I-II (trad. Drioux 1852)
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Index


PREMIÈRE SECTION DE LA SECONDE PARTIE.
PLAN DE CETTE PREMIÈRE SECTION.


PROLOGUE.
QUESTION I. DE LA fin DERNIÈRE DE L'HOMME EN GÉNÉRAL.

ARTICLE I. — EST-IL CONVENABLE QUE L'HOMME AGISSE POUR UNE FIN (1)?
ARTICLE IÍ.— EST-CE LE PROPRE DE L'HOMME RAISONNABLE d'âGIR POUR UNE FIN (3)?

ARTICLE III.  — LES ACTES HUMAINS TIRENT-ILS LEUR ESPÈCE DE LA FIN A LAQUELLE ILS SE RAPPORTENT (2)?

ARTICLE IV. — LA VIE HUMAINE A-T-ELLE UNE FIN DERNIÈRE (1)?
ARTICLE V. — un seul homme peut-il avoir plusieurs fins dernières (1)?
ARTICLE VI. — l'homme veut-il tout ce qu'il veut pour une fin dernière (3) ?
ARTICLE VII. — tous les hommes n'ont-ils qu'une seule et même fin dernière (2) ?
ARTICLE VIII. — toutes les autres créatures ont-elles la même fin dernière que l'homme (1) ?

QUESTION II. : EN QUOI CONSISTE LE BONHEUR SUPRÊME DE L'HOMME.
ARTICLE I. — le bonheur de l'homme consiste-t-il dans les richesses (4) ?
ARTICLE II — LE BONHEUR DE l'iIOMME CONSISTE-T-IL DANS LES HONNEURS (1) ?
ARTICLE III. — le bonheur de l'homme consiste-t-il dans la renommée ou la gloire (1)?

ARTICLE IV. — LE BONHEUR DE L'HOMME CONSISTE-T-IL DANS LA PUISSANCE (1)?

ARTICLE V. — LE BONHEUR CONSISTE-T-IL DANS LES BIENS DU CORPS (2)?

ARTICLE  VI. — LE BONHEUR DE L'HOMME CONSISTE-T-IL DANS LA VOLUPTÉ (1)?
ARTICLE VII — le bonheur de l'homme consiste-t-il dans l'un des biens de l'ame (1)?
ARTICLE VIII. — le bonheur de l'homme consiste-t-il dans un bien CRÉÉ (2)?

QUESTION III. : QU'EST-CE QUE LE BONHEUR.
ARTICLE I. — LE BONHEUR EST-IL QUELQUE CHOSE d'iNCRÉÉ (1)?

ARTICLE II. — LE BONHEUR EST-IL UNE OPÉRATION (2)?

ARTICLE III. —LE BONHEUR EST-IL UNE OPÉRATION DE LA PARTIE SENSITIVE DE L'AME OU DE LA PARTIE INTELLECTIVE EXCLUSIVEMENT (1)?
ARTICLE IV. — si le BONHEUR CONSISTE DANS la PARTIE INTELLECTIVE de L'AME, APPARTIENT-IL A L'iNTELLECT OU a LA VOLONTÉ (1)?

ARTICLE V. — LE BONHEUR EST-IL UNE OPÉRATION DE L'INTELLECT SPÉCULATIF OU PRATIQUE (1) ?

ARTICLE VI. — LE BONHEUR CONSISTE-T-IL DANS LA CONNAISSANCE DES SCIENCES SPÉCULATIVES (1) ?
ARTICLE VII. — LE BONHEUR CONSISTE-T-IL DANS LA CONNAISSANCE DES SUBSTANCES SÉPARÉES, c'EST-A-DIRE DES ANGES (1)?
ARTICLE VIII. — le bonheur de l'homme consiste-t-il dans la vision de l'essence divine (3)?

QUESTION IV. : DES CONDITIONS REQUISES POUR LA BÉATITUDE.
ARTICLE I. — la délectation est-elle requise pour la béatitude (1)?

ARTICLE II. — LA. BÉATITUDE CONSISTE-T-ELLE PLUTÔT DANS LA VISION QUE DANS LA DÉLECTATION (1)?
ARTICLE III. — est-il nécessaire que i.'on comprenne pour être bienheureux (1)?
ARTICLE IV. — la droiture de volonté est-elle requise four la béatitude (1)?

ARTICLE V. — LE CORPS EST-IL NÉCESSAIRE A LA SOUVERAINE BÉATITUDE DE L'HOMME (2) ?

ARTICLE VI. — LA PERFECTION DU CORPS EST-ELLE NÉCESSAIRE A LA béatitude (3)?

ARTICLE VII. — LES BIENS EXTÉRIEURS SONT-ILS NÉCESSAIRES A LA BÉATITUDE (4)?
ARTICLE VIII. — la société des amis est-elle nécessaire  a  la béatitude ?

QUESTION V. : DE LA MANIÈRE D1 ARRIVER A LA RÉATITUDE.
ARTICLE I. — l'homme peut-il arriver a la béatitude (1)?
ARTICLE II — un homme peut-il être plus heureux qu'un autre (1)?
ARTICLE III. — peut-on posséder la béatitude ici-bas (1)?
ARTICLE IV. — QUAND ON POSSÈDE LA BÉATITUDE PEUT-ON LA PERDRE  (1)?
ARTICLE V. —¦ l'homme peut-il arriver a la béatitude par ses moyens naturels (1)?
ARTICLE VI. — l'homme arrive-t-il a la béatitude par l'action d'une créature supérieure (2) ?
ARTICLE VII. — est-il nécessaire que l'homme ait fait quelques bonnes oeuvres pour qu'il obtienne de dieu la béatitude (1)?
ARTICLE VIII. — tous les hommes désikent-ils la béatitude (2)?

QUESTION VI.: DU VOLONTAIRE ET DE L'INVOLONTAIRE.
ARTICLE I. — le volontaire existe-t-il dans les actes humains (1)?
ARTICLE II. — le volontaire existe-t-il chez les animaux ?

ARTICLE III. — LE VOLONTAIRE PEUT-IL EXISTER SANS AUCUN ACTE (1)?

ARTICLE IV. — PEUT-ON FAIRE VIOLENCE A LA VOLONTÉ (4)?

ARTICLE V. —- LA VIOLENCE PEND-ELLE LES ACTES INVOLONTAIRES (2) ?
ARTICLE VI. — LA CRAINTE PRODUIT - ELLE ABSOLUMENT L'lN VOLONTAIRE (1) ?

ARTICLE VII. —LA CONCUPISCENCE PRODUIT-ELLE L'INVOLONTAIRE (1)?
ARTICLE VIII, - l'ignorance produit-elle l'involontaire (1)?

QUESTION VII. : DES CIRCONSTANCES DES ACTES HUMAINS.
ARTICLE I. — la circonstance est-elle un accident de l'acte humain?
ARTICLE II — les théologiens doivent-ils considérer les circonstances des actes humains (2)?

ARTICLE III. — ARISTOTE ÉNUMÈRE-T-IL CONVENABLEMENT LES CIRCONSTANCES AU TROISIÈME LIVRE DE SA MORALE ?
ARTICLE IV. — les principales circonstances sont-elles celles qui regardent la fin de l'acte et sa substance (3)?

QUESTION VIII. : DE LA VOLONTÉ ET DES CHOSES QU'ELLE EMBRASSE.
Article 1. —  la volonté n'a-t-elle que le bien pour objet (1)?
ARTICLE II. — la volonté n'a-t-elle pour objet que la fin ou si elle a encore pour objets les moyens qui s'y rapportent (1)?

ARTICLE III. — LA VOLONTÉ SE PORTE-T-ELLE PAR UN MÊME ACTE VERS LA FIN ET LES MOYENS?

QUESTION IX. : DU MOTIF DE LA VOLONTÉ.
ARTICLE I. — LA VOLONTÉ EST-ELLE MUE PAR L'INTELLECT ?

ARTICLE II. — LA VOLONTÉ EST-ELLE MUE PAR L'APPÉTIT SENSITIF (2)?
ARTICLE III. — la volonté se meut-elle elle-même (2) ?
ARTICLE IV. — la volonté est-elle mue par un principe extérieur (1)?
ARTICLE V. — les corps célestes peuvent-ils mouvoir la volonté (2) ?
ARTICLE VI. — la volonté n'est-elle mue extérieurement que par dieu (2) ?

QUESTION X. : DE LA MANIÈRE DONT LA VOLONTÉ EST MUE.
ARTICLE I.  — la volonté se porte-t-elle naturellement vers quelque objet (2)?

ARTICLE II — LA VOLONTÉ EST-ELLE MUE NÉCESSAIREMENT PAR SON OBJET (1)?

ARTICLE III.   — LA VOLONTÉ EST-ELLE MUE NÉCESSAIREMENT PAR L'APPÉTIT INFÉRIEUR (1)?

ARTICLE IV. — LA VOLONTÉ EST-ELLE MUE NÉCESSAIREMENT PAR SON MOTEUR EXTÉRIEUR QUI EST DIEU (1)?

QUESTION XI.: DE LA JOUISSANCE CONSIDÉRÉE COMME L'ACTE DE LA VOLONTÉ.
ARTICLE I. — LA JOUISSANCE EST-ELLE UN ACTE DE LA PUISSANCE appétitive (2)?

ARTICLE II. — LA JOUISSANCE NE CONVIENT-ELLE QU'AUX CRÉATURES RAISONNABLES, A I.'EXCLUSION DES ANIMAUX?
ARTICLE III. — la jouissance ne provient-elle que de la fin dernière ?

ARTICLE IV. — LA JOUISSANCE N'A-T-ELLE POUR OBJET QUE LA FIN QU'ON POSSÈDE (1)?

QUESTION XII. : DE L'INTENTION.
ARTICLE I. — l'intention est-elle un acte de l'intellect ou de la volonté ?
ARTICLE II. — l'intention n'a-t-elle pour objet que la fin dernière ?
ARTICLE III. — l'intention peut-elle se porter vers deux odjets a la fois?
ARTICLE IV. — est-ce la. même intention qui regarde la fin et les moyens qui s'y rapportent?
ARTICLE V.—l'intention existe-t-elle chez les animaux?

QUESTION XIII. : DE L'ÉLECTION DES MOYENS.
ARTICLE I. — l'élection est-elle un acte de la volonté ou de la raison ?
ARTICLE II — l'élection existe-t-elle chez les animaux?
ARTICLE III. — l'élection n'a-t-elle pour objet que les moyens, ou bien si elle s'exerce quelquefois sur la fin elle-même ?
ARTICLE IV. — l'élection ne porte-t-elle que sur les choses que nous faisons par nous-mêmes?
ARTICLE V. — l'élection n'a-t-elle pour objet que les choses possibles?
ARTICLE VI. — l'homme choisit-il nécessairement ou librement (1)?

QUESTION XIV : DU CONSEIL QUI PRÉCÈDE L'ÉLECTION.
ARTICLE I. —LE CONSEIL EST-IL UNE RECHERCHE (1)?
ARTICLE II. — le conseil a-t-il pour objet la fin ou seulement les moyens?

ARTICLE III. —LE CONSEIL NE PORTE-T-IL QUE SUR CE QUE NOUS FAISONS?

ARTICLE IV. — LE CONSEIL A-T-IL POUR OBJET TOUT CE QUE NOUS FAISONS ?

ARTICLE V. — LE CONSEIL PROCÈDE-T-IL D'UNE MANIÈRE RÉSOLUTIVE (2)?

ARTICLE VI. — LE CONSEIL EST-IL INDÉFINI DANS SES RECHERCHES?

QUESTION XV. : DU CONSENTEMENT.
ARTICLE I. — LE CONSENTEMENT EST-IL UN ACTE DE LA PUISSANCE APPÉTITIVE OU DE LA PUISSANCE INTELLECTUELLE?
ARTICLE II. — le consentement existe-t-il chez les animaux ?
ARTICLE III. — le consentement a-t-il pour objet la fin ou les movens ?
ARTICLE IV. — n'appartient-il qu'a la partie supérieure de l'ame de CONSENTIR a l'action?

QUESTION XVI. : DE L'USAGE.
ARTICLE I. — l'usage est-il un acte de la volonté (1)?
ARTICLE II. — l'usage existe-t-il dans les animaux?
ARTICLE III. — l'usage peut-il avoir pour objet la fin dernière?
ARTICLE IV. — l'usage précède-t-il l'élection?

QUESTION XVII. : DES ACTES COMMANDÉS PAR LA VOLONTÉ.
ARTICLE I. — le commandement est-il un acte de la raison ou de la volonté?                                          
ARTICLE II. — les animaux ont-ils l'empire sur leurs actions?
ARTICLE III. — l'usage piiécède-t-il le commandement ?

ARTICLE IV. — LE COMMANDEMENT ET L'ACTE COMMANDÉ NE FORMENT-ILS QU'UN SEUL ET MÊME ACTE OU FORMENT-ILS DES ACTES DIFFÉRENTS?
ARTICLE V. — l'acte de la volonté est-il commandé?
ARTICLE VI. — l'acte de la raison est-il commandé ?
ARTICLE VII. — l'acte de l'appétit sensitif est-il commandé?
Article VIII. — l'acte de l'ame végétative est-il commandé ?
ARTICLE IX. — les actes des membres extérieurs sont-ils commandés?

QUESTION XVIII. DE LA BONTÉ ET DE LA MALICE DES ACTES HUMAINS EN GÉNÉRAL.
Article I. — toutes les actions humaines sont-elles bonnes ou y en a-t-il de mauvaises (1)?

ARTICLE II — LES ACTIONS HUMAINES TIRENT-ELLES LEUR BONTÉ OU LEUR MALICE DE LEUR OBJET (3) ?
ARTICLE III. — les actions de l'homme sont-elles bonnes ou mauvaises d'après les circonstances?
ARTICLE IV. — les actions humaines sont-elles bonnes ou mauvaises d'après leur fin (1)?

ARTICLE V. — Y A-T-IL DES ACTIONS BONNES OU MAUVAISES DANS LEUR ESPÈCE (2)?
ARTICLE VI. — l'acte humain tire-t-il de sa fin son espèce de bonté ou de malice?
ARTICLE VII. — l'espèce de bonté qui résulte de la fin est-elle comprise sous l'espèce qui résulte de l'objet comme sous son genre ou réciproquement (6)?

ARTICLE VIII. — Y A-T-IL DES ACTES HUMAINS INDIFFÉRENTS DANS LEUR ESPÈCE (3)?
ARTICLE IX. — y a-t-il des actes indifférents considérés dans l'individu (4)?

ARTICLE X. — LES CHîCONSTANCES CONSTITUENT-ELLES  L'ACTE MORAL  DANS SON ESPÈCE DE BONTÉ OU DE MALICE (1)?
ARTICLE XI. — toute circonstance qui augmente la bonté ou la malice constitue-t-ei.i.e l'acte dans une nouvelle espèce i>f. bien ou de mal (2)?

QUESTION XIX. : DE LA BONTÉ ET DE LA MALICE DE L'ACTE INTÉRIEUR DE LA VOLONTÉ.
ARTICLE I. — LA BONTÉ DE LA VOLONTÉ DÉPEND-ELLE DE SON OBJET (1) ?

ARTICLE II. — LA BONTÉ DE LA VOLONTÉ NE DÉPEND-ELLE QUE DE SON OBJET (1)?

ARTICLE III. — LA BONTÉ DE LA VOLONTÉ DÉPEND-ELLE DE LA RAISON (2)?
ARTICLE IV. — la bonté de la volonté dépend-elle de la loi éternelle (1)?
ARTICLE V. — la volonté qui s'écarte de la raison quand celle-ci se trompe est-elle mauvaise (1)?

ARTICLE   VI. — LA VOLONTÉ CONFORME A LA RAISON ERRONÉE EST-ELLE DONNE ?

ARTICLE  VII. — LA BONTÉ DE LA VOLONTÉ A L'ÉGARD DES MOYENS DÉPEND-ELLE DE LA FIN QU'ELLE SE PROPOSE?
ARTICLE VIII. — LE DEGRÉ DE BONTÉ OU DE MALICE QUI EST DANS LA VOLONTÉ RÉSULTE-T-IL DU DEGRÉ DE BONTÉ OU DE MALICE QUI EST DANS L'iNTENTION (1)?
Article IX. — LA BONTÉ DE LA VOLONTÉ DÉTEND-ELLE DE SA CONFORMITÉ AVEC LA VOLONTÉ DIVINE?
ARTICLE X. — pour que la volonté humaine soit bonne, est-il nécessaire qu'elle soit conforme a la volonté divine a l'égard de l'objet voulu (1)?

QUESTION XX. : DE LA BONTÉ ET DE LA MALICE DES ACTES EXTÉRIEURS.
ARTICLE I. — la bonté ou la malice est-elle dans l'acte intérieur de la volonté avant d'ÈTRE dans l'acte extérieur?

ARTICLE II. — LA BONTÉ OU LA MALICE DE L'ACTE EXTÉRIEUR DÉPEND-ELLE TOUT ENTIÈRE DE LA BONTÉ ET DE LA MALICE DE LA VOLONTÉ?

ARTICLE III. — LA BONTÉ ET LA MALICE DE L'ACTE EXTÉRIEUR ET DE L'ACTE INTÉRIEUR EST-ELLE LA MÊME ?
ARTICLE IV. — l'acte extérieur ajoute-t-il quelque chose a la bonté ou a la malice de l'acte intérieur?
ARTICLE V. — l'événement qui suit ajoute-t-il a la bonté ou a la malice DB l'acte extérieur?

ARTICLE VI. — LE MÊME ACTE EXTÉRIEUR PEUT-IL ÊTRE BON ET MAUVAIS ?

QUESTION XXI. : DES CONSÉQUENCES OU DES EFFETS DES ACTES HUMAINS RELATIVEMENT A LEUR BOÎSTÉ OU A LEUR MALICE.
ARTICLE I. — l"acte humain est-il vertueux ou vicieux selon qu'il est bon ou mauvais?
ARTICLE II — l'acte humain, selon qu'il est bon ou mauvais, est-il louable ou blamable?
ARTICLE III. — l'acte humain est-il méritoire ou déméritoire selon qu'il est bon ou mauvais (2) ?
ARTICLE IV. — l'acte humain est-il méritoire ou déméritoire aux yeux de dieu, selon qu'il est bon ou mauvais (1)?

QUESTION XXII. : DU SUJET DES PASSIONS DE L'AME.
ARTICLE I. — les passions résident-elles dans l'ame (2)?
ARTICLE II — la passion existe-t-elle dans la partie appétitive plus que dans la partie cognitive ?
ARTICLE III. — la passion existe-t-elle plus dans l'appétit sensitif que dans l'appétit intelligentiel qu'on appelle la volonté?

QUESTION XXIII. : DE LA DIFFÉRENCE DES PASSIONS ENTRE ELLES.
ARTICLE I. — les passions qui sont dans l'appétit concupiscible sont-elles différentes de celles qui sont dans l'irascible?
ARTICLE II. — LA CONTRARIÉTÉ DES PASSIONS de l'iRASCIBLE EXISTE-TELLE toujours EN RAISON de l'OPPOSITION du BIEN ET du MAL?

ARTICLE III. — Y A-T-IL UNE PASSION DE L'AME QUI N'AIT PAS SON CONTRAIRE ?
Article IV. — Y A-T-IL DES PASSIONS DE DIFFÉRENTE ESPÈCE QUI RÉSIDENT DANS I A Ml-ME PUISSANCE SANS ÊTRE OPPOSÉES ENTRE ELLES?

QUESTION XXIV. : DU BIEN ET DU MAL QUI EXISTENT DANS LES PASSIONS DE L'AME.
ARTICLE I. — PEUT-ON TROUVER DANS LES PASSIONS DE L'AME UN BIEN ET UN  MAL MORAL ?
ARTICLE II. — toute passion de l'ame est-elle moralement mauvaise (1)?
ARTICLE III. — la passion augmente-t-elle ou diminue-t-elle la bonté ou la malice de l'acte ?
ARTICLE IV. — une passion est-elle bonne ou mauvaise de son espèce?

QUESTION XXV. : DE L'ORDRE RESPECTIF DES PASSIONS.
ARTICLE I. — les passions de l'irascible sont-elles antérieures aux passions du concupiscible ou est-ce le contraire ?
ARTICLE II. — l'amour est-il la première des passions du concupiscible ?
ARTICLE III. — l'espérance est-elle la première des passions de l'irascible?

ARTICLE   IV. — Y A-T-IL  QUATRE PASSIONS PRINCIPALES  :   LA JOIE, LA TRISTESSE, L'ESPERANCE ET LA CRAINTE ?

QUESTION XXVI. : DES PASSIONS DE L'AME EN PARTICULIER ET D'ARORD DE L'AMOUR.
ARTICLE I. — l'amouh est-il dans l'appétit concupiscible?
ARTICLE II. — l'amour est-il une passion?
ARTICLE III. — l'amour est-il la même chose que la dilection?
ARTICLE  IV.   — est-il convenable de distinguer  dans  l'amour l'amour d'amitié et l'amour de concupiscence?

QUESTION XXVII. : DE LA CAUSE DE L'AMOUR.
ARTICLE I. — le bien est-il la selle cause de l'amour?
ARTICLE II. — la connaissance est-elle cause de l'amour (2)?

ARTICLE III. — LA RESSEMBLANCE EST-ELLE CAUSE DE L'AMOUR?

ARTICLE IV.   — Y A-T-IL QUELQUE AUTRE PASSION DE L'AME QUI SOIT CAUSE DE L'AMOUR?
QUESTION XXVIII.: DES  EFFETS   DE   L'AMOUR.
ARTICLE I. — l'union est-elle un effet de l'amour?
ARTICLE II — l'attachement réciproque est-il l'effet de l'amour?
ARTICLE III. — l'extase est-elle l'effet de l'amour?
ARTICLE IV. — le zèle est-il l'effet de l'amour?
ARTICLE V. — l'amouk est-il une passion qui blesse celui qui en est le sujet ?
ARTICLE VI. — l'amour est-il la cause de tout ce que fait celui qui aime (3)?

QUESTION XXIX.: DE LA HAINE.
ARTICLE I. — LE MAL EST-IL LA CAUSE ET L'OBJET DE LA HAINE ?

ARTICLE II — LA HAINE EST-ELLE CAUSÉE PAR L'AMOUR?

ARTICLE III. — LA. HAINE EST-ELLE PLUS FORTE QUE L'AMOUR ?
ARTICLE IV. — peut-on se haïr soi-même?

ARTICLE V. — PEUT-ON HAÏR LA VÉRITÉ?

ARTICLE VI. — PEUT-ON HAÏR QUELQUE CHOSE EN GÉNÉRAL ?

QUESTION XXX. : DE LA CONCUPISCENCE.
ARTICLE I. — la concupiscence n'est-elle que dans l'appétit sensitif ?
ARTICLE II. — la concupiscence est-elle une passion spéciale?
ARTICLE III. — Y a-t-il des concupiscences naturelles et d'autres qui ne le sont pas?
ARTICLE IV. — la concupiscence est-elle infinie?

QUESTION XXXI. : DE LA DÉLECTATION CONSIDÉRÉE EN ELLE-MÊME.
ARTICLE I. — la délectation est-elle une passion?

ARTICLE II. — LA DÉLECTATION EXISTE-T-ELLE DANS LE TEMPS (1)?

ARTICLE III. — LA DÉLECTATION DIFFÈRE-T-ELLE DE LA JOIE ?

ARTICLE IV. — LA DÉLECTATION EXISTE-T-ELLE   DANS L'APPÉTIT INTELLIGENTIEL ?

ARTICLE V. — LES DÉLECTATIONS CORPORELLES ET SENSIBLES SONT-ELLES PLUS GRANDES QUE LES DÉLECTATIONS SPIRITUELLES ET   INTELLIGIBLES ?

ARTICLE VI. — LE PLAISIR QUI RÉSULTE DE L'ATTOUCHEMENT EST-IL PLUS GRAND QUE CELUI QUI RÉSULTE DES AUTRES SENS?
ARTICLE VII — y a-t-il des délectations qui ne soient pas naturelles ?

ARTICLE VIII. — UNE DÉLECTATION PEUT-ELLE ÊTRE CONTRAIRE A UNE AUTRE ?

QUESTION XXXII. : DES CAUSES DE LA DÉLECTATION.
ARTICLE I.— l'opération est-elle la propre cause de la délectation?

ARTICLE II — LE MOUVEMENT EST-IL CAUSE DE LA DÉLECTATION ?
ARTICLE III. — l'espérance et la mémoire sont-elles causes de la délectation ?

ARTICLE IV. — LA TRISTESSE   EST-ELLE CAUSE DE  LA DÉLECTATION?
ARTICLE V. —  les actions des autres sont-elles pour nous une cause de délectation ?
ARTICLE VI. — les bienfaits sont-ils une cause de délectation?

ARTICLE VII. — LA RESSEMBLANCE EST-ELLE CAUSE DE LA DÉLECTATION ?
ARTICLE VIII. — l'admiration est-elle cause de la délectation ?

QUESTION XXXIII. : DES EFFETS DE LA DÉLECTATION.
ARTICLE I. — LA DÉLECTATION DILATE-T-ELLE LE COEUR ?
Article II. — la. délectation produit-elle la soif ou le désir d'elle-même ?

ARTICLE III. — LA DÉLECTATION EMPÊCHE-T-ELLE I.'USAGE DE LA RAISON ?

ARTICLE IV. — LA DÉLECTATION PEUFECTIONNE-T-ELLE L'ACTION?

QUESTION XXXIV. : DE LA BONTÉ ET DE LA MALICE DES DÉLECTATIONS.
ARTICLE 1. — TOUTE DÉLECTATION EST-ELLE MAUVAISE?

ARTICLE II. — TOUTES LES DÉLECTATIONS SONT-ELLES BONNES (1) ?
ARTICLE III. — Y A-T-IL UNE DÉLECTATION QUI SOIT LE BIEN SUmÊME (1) ?

ARTICLE IV. — LA DÉLECTATION EST-ELLE LA MESURE OU LA RÈGLE D'APRÈS LAQUELLE ON JUGE DU BIEN OU DU MAL MORAL (1)?

QUESTION XXXV. : DE LA DOULEUR OU DE LA TRISTESSE CONSIDÉRÉE EN ELLE-MÊME.
ARTICLE I. —la douleur est-elle une passion de l'ame ?

ARTICLE II — LA TRISTESSE EST-ELLE LA MÊME CHOSE QUE LA DOULEUR?

ARTICLE III. — LA TRISTESSE EST-ELLE CONTRAIRE A LA DÉLECTATION?
ARTICLE IV. — toute tristesse est-elle contraire a toute délectation?
ARTICLE V. — y a-t-il une tristesse qui soit contraire a la délectation de la contemplation ?
ARTICLE VI. — doit-on fuir la tristesse plus qu'on ne doit rechercher la délectation?

ARTICLE VII. — LA DOULEUR EXTÉRIEURE EST-ELLE TLUS GRANDE QUE LA DOULEUR INTÉRIEURE ?
ARTICLE VIII. — n'v a-t-il que quatre espèces de tristesse ?

QUESTION XXXVI. : DES CAUSES DE LA TRISTESSE OU DE LA DOULEUR.
ARTICLE I. — la cause de la douleur est-elle le bien qu'on a perdu ou le mal q'on éprouve?

ARTICLE II — LA CONCUPISCENCE EST-ELLE UNE CAUSE DE LA DOULEUR ?

ARTICLE III. — LE DÉSIR DE L'UNITÉ (2) EST-IL UNE CAUSE DE DOULEUR ?
ARTICLE IV. — la puissance a laquelle on ne peut résister est-elle cause de la douleur?

QUESTION XXXVII. : DES EFFETS DE LA DOULEUR OU DE LA TRISTESSE.
ARTICLE I. — la douleur enlève-t-elle la faculté d'apprendre ?

ARTICLE II. — LA PESANTEUR DE L'ESPRIT EST-ELLE IN EFFET DE LA TRISTESSE OU DE LA DOULEUR?

ARTICLE III. — LA TRISTESSE   OU  LA   DOULEUR  AFFAIBLIT-ELLE  TOUTE OPÉRATION ?
ARTICLE IV. — la tristesse nuit-elle plus au corps que les autres passions de l'ame?

QUESTION XXXVIII.: DES REMÈDES DE LA TRISTESSE OU DE LA DOULEUR.
ARTICLE I. — LA DOULEUR OU LA' TRISTESSE   PEUT-ELLE ÊTRE ADOUCIE PAR UNE DÉLECTATION QUELCONQUE ?

ARTICLE II. —  LA  DOULEUR OU LA TRISTESSE EST-ELLE ADOUCIE PAR LES LARMES?

ARTICLE III. — LA DOULEUR ET LA TRISTESSE SONT-ELLES ADOUCIES PAIÎ LA COMMISÉRATION DES AMIS?

ARTICLE IV. — LA DOULEUR ET LA TRISTESSE SONT-ELLES ADOUCIES PAR LA CONTEMPLATION DE LA VÉRITÉ?

ARTICLE V. — LA DOULEUR ET LA TRISTESSE  SONT-ELLES ADOUCIES PAR LE SOMMEIL ET LES BAINS?

QUESTION XXXIX. : DE LA BONTÉ ET DE LA MALICE DE LA TRISTESSE OU DE LA DOULEUR.
ARTICLE I.  — TOUTE TRISTESSE EST-ELLE MAUVAISE?
ARTICLE II — la tristesse peut-elle être un bien honnête ?

ARTICLE III. — LA TRISTESSE PEUT ELLE ÊTRE UN BIEN UTILE?
ARTICLE IV. — la douleur du corps est-elle un souverain mal (2)?
QUESTION XL.
DES PASSIONS DE L'IRASCIBLE ET D1 ABORD DE L'ESPÉRANCE ET DU DÉSESPOIR.
ARTICLE II. — l'espérance existe-t-elle dans la puissance cognitive ou dans la puissance appétitive?
ARTICLE III. — l'espérance se trouve-t-elle dans les animaux?
ARTICLE IV. — le désespoir est-il contraire a l'espérance?
ARTICLE V. — l'expérience est-elle une cause de l'espérance?
ARTICLE VI. — l'espérance est-elle très-ardente dans les jeunes gens et dans les hommes ivres?
ARTICLE VII. — l'espérance est-elle cause de l'amour?
ARTICLE VIII. — l'espérance est-elle plutot utile que nuisible à l'action?

QUESTION XLI.: DE LA CRAINTE CONSIDÉRÉE EN ELLE-MÊME.
ARTICLE I. — La crainte est-elle une passion de l'ame?
ARTICLE II. — la crainte est-elle une passion spéciale?
ARTICLE III. — v a-t-il une crainte qui soit naturelle?
ARTICLE IV. — distingue-t-0n convenablement les différentes espèces de crainte?

QUESTION XLII.
DE L'OBJET DE LA CRAINTE.
ARTICLE I.—est-ce le bien ou le mal qui est l'objet de la crainte?
ARTICLE II. — le mal de la nature est-il l'objet de la crainte?
ARTICLE III. — la crainte a-t-elle pour objet le mal du péché?
ARTICLE IV. — peut-on craindre la peur?
ARTICLE V. — les choses soudaines sont-elles celles qu'on redoute le plus?
ARTICLE VI. — les choses auxquelles il n'y a pas de remède sont-elles celles qu’on redoute le plus?

QUESTION XLIII.
DE LA CAUSE DE LA CRAINTE.
ARTICLE I. — l'amour est-il cause de la crainte?
ARTICLE II. — le défaut de puissance ou de vertu est-il cause de la crainte?

QUESTION XLIV.
DES EFFETS DE LA CRAINTE.
ARTICLE I. — la crainte produit-elle une contraction?
ARTICLE II. — la crainte est-elle une cause de bon conseil ?
ARTICLE III. — la crainte fait-elle trembler?
ARTICLE IV. — la crainte empêche-t-elle l'action ?

QUESTION XLV.
DE L'AUDACE.
ARTICLE I. — l'audace est-elle contraire a la crainte?
ARTICLE II. — l'audace est-elle une conséquence de l'espérance?
ARTICLE III. — y a-t-il des défauts qui soient cause de l'audace ?
ARTICLE IV. — les audacieux sont-ils plus ardents au début qu'a la fin et au coeur du danger?

QUESTION XLVI.
DE LA COLÈRE CONSIDÉRÉE EN ELLE-MÊME.
ARTICLE I. — la colère est-elle une passion spéciale?
ARTICLE II. — l'objet de la colère est-il le bien ou le mal?
ARTICLE III. —la colère existe-t-elle dans l'appétit concupiscible?
ARTICLE IV. — la colère existe-t-elle avec la raison?
ARTICLE V. — la colère est-elle plus naturelle que la concupiscence?
ARTICLE VI. — la colère est-elle pire que la haine?
ARTICLE VII. — la colère ne s'élève-t-elle que contre ceux que regarde la justice?
ARTICLE VIII. — a-t-on distingué convenablement les différentes ESPÈCES de colère?

QUESTION XLVII.
DE LA CAUSE EFFICIENTE DE LA COLÈRE ET DE SES REMÈDES.
ARTICLE I. — le motif de la colère est-il toujours un acte fait contre le sujet qui s'irrite?
ARTICLE II. — le peu d'estime ou le mépris est-il seul un motif de colère?
ARTICLE III. — notre propre supériorité est-elle une cause de notre colère?
ARTICLE IV. — la bassesse de celui qui nous offense est-elle cause que nous nous fachons plus facilement contre lui?

QUESTION XLVIII.
DES EFFETS DE LA COLÈRE.
ARTICLE I. — la colère produit-elle la délectation ou la joie?
ARTICLE II. — est-ce la colère qui excite le plus le bouillonnement du sang dans le coeur?
ARTICLE III. — est-ce la colère qui empêche le plus l'usage de la raison?
ARTICLE IV. — la colère produit-elle plus qu'aucune autre passion la taciturnité ?

QUESTION XLIX.
DES HABITUDES EN GÉNÉRAL, CONSIDÉRÉES PAR RAPPORT A LEUR SUBSTANCE.
ARTICLE I. — l'habitude est-elle une qualité?
ARTICLE II. — l'habitude est-elle une espèce de qualité particulière?
ARTICLE III. — l'habitude implique-t-elle un ordre qui se rapporte a l'acte ?
ARTICLE IV. - est-il nécessaire qu'il y ait des habitudes?

QUESTION L.
DU SUJET DES HABITUDES.
ARTICLE I. — le corps peut-il avoir des habitudes?
ARTICLE II. — l'ame est-elle le sujet de l'habitude selon son essence ou selon sa puissance?
ARTICLE III. — peut-il y avoir quelque habitude dans les puissances de l'âme sensitive ?
ARTICLE IV. — y a-t-il des habitudes dans l'entendement?

ARTICLE V. — Y A-T-IL DANS LA VOLONTÉ QUELQUE HABITUDE?

ARTICLE VI. — LES ANGES ONT-ILS AUSSI DES HABITUDES?

QUESTION LI.
DE LA CAUSE DES HABITUDES CONSIDÉRÉE PAR RAPPORT A LEUR FORMATION.
ARTICLE I. — y a-t-il quelque habitude qui provienne de la nature ?
ARTICLE II. — y a-t-il quelque habitude qui résulte des actes?
ARTICLE III. — un seul acte peut-il produire une habitude?

ARTICLE IV. — Y A-T-IL DANS LES HOMMES DES HABITUDES INFUSES QUI VIENNENT DE DIEU ?

QUESTION LII.
DU DÉVELOPPEMENT DES HABITUDES.
ARTICLE I. — les habitudes augmentent-elles ou se fortifient-elles ?
ARTICLE II. — les habitudes s'augmentent-elles par addition?
ARTICLE III. — tout acte augmente-t-il l'habitude?

QUESTION LIII.
DE LA PERTE ET DE L'AFFAIBLISSEMENT DES HABITUDES.
ARTICLE I. — UNE HABITUDE PEUT-ELLE SE PERDRE ?
ARTICLE II. — une habitude peut-elle s'affaiblir?
ARTICLE III. — les habitudes sont-elles détruites ou affaiblies par la seule cessation de leurs actes ?

QUESTION LIV.
DE LA DISTINCTION DES HABITUDES.
ARTICLE I. — PEUT-IL Y Avoir PLUSIEURS HABITUDES DANS UNE MÊME PUISSANCE ?

ARTICLE II. — LES HABITUDES SE DISTINGUENT-ELLES D'APRÈS LEURS OBJETS (3)?
ARTICLE III. — les habitudes se distinguent-elles d'après le bien et le mal?
ARTICLE IV. — une habitude peut-elle être formée de plusieurs autres ?

QUESTION LV.
DES VERTUS CONSIDÉRÉES PAR RAPPORT A LEURS ESSENCES.
ARTICLE I. — la vertu humaine est-elle une habitude?

ARTICLE II. — LA VERTU HUMAINE EST-ELLE UNE HABITUDE PRATIQUE?
ARTICLE III. — la vertu humaine est-elle une bonne habitude (1)?
ARTICLE IV. — la vertu est-elle convenablement définie?

QUESTION LVI.
DU SUJET DE LA VERTU.
ARTICLE I. — la vertu existe-t-elle dans la puissance de l'âme comme dans son sujet?
ARTICLE II. — une même vertu peut-elle exister dans plusieurs puissances?
ARTICLE III. — l'intellect peut-il être le sujet de la vertu?
ARTICLE IV. — l'irascible et le concupiscible sont-ils le sujet de la vertu?
ARTICLE V. — les PUISSANCES COGNITIVES SENSITIVES SONT-ELLES LE SUJET DE LA VERTU?

ARTICLE VI. — LA VOLONTÉ PEUT-ELLE ÊTRE LE SUJET DE LA VERTU?

QUESTION LVII.
DE LA DISTINCTION DES VERTUS INTELLECTUELLES.
ARTICLE I. — les habitudes intellectuelles spéculatives sont-elles des vertus?
ARTICLE II. — n'y a-t-il que trois habitudes intellectuelles spéculatives : la sagesse, la science et l'intelligence ?
ARTICLE III. — l'art qui est une habitude intellectuelle est - il une vertu ?
ARTICLE IV. — la prudence est-elle une vertu distincte de l'art?

ARTICLE V. — LA PRUDENCE EST-ELLE UNE VERTU NÉCESSAIRE A L'HOMME ?

ARTICLE VI. — LE CONSEIL, LA SAGACITÉ ET LE JUGEMENT SONT-ILS DES VERTUS ASSOCIÉES A LA PRUDENCE?

QUESTION LVIII.
DE CE QUI DISTINGUE LES VERTUS MORALES DES VERTUS INTELLECTUELLES.
ARTICLE I. — toute vertu est-elle morale?
ARTICLE II. — la vertu morale se distingue-t-elle de la vertu intellectuelle?
ARTICLE III. — est-il convenable de diviser la vertu en vertu morale et en vertu intellectuelle ?
ARTICLE IV. — la vertu morale peut-elle exister sans la vertu intellectuelle ?
ARTICLE V. — la vertu intellectuelle PEUT-elle exister sans la vertu morale?

QUESTION LIX.
DE LA DISTINCTION DES VERTUS MORALES SELON LEUR RAPPORT AVEC LES PASSIONS.
ARTICLE I. — la vertu morale est-elle une passion?
ARTICLE II. — la vertu morale est-elle compatible avec la passion?
ARTICLE III. — la vertu morale est-elle compatible avec la tristesse?
ARTICLE IV. — toute vertu morale se rapporte-t-elle aux passions ?
ARTICLE V. — y a-t-1l quelque vertu morale qui puisse exister sans passion?

QUESTION LX.
DE LA DISTINCTION DES VERTUS MORALES ENTRE ELLES.
ARTICLE I. — n'y a-t-il qu'une seule vertu morale?
ARTICLE II. — les vertus morales qui dirigent les opérations se distinguent-elles de celles qui règlent les passions?
ARTICLE III. — n'y a-t-il qu'une seule vertu morale qui se rapporte aux opérations?
ARTICLE IV. — faut-il des vertus morales différentes pour régler des passions diverses?
ARTICLE V. — les vertus morales se distinguent-elles selon les divers objets des passions?

QUESTION LXI.
DES VERTUS CARDINALES.
ARTICLE I. — les vertus morales doivent-elles être appelées cardinales ou principales?
ARTICLE II. — y a-t-il quatre vertus cardinales?
ARTICLE III. — y a-t-il d'autres vertus qu'on doive appeler princi­pales plutôt que celles-la?
ARTICLE IV. — les quatre vertus cardinales diffèrent-elles les unes des autres?
ARTICLE V. — est-il convenable de diviser les vertus cardinales en vertus politiques, épuratoires, épurées et exemplaires?

QUESTION LXII.
DES VERTUS THÉOLOGALES.
ARTICLE I. — y a-t-il des vertus théologales?
ARTICLE II. — les vertus théologales se distinguent-elles des vertus intellectuelles et morales (4)?
ARTICLE III. — est-il convenable de mettre. la foi, l'espérance et la charité au nombre des vertus théologales?
ARTICLE IV. — la foi est-elle avant l'espérance et l'espérance avant la charité (1)?

QUESTION LXIII.
DE LA CAUSE DES VERTUS.
ARTICLE I. — la vertu est-elle produite en nous par la nature (4)?
ARTICLE II. -— la vertu est-elle produite en nous par la réitération des actes ?
ARTICLE III. — y a-t-il des vertus morales qui soient en-nous par infusion (4)?

ARTICLE IV. — LA VERTU ACQUISE PAR LA RÉITÉRATION DE NOS ACTES EST-ELLE PE MÊME ESPÈCE QUE LA VERTU INFUSE?

QUESTION LXIY.
DU MILIEU DES VERTUS.
ARTICLE I. — i.es vertus morales consistent-elles dans un milieu (2)?
ARTICLE II. — le milieu de la vertu morale est-il un milieu réel ou
ARTICLE III. — les vertus intellectuelles consistent-elles dans un milieu ?
ARTICLE IV. — les vertus theologales consistent-elles dans un

QUESTION LXV.
DE LA CONNEXION DES VERTUS.
Article 1. — les vertus morales sont-elles unies entre elles (1)?
ARTICLE II. — les vertus morales peuvent-elles exister sans la charité?
ARTICLE III. — la charité peut-elle exister sans les autres vertus morales(4)?

ARTICLE IV. — LA FOI ET L'ESPÉRANCE PEUVENT-ELLES EXISTER SANS LA CHARITÉ,(1)?
ARTICLE V. — la charité peut-elle exister sans la foi et l'espérance ?

QUESTION LXYI.
DE L'ÉGALITÉ DES VERTUS.
ARTICLE I. — la vertu peut-elle être plus ou moins grande?
ARTICLE II. — toutes les vertus qui existent simultanément dans le même sujet sont-elles égales (2)?
ARTICLE III. — les vertus morales l'emportent-elles sur les vertus
ARTICLE IV. — la justice est-elle la principale de toutes les vertus
ARTICLE V. — la sagesse est-elle la plus grande des vertus intellectuelles?
ARTICLE VI. — la charité est-elle la plus grande des vertus théologales?

QUESTION LXVII.
DE LA DURÉE DES VERTUS APRÈS CETTE VIE.
ARTICLE I. — LES VERTUS MORALES EXISTENT-ELLES ENCORE APRÈS CETTE VIE (2)?
ARTICLE II. — les vertus intellectuelles subsistent-elles après cette vie (4)?
ARTICLE III. — la foi subsiste-t-elle après CETTE vie?
ARTICLE IV. — l'espérance subsiste-t-elle après la mort dans l'état de gloire (2)?
ARTICLE V. — reste-t-il dans la gloire quelque chose de la foi ou de l'espérance?
ARTICLE VI.— la charité scbsiste-t-elle dans la gloire après cette vie (3).

QUESTION LXVIII.
DES DONS.
ARTICLE I. — les dons diffèrent-ils des vertus.
ARTICLE II — les dons sont-ils nécessaires a l'homme pour i.e salut?
ARTICLE III. — les dons de l'esprit-saint sont-ils des habitudes (1)?
ARTICLE IV. — les sept dons de l'esprit-saint sont-ils convenable­ment énumérés?
ARTICLE V. — les dons de l'esprit-saint sont-ils unis indivisiblement (2)?
ARTICLE VI. — les dons du saint-esprit subsistent-ils dans le ciel (2)?
ARTICLE VII. — LA DIGNITÉ DES DONS EST-ELLE SELON L'ORDRE SUIVI r A R IS AÏE DANS LEUR ÉNUMÉRATION (Is. Xl) (1)?
ARTICLE VIII. — les vertus sont-elles préférables aux dons?

QUESTION LXIX.
DES BÉATITUDES.
ARTICLE I. — les béatitudes se distinguent-elles des vertus et des
ARTICLE II — les récompenses qu'on attribue aux béatitudes appartiennent-elles a cette vie?
ARTICLE III. — les béatitudes sont-elles convenablement énumérées (2)?
ARTICLE IV. — les récompenses des béatitudes sont-elles convenablement

QUESTION LXX.
DES FRUITS DE L'ESPRIT-SAINT (1).
ARTICLE I. — les fruits de l'esprit-saint désignés par saint paul (Gal v) sont-ii.s des actes?
ARTICLE II. — les fruits diffèrent-ils des béatitudes?
ARTICLE III. — les fruits sont-ils convenablement énumérés par l'apôtre (1)?
ARTICLE IV. — les fruits de l'esprit-saint sont-ils contraires aux oeuvres de la chair (4)?

QUESTION LXXI.
DES VICES ET DES PÉCHÉS CONSIDÉRÉS EN EUX-MÊMES.
ARTICLE I. — le vice est-il contraire a la vertu (1)?
ARTICLE II. — le vice est-il contre nature (1)?
ARTICLE III. — le vice est-il pire que l'acte vicieux (1)?
ARTICLE IV. — le péché peut-il exister simultanément avec la vertu ?
ARTICLE V. — dans tout riícnú £\ a-t-ii. un acte ?
ARTICLE VI. — est-il convenable de définir le péché, une parole, une action, ou un désir contraire a la loi éternelle (2)?

QUESTION LXXII.
DE LA DISTINCTION DES PÉCHÉS.
ARTICLE I. — les pécués diffèrent-ils spécifiquement d'après leurs
ARTICLE IL — est-il convenable de distinguer les féciiés spirituels des péchés charnels (3)?
ARTICLE III. —les péciiés se distinguent-ils spécifiquement d'après
ARTICLE IV. — est-il convenable de distinguer trois sortes de péché : l'un contre dieu, l'autre contre soi-même, et le troisième contre le prochain?
ARTICLE V. — la division des péchés qui repose sur la peine en diversifie-t-elle l'espèce?
ARTICLE VI. — le péché de commission et le péché d'omission sont-ils d'une espèce différente?
ARTICLE VII. — EST-IL CONVENABLE DE DISTINGUER LE PÉCIIÉ DU COEUR, DE LA BOUCHE ET DE L'OEUVRE (4) ?
ARTICLE VIII. — l'excès et le défaut diversifient-ils l'espèce du
ARTICLE IX. — les péchés changent-ils d'espèces selon les différentes circonstances (3)?

QUESTION LXXIII.
ARTICLE I. — tous les péchés sont-ils connexes (3)?
ARTICLE II. — tous les péchés sont-ils égaux (2)?
ARTICLE III. — la gravité des péchés existe-t-elle d'après leurs
ARTICLE IV. — la gravité des péchés diffère-t-elle selon la dignité des vertus auxquelles ils sont opposés (2) ?
ARTICLE V. — les péchés charnels sont-ils moins graves que les péchés spirituels (4)?

ARTICLE VI. — LA GRAVITÉ DES PÉCHÉS SE CONSIDÈRE-T-ELLE D'APRÈS
LEUR CAUSE?

ARTICLE VII. — LES CIRCONSTANCES AGGRAVENT-ELLES LE PÉCIIÉ (I)?
ARTICLE VIII. — la gravité du péché est-elle augmentée selon l'étendue du préjudice qu'il cause?
ARTICLE IX. — le péché s'aggrave-t-il d'après la condition de la personne contre laquelle on le commet?
ARTICLE X. — la grandeur de la personne qui pèche aggrave-t-elle le péché (I) ?

QUESTION LXXI Y.
DU SUJET DES PÉCHÉS.
ARTICLE I. — LA VOLONTÉ EST-ELLE LE SUJET DU PÉCHÉ (1)?
ARTICLE II. — la volonté seule est-elle le sujet du péché (2)?
ARTICLE III. — le péché peut-il exister dans la partie sensitive?
ARTICLE IV. — le péché mortel peut-il exister dans la sensualité?
ARTICLE V. — le péché peut-il exister dans la raison?
ARTICLE VI. — le péché de la délectation morose existe-t-il dans la
ARTICLE VII. — le consentement a l'acte est-il un péché qui existe dans la raison supérieure?
ARTICLE VIII. — le consentement a la délectation est-il un péché
ARTICLE IX. — le péché véniel peut-il exister dans la raison supérieure selon qu'elle dirige les puissances inférieures?

ARTICLE X. — LE PÉCHÉ VÉNIEL PEUT-IL EXISTER DANS LA RAISON SUPÉRIEURE CONSIDÉRÉE EN ELLE-MÊME?

QUESTION LXXV.
des causes des péchés en général.
ARTICLE I. — LE PÉCHE A-T-IL UNE CAUSE (2)?
ARTICLE II. — le péché a-t-1l une cause intérieure?
ARTICLE III. — i.e péché a-t-il une cause extérieure (4)?
ARTICLE I. — l'ignorance peut-elle être cause nu péciié (1)?
ARTICLE II. — l'ignorance est-elle un péché?
ARTICLE III. — l'ignorance excuse-t-elle totalement le péché?
ARTICLE IV. — l'ignorance diminue-t-elle le téciié?

QUESTION LXXVII.
de la cause du péché de la part de l'appétit sensitif.
ARTICLE I. — la volonté est-elle mue par la passion de l'appétit sensitif?
ARTICLE II. — la passion peut-elle vaincre la raison et la faire agir contrairement a sa science?
ARTICLE III. — doit-on dire que le péché qui est l'effet de la passion est un péché d'infirmité (2)?
ARTICLE IV. — l'amour de soi est-il le principe de tout péché (3)?
ARTICLE V. — est-il convenable d'établir ainsi les causes du péché: la concupiscence de la chair, la concupiscence des yeux et l'orgueil de la vie?
ARTICLE VI. — la passion diminue-t-elle le péché?
ARTICLE VII. — la l'assion excuse-t-elle totalement du péché?
ARTICLE VIII. — le péché qui est l'effet de la passion peut-il être mortel?

QUESTION LXXVIII.
DE LA MALICE CONSIDÉRÉE COMME CAUSE DU PÉCHÉ.
ARTICLE I. — pèche-t-on positivement par malice?
ARTICLE II. — quiconque pèche par habitude pèche-t-il par malice?
ARTICLE III. — CELUI QUI PÈCHE PAR MALICE PÈCHE-T-IL PAR HABITUDE?
ARTICLE IV. — celui qui pèche par malice pèche-t-il plus grièvement

QUESTION LXXÍX.
DES CAUSES EXTÉRIEURES DU PÉCHÉ.
ARTICLE I. — dieu est-ii. cause du péché (I)?
ARTICLE II. — dieu est-il cause de l'acte du péché (1)?
ARTICLE III. — dieu est-il cause de l'aveuglement et de l'endur­cissement?
ARTICLE IV. — l'aveuglement et l'endurcissement se rapportent-ils

QUESTION LXXX.
DE LA CAUSE DU PÉCHÉ PAR RAPPORT AU DÉMON.
ARTICLE I. — le diable est-il par rapport a l'homme la cause directe
ARTICLE II. — le diable teut-il tenter l'homme en le poussant au
ARTICLE III. — LE DIABLE PEUT-IL NÉCESSAIREMENT CONTRAINDRE quelqu'un

A PÉCHER ?
ARTICLE IV. — tous les péchés pes hommes proviennent-ils de la

QUESTION LXXXT.
DE LA CAUSE DU PÉCHÉ PAR RAPPORT A L'HOMME.
ARTICLE I. — le premier pégiié du premier homme s'est-il transmis originellement a ses descendants (2)?
ARTICLE II. — les autres péchés du premier homme ou des parents les plus proches passent-ils A leurs descendants (1)?
ARTICLE III. — le péché de notre premier père est-il passé originairement dans tous les hommes (1)?
ARTICLE IV. — si un homme était formé miraculeusement de chair
ARTICLE V. — si adam n'eut pas péché, mais qu'ève fut tombée, leurs enfants auraient-ils contracté le péché originel (i)?

QUESTION LXXXII.
DU PÉCHÉ ORIGINEL CONSIDÉRÉ QUANT A SON ESSENCE.
ARTICLE I. — le péché originel est-il une habitude (2)?
ARTICLE II. — y a-t-il dans un même homme plusieurs péchés originels (1) ?
ARTICLE III. — le péché originel est-il la concupiscence?
ARTICLE IV. — le péciié originel existe-t-il également dans tous les

QUESTION LXXXIII.
DU SUJET DU PÉCHÉ ORIGINEL.
ARTICLE I. — le péché originel existe-t-il dans la chair plus que
ARTICLE II. — le péché originel existe-t-il dans l'essence de l'ame avant d'être dans ses facultés (4)?
ARTICLE III. — le péché originel souille-t-il la volonté avant de souiller les autres puissances?
ARTICLE IV. — la puissance générative, l'appétit concupiscible et le tact sont-ils plus souillés que les autres puissances de l'ame ?

QUESTION LXXXIV.
DE LA CAUSE DU PÉCHÉ SELON QU'UN PÉCHÉ EST LA CAUSE D'UN AUTRE.
ARTICLE I. — la cupidité est-elle la racine de tous les péchés (1)?
ARTICLE II. — l'orgueil est-il le commencement de tout péché (2)?
ARTICLE III. — outre l'orgueil et l'avarice, y a-t-il d'autres péchés
ARTICLE IV. — a-t-on raison de distinguer sept vices capitaux (2)?

QUESTION LXXXV.
DES EFFETS DU PÉCHÉ.
ARTICLE I. — le péché DIMINUE-t-1l le bien de la nature ?
ARTICLE II. — tout le bien de la nature humaine peut-il être détruit
ARTICLE III. — peut-on dire que les blessures que la nature a reçues par suite du péciié sont l'infirmité , l'ignorance, la malice et la con­cupiscence (1)?
ARTICLE IV. — la privation du mode, de l'espèce et de l'ordre est-elle un effet du péché?
ARTICLE V. — la mort et les autres défauts corporels sont-ils les
ARTICLE VI. — la mout et les autres défauts sont-ils naturels

QUESTION LXXXVI.
DE LA TACHE DU PÉCHÉ.
ARTICLE I. — le péché produit-il dans l'ame une taciie (3)?
ARTICLE II. — la taciie subsiste-t-elle dans l'ame après l'acte

QUESTION LXXXYIÍ.
DE LA PEINE DUE AU PÉCHÉ.
ARTICLE I. — le péché est-il cause qu'on mérite d'ètre uni?
ARTICLE II. — un péché peut-il être la peine d'un autre péché (2)?
ARTICLE III. — un péché mérite-t-il une peine éternelle (5) ?
ARTICLE IV. — le péché mérite-t-il une l'eine infinie en quantité (1)?
ARTICLE V. — tout péché mérite-t-il une peine éternelle (2)?
ARTICLE VI. — APRÈS LE PÉCHÉ MÉRITE-T-ON ENCORE LA PEINE (2)?
ARTICLE 7 : Toute peine est-elle infligée pour un péché?
ARTICLE VIII. — quelqu'un est-il puni pour le péché d'un autre?

QUESTION LXXXVIII.
DU PÉCHÉ VÉNIEL ET DU PÉCHÉ MORTEL.
ARTICLE I. — est-il convenable de distinguer le péché véniel du péché mortel (1)?
ARTICLE II. — le péché mortel et le péché véniel sont-ils d'un genre
ARTICLE III. — le péché véniel est-il une disposition au péché mortel?
ARTICLE IV. — le péché véniel peut-il devenir mortel ?
ARTICLE V. — la circonstance peut-elle d'un péché véniel faire un
ARTICLE VI. — un péché mortel peut-il devenir véniel (1)?

QUESTION LXXXIX.
DU PÉCHÉ VÉNIEL CONSIDÉRÉ EN LUI-MÊME.
ARTICLE I. — le péché véniel produit-il une taciie dans l'ame?
ARTICLE II. — les péchés sont-ils convenablement désignés i>ak le BOIS, LE FOIN ET LA PAILLE (2j?
ARTICLE III. — l'homme dans l'état d'innocence aurait-il pu pécher véniellement (2)?
ARTICLE IV. — un ange bon ou mauvais peut-il pécher véniellement (2) ?
ARTICLE V. — les premiers mouvements de la sensibilité dans les infidèles sont-ils des péciiés mortels?
ARTICLE VI. — le péché véniel pourrait-il se trouver dans une personne qui n'aurait que le péché originel?

QUESTION XC.
DES LOIS.
ARTICLE I. — la loi est-elle une chose qui appartienne a la raison (1)?
ARTICLE II. — la loi a-t-elle toujours pour fin le bien général (1)?
ARTICLE III. — la raison de chaque individu peut-elle faire une loi (1)?
ARTICLE IV. — la promulgation est-elle de l'essence de la loi (2)?

QUESTION XCI.
DE LA DIVERSITÉ DES LOIS.
ARTICLE I. — y A-T-IL une loi éternelle (1)?
ARTICLE II. — y a-t-il une loi naturelle (2)?
ARTICLE III. — y a-t-il une loi humaine (3)?
ARTICLE IV. — était-il nécessaire qu'll y eut une loi divine (1) ?
ARTICLE V. — n'y a-t-il qu'une seule loi divine (2)?
ARTICLE VI. — y a-t-il une loi de concupiscence (1)?
1826

QUESTION XCII.
DES EFFETS DE LA LOI.
ARTICLE I. — la loi a-t-elle pour effet de rendre les hommes bons (2)?
ARTICLE II. — les actes de la loi sont-ils convenablement déterminés (1)?

QUESTION XCIII.
DE LA LOI ÉTERNELLE.
ARTICLE I. — la loi éternelle est-elle la raison souveraine qui existe en dieu?
ARTICLE II. — la loi éternelle est-elle connue de tout le monde?
ARTICLE III – Toute loi vient-elle de la loi éternelle ?
ARTICLE IV. — les choses nécessaires et éternelles sont-elles soumises a la loi éternelle (4)?
ARTICLE V. — les choses naturelles et contingentes sont-elles soumises a la loi éternelle (3)?
ARTICLE VI. — toutes les cuoses humaines sont-elles soumises a la loi éternelle?

QUESTION XCIV.
DE LA LOI NATURELLE.
ARTICLE I. — la loi naturelle est-elle une habitude (1)?
ARTICLE II — la loi naturelle renferme-t-elle plusieurs préceptes ou si elle n'en renferme qu'un seul?
ARTICLE III. — tous les actes des vertus appartiennent-ils a la loi de nature?
ARTICLE IV. — la loi naturelle est-elle une a l'égard de tous les hommes ?
ARTICLE V. — la loi naturelle peut-elle changer?
ARTICLE VI. — la loi naturelle peut-elle être effacée du coeur de l'homme?

QUESTION XCV.
DE LA LOI HUMAINE.
ARTICLE I. — était-il utile que les hommes fissent des lois (2) ?

ARTICLE II. — TOUTE LOI HUMAINE VIENT-ELLE DE LA LOI NATURELLE?
ARTICLE III. — saint isidore décrit-il convenablement les qualités que doit avoir la loi positive (2)?
ARTICLE IV. — saint isidore d1vise-t-il convenablement les lois humaines?

QUESTION XCV1.
DE LA PUISSANCE DE LA LOI HUMAINE.
ARTICLE I. — la loi humaine doit-elle être êtarlie pour des choses générales plutot que pour des choses particulières (4) ?
ARTICLE II. — APPARTIENT-IL A LA LOI HUMAINE D'EMPÊCHER TOUS LES VICES (1)?
ARTICLE III. — la loi humaine commande-t-elle les actes de toutes les vertus?
ARTICLE IV. — la loi humaine oelige-t-elle au fou de la conscience (s) ?
ARTICLE V. — tous les hommes sont-ils soumis a la loi (1)?
ARTICLE VI. — est-il permis a celui qui est soumis a la loi d'agir contrairement aux termes de la loi?

QUESTION XCVII.
DU CHANGEMENT DES LOIS.
ARTICLE I. — la loi humaine doit-elle être changée de quelque manière (1)?
ARTICLE II. — doit-on toujours changer la loi humaine quand il se présente quelque chose de mieux (2) ?
ARTICLE III. — la coutume peut-elle avoir force de loi?
ARTICLE IV. — ceux qui sont a la tète d'une nation peuvent-ils dispenser des lois humaines ?
QUESTION 98 — LA LOI ANCIENNE EN ELLE-MÊME

ARTICLE I — La loi ancienne était-elle bonne ?
ARTICLE II. — la loi ancienne est-elle venue de dieu (1)?
ARTICLE III. — la loi ancienne a-t-elle été donnée par l'intermédiaire des anges (1)?
ARTICLE IV. — la loi ancienne n'a-t-elle du être donnée qu'au peuple juif (2)?
ARTICLE V. — tous les hommes étaient-ils obligés d'observer la loi ancienne (2)?
ARTICLE VI. — la loi ancienne a-t-elle été donnée convenablement au temps de moïse (4)?

QUESTION XCIX.
DES PRÉCEPTES DE LA LOI ANCIENNE.
ARTICLE I. — la loi ancienne ne renfermait-elle qu'un seul précepte?
ARTICLE II. — la loi ancienne renferme-t-elle des précettes moraux?
ARTICLE III.—la loi ancienne contient-elle des préceptes cérémoniels, indépendamment des préceptes moraux?
ARTICLE IV. — indépendamment des préceptes moraux et cérémoniels y a-t-il encore des préceptes judiciels?

QUESTION C.
DES PRÉCEPTES MORAUX DE L'ANCIENNE LOI.
ARTICLE I. — tous les préceptes moraux appartiennent-ils a la loi naturelle ?
ARTICLE II. — les préceptes moraux prescrivent-ils tous les actes de vertu?
ARTICLE III. — tous les préceptes moraux de l'ancienne loi reviennent-ils aux dix préceptes du décalogue ?
ARTICLE IV. — les préceptes du décalogue sont-ils convenablement distingués ?
ARTICLE V. — i.es préceptes du décalogue sont-ils convenablement énumérés?
ARTICLE VI. — les dix préceptes du décalogue sont-ils convenablement ordonnés entre eux?
ARTICLE VII. —les préceptes du décalogue ont-ils été convenablement prescrits (2)?
ARTICLE VIII.— peut-on dispenser des préceptes du décalogue (1)?
ARTICLE IX. — le mode de la vertu tombe-t-il sous le précepte de la loi?
ARTICLE X. — le mode de la charité tombe-t-il sous le précepte de la loi divine?

ARTICLE XI. — LES AUTRES PRÉCEPTES MORAUX QUE LA LOI RENFERME OUTRE LE DÉCALOGUE SONT-ILS CONVENABLEMENT DISTINGUÉS (2)?
ARTICLE XII. — les préceptes moraux de l'ancienne loi justifiaient-ils?

QUESTION CI.
DES PRÉCEPTES CÉRÉMONIELS CONSIDÉRÉS EN EUX-MÊMES.
ARTICLE I. — la nature des préceptes cérémoniels consiste-t-elle en ce qu'ils appartiennent au culte de dieu (1) ?
ARTICLE II. — les préceptes cérémoniels sont-ils figuratifs (1)?
ARTICLE III. — fallait-il qu'il y eut beaucoup de préceptes cérémoniels?
ARTICLE IV.-les cérémonies de l'ancienne loi sont-elles convenablement divisées en sacrifices, sacrements, choses sacrées et observances (1) ?

QUESTION CII.
DES CAUSES DES PRÉCEPTES CÉRÉMONIELS.
ARTICLE I. — les préceptes cérémoniels ont-ils une cause (1)?
ARTICLE II. — les préceptes cérémoniels ont-ils une cause littérale ou seulement figurative?
ARTICLE III. — peut-on assigner une raison convenable des cérémonies qui appartiennent aux sacrifices (3) ?
ARTICLE IV. — peut-on assigner une raison certaine des cérémonies qui appartiennent aux choses sacrées?
ARTICLE V. — peut-on assigner une cause convenable aux sacrements de l'ancienne loi?
ARTICLE VI. — les observances cérémonielles ont-elles eu une cause raisonnable?

QUESTION CIII.
DE LA DURÉE DES PRÉCEPTES CÉRÉMONIELS.
ARTICLE I. — les cérémonies de la loi ont-elles existé avant la loi elle-même ?
ARTICLE II. — les cérémonies de la loi ancienne ont-elles eu la vertu de justifier pendant que la loi a duré (2)?
ARTICLE III. — les cérémonies de la loi ancienne ont-elles cessé a l'arrivée du christ (1)?
ARTICLE IV. — depuis la passion du christ peut-on observer les cérémonies légales sans péché mortel (1)?

QUESTION CIV.
DES PRÉCEPTES JUDICIELS.
ARTICLE I.—la nature des préceptes judiciels consiste-t-elle en ce qu'ils se rapportent au prochain?
ARTICLE II. — les préceptes judiciels sont-ils figuratifs (2)?
2082
ARTICLE III. — les préceptes judiciels de l'ancienne loi étaient-ils pour jamais obligatoires?
2083
ARTICLE IV. — les préceptes judiciels peuvent-ils être divisés d'une manière certaine (1)?

QUESTION CV.
DE LA RAISON DES PRÉCEPTES JUDICIELS.
ARTICLE I. — la loi ancienne a-t-elle convenablement réglé ce qui regarde les princes?
ARTICLE II. — LES PRÉCEPTES JUDICIELS ONT-ILS ÉTÉ CONVENABLEMENT INSTITUÉS QUANT A LA MANIÈRE DE VIVRE DU PEUPLE (2)?
ARTICLE III. — les préceptes judiciels ont-ils été convenablement établis a l'égard des étrangers?
ARTICLE IV. — la loi ancienne a-t-elle établi des préceptes convenables a l'égard de la vie domestique?

QUESTION CVI.
DE LA LOI ÉVANGÉLIQUE, QU'ON APPELLE LA LOI NOUVELLE, CONSIDÉRÉE EN ELLE-MÊME.
ARTICLE I. — la loi nouvelle est-elle une loi écrite (2)?
ARTICLE II. — la loi nouvelle justifie-t-elle (1)?
ARTICLE IV. — la loi nouvelle doit-elle durer jusqu'a la fin du monde (3) ?
QUESTION 107 — LES RAPPORTS DE LA LOI NOUVELLE AVEC LA LOI ANCIENNE

Article 1 — La loi nouvelle diffère-t-elle de la loi ancienne ?
ARTICLE II. — la loi nouvelle accomplît-elle la loi ancienne (1)'
ARTICLE III. — la loi nouvelle est-elle renfermée dans la loi ancienne (3)?
ARTICLE IV. — la loi nouvelle est-elle plus onéreuse que la loi ancienne?

QUESTION CVIII.
DES CHOSES QUE LA LOI NOUVELLE RENFERME.
ARTICLE I. — la loi nouvelle doit-elle commander ou défendre certains actes extérieurs (3)?
ARTICLE II. — la loi nouvelle a-t-elle suffisamment réglé les actes extérieurs?
ARTICLE III. — La loi nouvelle a-t-elle suffisamment réglé nos actes intérieurs (2)?
ARTICLE IV. — est-il convenable que dans la loi nouvelle il y ait des conseils particuliers qui soient proposés (2)?

QUESTION CIX.
DU PRINCIPE EXTÉRIEUR DES ACTES HUMAINS QUI CONSISTE DANS LA GRACE DE DIEU (1).
ARTICLE I. — l'homme peut-il sans la grâce connaître quelque vérité (2)?
ARTICLE II. — l'homme peut-il vouloir et faire le bien sans la grâce (2)?
ARTICLE III. — l'homme peut-il aimer dieu par-dessus toutes choses sans la grâce par ses seules forces naturelles (2)?
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ARTICLE IV. — l'homme peut-il sans la grâce accomplir par ses moyens naturels les préceptes de la loi (1)?
ARTICLE V. — l'homme peut-il mériter la vie éternelle sans la grâce (3)?
ARTICLE VI. — l'homme peut-il se préparer lui-même a la grâce par lui-même sans le secours extérieur de la grâce (3) ?
ARTICLE VII. — l'homme peut-il sortir du péché sans le secours de la grâce (2)?
ARTICLE VIII. — l'homme sans la grâce peut-il ne pas pécher (1)?
ARTICLE IX. —celui qui est déjà en possession de la grâce peut-il par lui-même opérer le bien et éviter le péché, sans le secours d'une autre grâce (2)?
ARTICLE X. — l'homme qui est en état de grâce a-t-il besoin du secours de la grace pour persévérer (3)?
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QUESTION CX.
DE L'ESSENCE DE LA GRACE.
ARTICLE I. — la grâce met-elle quelque chose dans l'âme (2)?
ARTICLE II. — LA GRACE EST-ELLE UNE QUALITÉ DE I.'AME (2)?
ARTICLE III.— la grâce est-elle la même chose que la vertu (1)?
ARTICLE IV. — la grâce est-elle dans l'essence de l'âme comme dans son sujet ou si elle est dans une de ses puissances (4)?

QUESTION CXI.
DE LA DIVISION DE LA GRACE.
ARTICLE I. — est-ii. convenable de diviser la grâce en grâce sanctifiante et en grâce gratuitement donnée (1) ?
ARTICLE II — EST-IL CONVENABLE DE DIVISER LA GRACE EN GRACE OPÉRANTE ET EN GRACE COOPÉRANTE (2)?
ARTICLE III. — est-il convenable de diviser la grâce en grâce prévenante et subséquente (3)?
ARTICLE IV. — la grâce gratuitement donnée est-elle convenablement divisée par saint paul (4)?
ARTICLE V. — la grâce gratuitement donnée est-elle plus noble que la grâce sanctifiante (1)?

QUESTION CXII.
DE LA CAUSE DE LA GRACE.
ARTICLE I. — n'y a-t-il que dieu qui soit cause de la grâce (1)?
ARTICLE II. — là grâce exige-t-elle une préparation et une disposition de la part de l'homme (2)?
ARTICLE III. — la grâce est-elle accordée nécessairement a celui qui s'y prépare, et qui fait ce qui est en son pouvoir (1)?
ARTICLE IV. — la grâce est-elle plus grande dans l'un que dans l'autre (2) ?
ARTICLE V. — l'iiomme peut-il savoir qu'il a la grâce (2)?

QUESTION CXIII.
DES EFFETS DE LA. GRACE.
ARTICLE I. — la justification de l'impie est-elle la rémission des péchés (1)?
ARTICLE II. — l'infusion de la grâce est-elle nécessaire pour la rémission des péchés qui est la justification de l'impie (3) ?
ARTICLE III. — le mouvement du libre arbitre est-il nécessaire pour la justification de l’âme (1)?
ARTICLE IV. — LA justification de l'impie exige-t-elle le mouvement de la foi (1) ?
ARTICLE V. — la justification de l'impie exige-t-elle un acte ou un mouvement de son libre arbitre contre le péché (2)?
ARTICLE VI. — doit-on compter la rémission des péchés parmi les choses nécessaires a la justification de l'impie (2) ?
ARTICLE VII. — LA JUSTIFICATION DE L'IMPIE SE PRODUIT-ELLE INSTANTANÉMENT OU SUCCESSIVEMENT (1) ?
ARTICLE VIII. — l'infusion de la grâce est-elle dans l'ordre de la mature la première DES ciioses requises pour la justification DE l'impie (2)?
ARTICLE IX. — LA JUSTIFICATION DIÎ L'IMPIE EST-ELLE LA PLUS GRANDE OEUVRE DE DIEU (2)?
ARTICLE X. — LA JUSTIFICATION DE LIMPIE EST-ELLE UNE OEUVRE MIRACULEUSE (1)?

QUESTION CXIV.
DU MÉRITE QUI EST L'EFFET DE LA GRACE COOPÉRANTE.
ARTICLE I. — l'homme peut-il mériter de dieu quelque chose (2)?
ARTICLE II. — PEUT-ON SANS LA GRACE MÉRITER LA VIE ÉTERNELLE (2)?
ARTICLE III. — l'homme qui est en état de grâce peut-il mériter la vie éternelle ex condigno (2)?
ARTICLE IV. — la grâce est-elle le principe du mérite plutot par la charité que par les autres vertus (1)?
ARTICLE V. — l'iiomme peut-il mériter pour lui-même la première GRACE \B(2)?
ARTICLE VI. — l'iiomme peut-il mériter pour un autre la première grace \B(3)?
ARTICLE VII. — l'homme peut-il mériter pour lui d'être relevé de son péché après qu'il est tombé (2)
ARTICLE VIII. — l'homme peut-il mériter une augmentation de la grâce ou de la charité (3) ?
ARTICLE IX. — l'homme peut-il mériter la persévérance (1)?
ARTICLE X. — les biens temporels sont-ils l'objet i)u mérite?

FIN DU TROISIÈME VOLUME.

Version
Latin