Discours 1994 - Jeudi 22 décembre 1994

Les deux Synodes des évêques de 1994

9. L’année qui se termine a vu la célébration à Rome de deux Synodes des évêques : au printemps, un Synode continental, consacré aux problèmes de l’Église sur le continent africain ; à l’automne, celui sur la vie consacrée et sa mission dans l’Église et dans le monde. On peut dire que, au cours de ces deux Synodes, nous avons pu revivre d’une certaine manière l’expérience du Concile Vatican II et de son esprit. C’est une expérience qui permet d’analyser par la méthode synodale les problèmes qui apparaissent petit à petit et de chercher à les résoudre. Au cours des années qui se sont écoulées depuis la conclusion du Concile jusqu’à aujourd’hui, cette méthode s’est grandement renouvelée. Pour décider des questions d’une grande importance, nous avons besoin du Synode, c’est-à-dire d’une rencontre de pasteurs aidés par des experts, lesquels, par la prière et l’échange d’expériences, sont en mesure de proposer des indications utiles et efficaces pour cette annonce de l’Évangile qui se réalise par la parole et par la vie.

Nous nous préparons ainsi à la fin du second millénaire. Au cours de l’Année jubilaire, l’Église veut se présenter devant son Maître et Seigneur comme une Épouse fidèle, qui l’aime et porte le souci de sa mission salvifique dans le monde. En effet, quand le Fils de l’Homme vient parmi nous, mystère qui se renouvelle liturgiquement au temps de Noël, il nous apporte toujours le même message, source d’une espérance qui est plus forte que n’importe quelle peur : « Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne meure pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jn 3,16).

Avec ces sentiments, reconnaissant au cardinal Doyen pour ses aimables paroles, je voudrais vous présenter mes voeux les plus cordiaux, à tous les cardinaux, archevêques et évêques, comme aussi aux prêtres, diacres, religieux, religieuses et employés laïcs : que l’espérance et la joie du Noël du Seigneur soient notre part dans la nuit de Noël et pendant toute la période des fêtes de la Nativité.

Tous mes voeux!





Discours 1994 - Jeudi 22 décembre 1994