histoire, nous voyons combien de pages d'authentique renouveau spirituel et social ont été écrites avec l'apport décisif de prêtres catholiques, animés uniquement par la passion pour l'Evangile et pour l'homme, pour sa véritable liberté, religieuse et civile. Combien d'initiatives de promotion humaine intégrale sont parties de l'intuition d'un coeur sacerdotal!

Chers frères et soeurs, confions tous les prêtres du monde au Coeur Immaculé de Marie, dont nous avons célébrée hier la mémoire liturgique, afin qu'avec la force de l'Evangile ils continuent de construire en tout lieu la civilisation de l'amour.

A l'issue de l'Angelus

Je désire avant tout rappeler avec joie la proclamation de deux nouveaux bienheureux, qui ont tous deux vécu au siècle dernier. Hier en Espagne a été béatifié Manuel Lozano Garrido, laïc et journaliste; en dépit de sa maladie et de son handicap, il a travaillé avec un esprit chrétien et en portant du fruit dans le domaine de la communication sociale. Ce matin, en revanche, en Slovénie, le cardinal Bertone a présidé, en tant que mon légat, la célébration de conclusion du Congrès eucharistique national, au cours de laquelle il a proclamé bienheureux le jeune martyr Lojze Grozde. Il était particulièrement fervent de l'Eucharistie qui nourrissait sa foi inébranlable, sa force de sacrifice pour le salut des âmes, son apostolat dans l'Action catholique pour conduire les autres jeunes au Christ.

Je salue cordialement les pèlerins francophones et, en particulier, le groupe des scouts de Saint-Louis-de-France. Au terme de cette année sacerdotale, je vous remercie tous de vos prières pour les prêtres, les séminaristes et pour les vocations sacerdotales. Continuez à les accompagner dans leur don au Seigneur et à son Eglise afin qu'ensemble nous marchions vers Dieu sur le chemin de la sainteté! Que la Vierge Marie intercède pour nous! Bon pèlerinage à tous!

Je souhaite à tous un bon dimanche.


Place Saint-Pierre

Dimanche 20 juin 2010


Angelus Benoit XVI 279