Faustine journal 1817

1817 Aujourd’hui, mon âme a la disposition d’un enfant. Je m’unis à Dieu, comme l’enfant à son Père. Je me sens, en plénitude, enfant de Dieu.



[1818-1827 édition numérique par Thierry G.]




1818 Quand je reçus la Sainte Communion, j’ai eu une plus profonde connaissance du Père Céleste et de Sa paternité par rapport aux âmes.

Je vis aujourd’hui en glorification de la Sainte Trinité. Je remercie Dieu qu’Il daigne nous admettre, par la grâce, au nombre de Ses enfants.




1819 Aujourd’hui je désire me transformer toute entière en amour de Jésus et m’offrir avec Lui au Père Céleste.

Pendant la Sainte Messe, j’aperçus le petit Jésus dans le calice qui me dit : « Je demeure ainsi dans ton coeur comme tu Me vois dans ce calice.»




1820 Après la Sainte Communion, je sentis dans mon propre coeur les battements du Coeur de Jésus. Quoique depuis longtemps, j ai la conscience que la Sainte Communion subsiste en moi jusqu’à la Communion suivante : toute la journée aujourd’hui, j’adore Jésus dans mon coeur et je Le prie pour qu’Il protège, par Sa grâce, les petits enfants du mal qui les menace. La vive présence de Dieu se laisse ressentir même physiquement. Elle dure toute la journée et ne me trouble nullement dans mes occupations.



1621 Aujourd’hui, mon âme veut d’une manière toute spéciale, manifester mon amour à Jésus. Quand le Seigneur entra dans mon coeur, j’ai jeté mon coeur à Ses pieds comme un bouton de rose. Je désire que le parfum de mon amour s’élève sans cesse au pied de Votre Trône. Daignez voir Jésus, dans ce bouton de rose tout mon coeur pour Vous. Non seulement en ce moment où mon coeur est brûlant comme une braise, mais pendant toute la journée. Je Vous donnerai des preuves de mon amour par la fidélité à la grâce divine.

Aujourd’hui je saisirai avec empressement toutes les difficultés et souffrances que je rencontrerai, comme des boutons de roses, pour les jeter aux pieds de Jésus. Qu’importe que la main ou plutôt le coeur saigne…




1822 Aujourd’hui mon âme se prépare à la venue du sauveur qui est la bonté et l’amour même. Les tentations et les distractions me tourmentent et ne me permettent pas de me préparer à la venue du Seigneur. C’est pourquoi je désire Vous accueillir plus chaleureusement. Mon Seigneur, car je sais que quand Vous viendrez, Vous m’affranchirez de ces tourments. Et si Votre volonté est que je souffre, et bien ! Fortifiez-moi pour la lutte !

Jésus Sauveur, qui avez daigné venir dans mon coeur, chassez ces distractions qui m’empêchent de parler avec Vous !

Jésus me répondit : « Je veux que tu sois comme un chevalier exercé à la lutte, qui sache au milieu du fracas des balles, donner des ordres aux autres. Ainsi toi, Mon enfant, sache te maîtriser dans les plus grandes difficultés et que rien ne t’éloigne de Moi, pas même tes chutes. »

Aujourd’hui, j’ai lutté durant toute la journée avec une certaine difficulté que Vous connaissez Jésus…




1823 Aujourd’hui mon coeur tremble de bonheur. Je désire beaucoup que Jésus vienne dans mon coeur qui languit et s’enflamme d’un amour grandissant.

Quand Jésus arriva, je me suis jetée dans ses bras, comme un petit enfant. Je Lui ai raconté ma joie. Jésus prêtait l’oreille à mes épanchements d’amour. Je lui ai demandé pardon de ne pas m’être préparée à la Sainte Communion. Mais continuellement je pensais goûter cette joie le plus vite possible. Jésus me répondit qu’une telle préparation Lui est agréable, « ainsi que la joie avec laquelle tu M’as reçu dans ton coeur aujourd’hui. Aujourd’hui, d’une manière toute spéciale, je bénis ta joie. Rien, tout au long de ce jour, ne troublera ta joie… »




1824 Aujourd’hui, mon âme se prépare à l’arrivée du Seigneur qui peut tout, qui peut me rendre parfaite et sainte. Je me prépare soigneusement à Son accueil, alors surgit une difficulté. Comment me présenter à Lui ? Et voilà que j’ai tout, de suite, rejeté. Je me présenterai comme mon coeur va me le dicter.




1825 Quand je reçus Jésus dans la Sainte Communion, mon coeur s’écria de toute sa force : « Jésus, changez tout mon être en une autre hostie Je veux être une hostie vivante pour Vous. Vous êtes le Seigneur, grand et Tout-Puissant. Vous pouvez m’accorder cette grâce. » Et le Seigneur me répondit : « Tu es une vivante hostie agréable au Père Céleste. Mais prends en considération ce qu’est l’hostie : Le sacrifice, eh bien !... »

Ô mon Jésus, je comprends la signification de l’hostie, je comprends la signification du sacrifice. Je veux être devant Votre Majesté une hostie vivante, cela veut dire un vivant sacrifice, qui tous les jours brûlera en Votre honneur.

Quand mes forces commenceront à faiblir, c’est la Sainte Communion qui me soutiendra et me donnera la force. Vraiment, je crains le jour où je ne recevrai pas la Sainte Communion. Mon âme puise une force étonnante dans la Sainte Communion

Ô vivante hostie, Lumière de mon âme !




1826 Aujourd’hui mon âme se prépare à la Sainte Communion comme à un banquet nuptial où tous les convives resplendissent d’une étrange beauté. Et moi aussi je suis invitée à ce banquet. Mais je ne vois pas en moi, cette beauté, mais un abîme de misère. Et quoique je ne me sente pas digne de me mettre à table, pourtant je vais me glisser sous la table aux pieds de Jésus et je vais ramasser au moins les miettes qui tombent sous la table. Comme je connais Votre miséricorde, je m’approche de Vous, Jésus, car ma misère manquera avant que ne s’épuise la pitié de Votre Coeur. Aujourd’hui je vais donc éveiller ma confiance dans la miséricorde divine.




1827 Aujourd’hui, Sa Majesté divine m’enveloppe. Je ne sais que faire pour me préparer mieux. Je suis généralement plongée en Dieu. Mon âme s’enflamme de Son amour. Je sais seulement que j’aime et que je suis aimée. Cela me suffit. Pendant la journée je tâche d’être fidèle à l’Esprit Saint et de répondre à Ses exigences. Je cherche le silence intérieur pour pouvoir entendre Sa voix.





Concordat cum originali

Cracovie, 18 septembris 1968



Curia Metropolitana Cracoviensis

Vice Cancellarius Curiae



fin du Petit Journal de Sainte Faustine, apôtre de la Miséricorde Divine.













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