Discours 2001 - Samedi 22 décembre 2001

Le don de la joie et de la paix

8. Rorate caeli desuper, et nubes pluant iustum!

Appelés à regarder vers le haut (cf. Os Os 11,7), nous résumons dans cette invocation l'attente ardente du Sauveur. A Noël, Dieu, l'invisible, devient présent et visible pour nous en Jésus, le Fils de Marie, la Theotokos; il est l'Emmanuel, le Dieu avec nous. "Telle est la joyeuse conviction de l'Eglise dès son commencement, lorsqu'elle chante "le grand mystère de la piété": Il a été manifesté dans la chair" (Catéchisme de l'Eglise catholique CEC 463).

En Jésus, Dieu se rappelle de son alliance, il se lève comme un soleil au dessus de nous pour nous permettre de le servir en sainteté et en justice et pour diriger nos pas sur la voie de la paix (cf. Lc 1,78-79). L'Eglise, gardienne de la certitude de sa présence jusqu'à la fin du monde (Mt 28,20), proclame avec Augustin: "Réjouissez-vous, vous les justes: c'est le Noël de celui qui justifie. Réjouissez-vous, vous les faibles et les malades: c'est le Noël du Sauveur... Réjouissez-vous, tous les chrétiens: c'est le Noël du Christ" (Sermo 184, 2; SCh 116).

Que le Seigneur qui vient accorde à tous et à chacun le don de la joie et de la paix: tel est mon voeu reconnaissant et ma prière pour vous et pour tous ceux qui vous sont chers alors que, en implorant pour chacun une sereine Année nouvelle, je vous donne de tout coeur une Bénédiction apostolique spéciale.





Discours 2001 - Samedi 22 décembre 2001