II-II (Drioux 1852)
Le Second volume de la seconde partie de la Somme de Théologie, "Secunda Secundae Summae Theologiae", est en trois sections: 1. les vertus théologales (1-46) : la foi (1-16), l'espérance (17-22) et la charité (23-46) ; 2. les vertus cardinales (47-170) : la prudence (47-56), la justice (57-122), la force (123-140), la tempérance (141-170) ; 3. les charismes et les états de vie (171-189) : les charisme de prophétie (171-174), le ravissement (175), le charisme des langues (176), le charisme de la parole de sagesse ou de science (177), le charisme des miracles (178), vie active et vie contemplative (179-182), offices et états (183-189).

Index


TOME QUATRIÈME.

PLAN DE CETTE DEUXIÈME SECTION.

PROLOGUE.
QUESTION I.
DE LA FOI.
ARTICLE I. — l'objet de la foi est-il la vérité première (1)?
ARTICLE II. — l'objet de la foi est-il quelque chose de complexe a la manière de tout ce qui fait l'objet d'une proposition (3)?
ARTICLE III. — la foi peut-elle se rapporter a une chose fausse (2)?
ARTICLE IV. — l'objet de la foi peut-il être une chose que l'on voit  (2)?
ARTICLE V. — les choses qui sont de foi peuvent-elles être du domaine de la science (3) ?
ARTICLE VI. — doit-on diviser en articles les choses qui sont de foi (2) ?
ARTICLE VII. — les articles de foi se sont-ils augmentés par la succession des temps (1)?
ARTICLE VIII. — les articles de foi sont-ils convenablement énumérés?
ARTICLE IX. — les articles de foi sont-ils convenablement rédigés dans le symbole (3)?
ARTICLE X. — appartient-il au souverain pontife de dresser un symbole de foi (3)?
QUESTION II. de l'acte de foi.
ARTICLE I. — croire est-ce penser une chose en lui donnant son assentiment (2)?
ARTICLE II. — les actes de foi sont-ils convenablement distingués de cette manière : croire à dieu , croire dieu et croire en dieu (2)?
ARTICLE III. — est-il nécessaire au salut de croire quelque chose qui soit au-dessus de la raison (5)?
Article IV. — EST-IL NÉCESSAIRE DE CROIRE LES CHOSES QUE LA RAISON NATURELLE PEUT DÉMONTRER (1)?
ARTICLE V. — l'homme est-il tenu à croire quelque chose explicitement (2)?
ARTICLE VI. — tous les hommes sont-ils tenus également à avoir une foi explicite (2)?
ARTICLE VII. —la foi explicite au mystère de l'incarnation du christ est-elle de nécessité de salut pour tous (1)?
ARTICLE VIII. — est-il nécessaire au salut de croire explicitement la trinité (4)?
ARTICLE IX. — l'acte de foi est-il une chose méritoire (2)?
ARTICLE X. — La raison qui nous porte à croire les choses qui sont de foi diminue-t-elle le mérite de la foi (3) ?

QUESTION III.
DE L'ACTE EXTÉRIEUR DE LA FOI.
ARTICLE I. — la confession extérieure est-elle un acte de foi (1)?
ARTICLE II. — La confession de la foi est-elle nécessaire au salut (4)?

QUESTION IV.
DE LA VERTU DE LA FOI.
 ARTICLE I. — PEUT-ON DÉFINIR AINSI LA FOI : LA FOI EST LE FONDEMENT DES CHOSES QUE L'ON DOIT ESPÉRER ET UNE PLEINE CONVICTION DE CELLES QU'ON NE VOIT POINT (1)?
ARTICLE II. — la foi existe-t-elle dans l'entendement comme dans son sujet (2)?
 ARTICLE III. — la charité est-elle la forme de la foi (4)?
ARTICLE IV. — la foi informe peut-elle devenir la foi formée ou réciproquement (4)?
ARTICLE V. — la foi est-elle une vertu (1)?
ARTICLE VI. — la vertu de la foi est-elle une (2)?
ARTICLE VII. — la foi est-elle la première de toutes les vertus (2)?
ARTICLE VIII. — la foi est-elle plus certaine que la science et que les autres vertus intellectuelles (3) ?

QUESTION V.
DE CEUX QUI ONT LA FOI.
ARTICLE I. — l'ange et l'homme ont-ils eu la foi dans leur état primitif (1)? •
ARTICLE II. — les démons ont-ils la. foi?
 ARTICLE III. — celui qui ne croit pas un article de foi peut-il avoir la foi informe a l'égard des autres (7)?
ARTICLE IV. — la foi peut-elle être plus grande dans un individu que dans un autre (2)?

QUESTION VI.
DE LA CAUSE DE LA FOI.
ARTICLE I. — i.a foi nous est-elle infuse par dieu (1)?
ARTICLE II. — i.a foi informe est –elle un don de dieu (1)?

QUESTION VII.
DES EFFETS DE LA FOI.
ARTICLE I. — la crainte est-elle l'effet de la foi?
ARTICLE II. — la purification du coeur est-elle un effet de la foi?

QUESTION VIII.
DU DON D'INTELLIGENCE.
ARTICLE I. — l'intelligence est-elle un don de l'esprit-saint (4)?
ARTICLE II. — le don d'intelligence peut-il exister simultanément avec la foi?
ARTICLE III.— le i>on d'intelligence est-il spéculatif exclusivement, ou est-il encore pratique?
ARTICLE IV. — le don d'intelligence est-il dans tous ceux qui ont la grâce (4)?
ARTICLE V. — le don d'intelligence existe-t-il dans ceux qui n'ont pas la grâce sanctifiante?
ARTICLE VI. — le don d'intelligence se distingue-t-il des autres dons ?
ARTICLE VII. — la sixième béatitude répond-elle au don d'intelligence?
ARTICLE VIII. — parmi les fruits la foi répond-elle au don d'intelligence ?

QUESTION IX.
DU DON DE SCIENCE.
ARTICLE I. — la science est-elle un don ?
ARTICLE II. — le don de science a-t-il pour objet les choses divines (4)?
ARTICLE III. — \2LA SCIENCE\0 \2EN TANT\0 Q\2UE\0 don, est-elle une science pratique (2)?
ARTICLE IV. — la troisième béatitude répond-elle au don de science (1)?

QUESTION X.
DE L'INFIDÉLITÉ EN GÉNÉRAL.
ARTICLE I. — l'infidélité est-elle un péché (2) ?
ARTICLE II. — l'infidélité existe-t-elle dans l'intelligence comme dans \Bson sujet\b (4)?
ARTICLE III. — l'infidélité est-elle le plus grand des péchés (1)?
ARTICLE IV. — toute action D'un infidèle est-elle un péché (1)?
ARTICLE V. — Y-a-t-il plusieurs espèces d'infidélité (2) ?
ARTICLE VI. — l'infidélité des païens est-elle pire que les autres (1)?
ARTICLE VII. — doit-on discuter publiquement avec les infidèles?
ARTICLE VIII. — doit-on forcer les infidèles a croire (2)?
ARTICLE IX. — peut-on communiquer avec les infidèles?
ARTICLE X. — LES INFIDELES PEUVENT-ILS AVOIR JURIDICTION OU PUISSANCE
SUR LES FIDÈLES (6)?
ARTICLE XI. — doit-on tolérer les rites ou les cérémonies des infidèles (3)?
 ARTICLE XII. — doit-on baptiser les enfants des juifs et des autres infideles malgré leurs parents (4)?

QUESTION XI.
DE L'HÉRÉSIE.
ARTICLE I. — l'hérésie est-elle une espèce d'infidélité (1).?
ARTICLE II. — l'hérésie a-t-elle pour matière propre les choses qui
ARTICLE III. — doit-on tolérer les hérétiques (5) ?
ARTICLE IV. — l'éguse doit-elle recevoir ceux qui renoncent a

QUESTION XII.
DE L'APOSTASIE.
ARTICLE I — l'apostasie appartient-elle a l'infidélité?
 ARTICLE II. — un prince perd-il par l'apostasie sa puissance sur ses sujets, de telle sorte que ceux-ci ne soient plus tenus de lui obéir (2)?

QUESTION XIII.,
DU BLASPHÈME EN GÉNÉRAL.
ARTICLE I. le BLASPHÈME est-il contraire a la confession de la foi?
ARTICLE II. — le blasphème est-il toujours un péché mortel?
ARTICLE III — le blasphème est-il le plus grand péché?
ARTICLE IV — les damnés blasphèment-ils?

QUESTION XIV.
DU BLASPHÈME CONTRE L'ESPRIT-SAINT.
ARTICLE I. — le péché contre l'esprit-saint est-il le même que celui qu'on commet avec une malice affectée?
ARTICLE II. — est-il convenable de distinguer six espèces de péciié contre
ARTICLE III. — le l'éciié contre l'esprit-saint est-il irrémissible (4)?
ARTICLE IV. — l'homme peut-il tout d'abord pécher contre l'esprit-saint?

QUESTION XV.
DES VICES OPPOSÉS A LA SCIENCE ET A L'INTELLIGENCE.
ARTICLE I- — l'aveuglement de l'esprit est-il un péché?
ARTICLE II. — la stupidité du sens est-elle un autre péché que l'aveuglement de l'esprit?
ARTICLE III. — l'aveuglement de l'esprit et la stupidité du sens viennent-ils des péchés charnels?

QUESTION XVI.
DES PRÉCEPTES DE LA FOI, DE LA SCIENCE, ET DE L'INTELLIGENCE.
ARTICLE I. — dans l'ancienne loi devait-il y avoir des préceptes a l'égahd de la foi?
ARTICLE II. — était-il convenable qu'll y eut dans l'ancienne loi des préceptes qui se rapportent a la science et a l'intelligence ?

QUESTION XVII.
DE L'ESPÉRANCE CONSIDÉRÉE EN ELLE-MÊME.
ARTICLE I. — l'espérance est-elle une vertu (2)?
ARTICLE II. — la béatitude éternelle est-elle l'objet propre de l'espérance (2) ?
ARTICLE III. — peut-on espérer pour un autre la béatitude éternelle (3)?
ARTICLE IV. — l'homme peut-il espérer dans son semblable (3)?
ARTICLE V. — l'espérance est-elle une vertu théologale (3)?
ARTICLE VI. — l'espérance est-elle une vertu distincte des autres vertus théologales?
ARTICLE VII. — l'espérance précède-t-elle la foi (4)?
ARTICLE VIII. — la. charité est-elle antérieure a l'espérance (2)?

QUESTION XVIII.
DU SUJET DE L'ESPÉRANCE.
 ARTICLE I. — l'espérance existe-t-elle dans la volonté comme dans
ARTICLE II. — l'espérance existe-t-elle dans les bienheureux (3)?
ARTICLE III. — l'espérance existe-t-elle dans les damnés (4) ?
ARTICLE IV. — l'espérance des fideles est-elle certaine (4)?

QUESTION XIX.
DU DON DE CRAINTE.
ARTICLE I. — PEUT-ON CRAINDRE DIEU?
 ARTICLE II. — la. crainte est-elle convenablement divisée en crainte filiale, initiale, servile et mondaine (1)?
ARTICLE III. — la crainte mondaine est-elle toujours mauvaise (2)?
ARTICLE IV. — la crainte servile est-elle bonne (I)?
ARTICLE V. — la crainte servile est-elle substantiellement la même que la crainte filiale (4)?
ARTICLE VI. — la crainte servile demeure-t-elle en nous avec la charité (2)?
ARTICLE VII. — LA CRAINTE EST-ELLE LE COMMENCEMENT DE LA SAGESSE (5)?
ARTICLE VIII. — la crainte initiale diffère-t-elle substantiellement de la crainte filiale?
ARTICLE IX. — la crainte est-elle un don de l'esprit-saint?
ARTICLE X. — la crainte diminue-t-elle a mesure que la charité augmente?
ARTICLE XI. — la crainte subsiste-t-elle dans i.e ciel?
ARTICLE XII. — la pauvreté d'esprit est-elle la béatitude oui répond au don de crainte (1)?

QUESTION XX.
DU DÉSESPOIR.
ARTICLE I. — le désespoir est-il un péché (S) ?
ARTICLE II. — le désespoir peut-il exister sans l'infidélité (2)?
ARTICLE III. — le désespoir est-il le plus grand des péchés?
ARTICLE IV. — le désespoir vient-il du dégoût (1) ?
ARTICLE V. — la présomption est-eli.e plus contraire a la crainte qu'a l'espérance (3)?
ARTICLE VI. — LA PRÉSOMPTION EST-ELLE PRODUITE PAR LA VAINE GLOIRE (3)?

QUESTION XXII.
DES PRÉCEPTES QUI SE RAPPORTENT A L'ESPÉRANCE ET A LA CRAINTE.
 ARTICLE I. — était-il à propos d'établir quelque précepte à l'égard de l'espérance?
ARTICLE II. — ÉTAIT-il a PROPOS Qu'lL y EUT QUELQUE PRÉCEPTE a L'ÉGARD de la crainte (4) ?

QUESTION XXIII.
DE LA CHARITÉ CONSIDÉRÉE EN ELLE-MÊME.
ARTICLE I. — la charité est-elle l'amitié (1)?
ARTICLE II.—la charité est-elle une chose créée dans l'âme (4)?
ARTICLE III. — la charité est-elle une vertu?
ARTICLE IV. — la charité est-elle une vertu spéciale :
ARTICLE VI. — la charité est-elle la plus excellente des vertus?
ARTICLE VII. — peut-il y avoir quelque vertu véritable sans la charité (3)?
ARTICLE VIII. — la charité est-elle la forme des vertus?

QUESTION XXIV.
DU SUJET DE LA CHARITÉ.
ARTICLE I. — LA VOLONTÉ EST-ELLE LE SUJET DE LA CHARITÉ?
ARTICLE II. — la charité est-elle produite ex nous par infusion (2) ?
ARTICLE III. — LA CHARITÉ EST-ELLE INFUSE SELON LA CAPACITÉ DES FACULTÉS NATURELLES (3)?
ARTICLE IV. — la charité peut-elle s'accroître (2)?
ARTICLE V. —la charité s'acckoit-elle par addition?
ARTICLE VI. — LA CHARITÉ EST-ELLE AUGMENTÉE EN NOUS PAR CHACUN DE SES ACTES (3)?
ARTICLE VII — la ciiaiuté peut-elle s'accroître indéfiniment (3)?
ARTICLE VIII. — la charité peut-elle être parfaite ici-bas (2) ?
ARTICLE IX. — est-il convenable de distinguer dans la charité trois degrés : le commencement, le progrès et la perfection?
ARTICLE X. — La charité peut-elle diminuer (3)?
ARTICLE XI. — PEUT-ON PERDRE LA CHARITÉ QUAND ON L'A UNE FOIS POSSÉDÉE (1)?
ARTICLE XII. — perd-on la charité par un seul péché mortel (1)?

QUESTION XXV.
DE L'OBJET DE LA CHARITÉ.
ARTICLE I. — l'amour de la charité s'arrête-t-il a dieu ou s'étend-il au prochain?
ARTICLE II — peut-on aimer par charité la charité elle-même?
ARTICLE III. — doit-on aimer par charité les créatures irraisonnables ?
ARTICLE IV. — l'homme doit-il s'aimer lui-même par charité?
ARTICLE V. — l'homme doit-il aimer son corps par charité (3) ?
ARTICLE VI. — doit-on aimer les pécheurs par charité?
ARTICLE VII. — LES PÉCHEURS s'AIMENT-ILS EUX-MÊMES?
ARTICLE VIII. — est-ce une nécessité de la charité qu'on aime ses ennemis (3)?
ARTICLE IX. — est-il nécessaire au salut qu'on témoigne a un ennemi par des signes et par des effets l'amour qu'on a pour lui?
ARTICLE X. — devons-nous aimer les anges par charité?
ARTICLE XI. — devons-nous aimer les démons par charité (I)?
ARTICLE XII. — est-il convenable de compter quatre choses qui doivent être aimées par charité : dieu, le prochain, notre corps et nous-mêmes (1)?

QUESTION XXVI.
L'ORDRE DE LA CHARITÉ.
ARTICLE I. — y A-T-IL DANS LA CHARITÉ UN ORDRE A ORSERVER (4) ?
ARTICLE II.— doit-on aimer dieu plus que le prochain?
ARTICLE III. — l'homme doit-il aimer dieu par charité plus que lui-même (1)?
ARTICLE IV. — l'homme doit-il s'aimer lui-même par charité plus que le prochain?
ARTICLE V. — l'homme doit-il plus aimer le prochain que son propre corps?
ARTICLE VI. — dans le prochain y a-t-il des personnes que nous devons aimer plus que d'autres?
ARTICLE VII. — devons-nous aimer nos propres parents plus que ceux qui
ARTICLE VIII. — devons-nous aimer davantage celui qui nous est le plus \Bétroitement uni par les liens du sang ?
ARTICLE IX.— l'homme doit-il aimer par charité son fils plus que son père?
ARTICLE X. — l'homme doit-il aimer sa mère plus que son père?
ARTICLE XI. — L’homme doit-il aimer son épouse plus que son père et sa mère (3)?
ARTICLE XII. — l'homme doit-il aimer son bienfaiteur plus que celui à qui il accorde ses bienfaits (5) ?
ARTICLE XIII. —l'ordre de la charité subsiste-t-il dans le ciel?

QUESTION XXVII.
DE L'ACTE PRINCIPAL DE LA CHARITÉ QUI EST LA DILECTION.
ARTICLE I. — est-il plus propre a la charité d'être aimée que d'aimer?
ARTICLE II. — l'amour considéré comme l'acte de la charité est-il la même chose que la bienveillance (1)?
ARTICLE III. — doit-on aimer dieu par charité pour lui-même?
ARTICLE IV. — peut-on aimer dieu immédiatement en cette vie (5) ?
ARTICLE V. — pouvons-nous aimer dieu pleinement et totalement (1) ?
ARTICLE VI. — doit-il y avoir dans l'amour divin une certaine mesure ?
ARTICLE VII. — est-il plus méritoire d'aimer son ennemi que son ami?
ARTICLE VIII. — est-il plus méritoire d'aimer le prochain que d'aimer dieu (5)?

QUESTION XXVIII.
DE LA JOIE.
ARTICLE I. — la joie est-elle en nous un effet de la charité ?
ARTICLE II. — la joie spirituelle qui résulte de la charité est-elle susceptible d'être mélangée de tristesse?
ARTICLE III. — la joie spirituelle qui résulte de la charité peut-elle être en nous pleine et entière?
ARTICLE IV. — la joie est-elle une vertu?

QUESTION XXIX.
DE LA PAIX.
ARTICLE I. — la paix est-elle la même chose que la concorde?
ARTICLE II.  — tous les êtres désirent-ils la paix?
ARTICLE III. — la paix est-elle le propre effet de la charité ?
ARTICLE IV. — la paix est-elle une vertu (2)?

QUESTION XXX.
DE LA MISÉRICORDE.
ARTICLE I. — le mal est-il le motif propre de la miséricorde?
ARTICLE II. — ce qui nous manque est-il la cause de la compassion que nous avons pour les misères d'autrui?
ARTICLE III. — la miséricorde est-elle une vertu?
ARTICLE IV. — la miséricorde est-elle la plus grande des vertus?

QUESTION XXXI.
DE LA BIENFAISANCE.
ARTICLE I. — la bienfaisance est-elle un acte de charité?
ARTICLE II. — faut-il faire du bien à tous les hommes?
ARTICLE IV. — LA BIENFAISANCE EST-ELLE UNE VERTU SPÉCIALE

QUESTION XXXII.
DE L'AUMONE.
ARTICLE I. — est-ce un acte de charité que de faire l'aumône?
ARTICLE II. — est-il convenable de distinguer divers genres d'aumônes?
ARTICLE III. — les aumônes corporelles sont-elles préférables aux aumônes spirituelles (4)?
ARTICLE  IV  - Les aumônes corporelles produisent-elles un effet spirituel ?
ARTICLE V. — est-il de précepte de faire l'aumône ?
ARTICLE VI. — QUEL EST CELUI QUI DOIT FAIRE L'AUMONE AVEC SON NÉCESSAIRE ?
 ARTICLE VII.— peut-on faire l'aumône avec des biens injustement acquis?
ARTICLE VIII. — celui qui se trouve sous la puissance d'un autre peut-il faire l'aumône ?
ARTICLE IX. — devons-nous faire l'aumône de préférence a ceux qui nous sont les plus proches?
ARTICLE X. — doit-on donner beaucoup quand on fait l'aumône?

QUESTION XXXIII.
DE LA CORRECTION FRATERNELLE.
ARTICLE I. — la correction fraternelle est-elle un acte de charité?
ARTICLE II. — LA CORRECTION FRATERNELLE EST-ELLE DE PRÉCEPTE ?
ARTICLE III. — la correction fraternelle n'appartient-elle qu'aux supérieurs ?
ARTICLE IV. — est-on tenu de reprendre son supérieur?
ARTICLE V. — un pécheur doit-il reprendre celui qui pèche?
ARTICLE VI. — doit-on s'abstenir de corriger les autres dans la crainte qu'ils n'en deviennent pires?
ARTICLE VII. — dans la correction fraternelle est-il de nécessité de précepte que l'admonition secrète précède la dénonciation (2)?
ARTICLE VIII. — la production des témoins doit-elle précéder la dénonciation publique?

QUESTION XXXIV.
DE LA HAINE.
ARTICLE I. — peut-on avoir de la haine contre dieu ?
ARTICLE II. — La haine de dieu est-elle le plus grand des péchés?
ARTICLE III. — toute haine du prochain est-elle un péché?
ARTICLE IV. — la haine du prochain est-elle le plus grave des péchés qu'on commette contre lui?
ARTICLE V. — la haine est-elle un vice capital ?
ARTICLE VI.—la haine vient-elle de l'envie?

QUESTION XXXV.
DU DÉGOÛT DES CHOSES DIVINES.
ARTICLE I. — LE DÉGOÛT EST-IL UN PÉCHÉ (1)?
ARTICLE II. — le dégoût est-il un vice spécial?
ARTICLE III. — LE DEGOUT EST-IL UN PÉCHÉ MORTEL?
ARTICLE IV. — le dégoût est-il un vice capital (2)?

QUESTION XXXVI.
DE L'ENVIE.
ARTICLE I. — l'envie est-elle la tristesse?
ARTICLE II. — l'envie est-elle en péché?
ARTICLE III. — l'envie est-elle un péché mortel?
ARTICLE IV. — l'envie est-elle un vice capital?

QUESTION XXXVII.
DE LA DISCORDE QUI EST OPPOSÉE A LA PAIX.
ARTICLE I. — la discorde est-elle un péché?
ARTICLE II. — la discorde est-elle fille de la vaine gloire?

QUESTION XXXVIII.
DE LA CONTENTION.
ARTICLE I. — la contention est-elle un péché mortel?
ARTICLE II. —la contention est-elle fille de la vaine gloire?

QUESTION XXXIX.
DU SCHISME.
ARTICLE I. — le schisme est-il un péché spécial (2) ?
 ARTICLE II. — le schisme est-il un péché plus grave que l'infidélité?
ARTICLE III. — LES SCHISMATIQUES ONT-ILS DES POUVOIRS?
 ARTICLE IV. — l'excommunication est-elle une peine qui convienne aux schismatiques (4)?

QUESTION XL.
DE LA GUERRE.
ARTICLE I. — est-ce toujours un péché de faire la guerre (1)?
ARTICLE II. — est-il permis aux clercs et aux évêques de faire la guerre (3)?
ARTICLE III. — dans la guerre est-il permis de tendre des embûches?
ARTICLE IV. — est-il permis de combattre les jours de fête (4)?

QUESTION XLI.
DE LA QUERELLE.
ARTICLE I. — LA QUERELLE EST-ELLE TOUJOURS UN PÉCHÉ?
ARTICLE II. — la querelle vient-elle de la colère?

QUESTION XLII.
DE LA SÉDITION QUI EST CONTRAIRE A LA PAIX.
ARTICLE I. — la sédition est-elle un péché spécial distinct des autres?
ARTICLE II. — la sédition est-elle toujours un péché mortel?

QUESTION XLIII.
DU SCANDALE.
 ARTICLE I. — doit-on définir le scandale : Une parole ou un acte moins \Idroit qu'il ne devrait être, et qui devient une occasion de ruine spirituelle pour les autres\i (2) ?
ARTICLE II. — le scandale est-il un péché (5) ?
ARTICLE III. — le scandale est-il un péché spécial ?
ARTICLE IV. — le scandale est-il un péché mortel?
ARTICLE V. — le scandale passif peut-il tomber sur ceux qui sont parfaits ?
 ARTICLE VI. — le scandale actif peut-il se rencontrer dans ceux qui sont parfaits?
ARTICLE VII. — devons-nous négliger quelques biens spirituels par crainte du scandale?
ARTICLE VIII. — devons-nous abandonner nos biens temporels à cause du scandale?

QUESTION XLIV.
DES PRÉCEPTES DE LA CHARITÉ.
ARTICLE I. — devait-il y avoir quelque précepte à l'égard de la charité?
ARTICLE II. — a-t-on du établir deux préceptes à l'égard de la charité?
ARTICLE III. — est-ce assez de deux préceptes à l'égard de la charité?
ARTICLE IV. — est-il convenable d'ordonner qu'on aime Dieu de tout son coeur ?
ARTICLE V. — A ces paroles : « Vous aimerez le seigneur votre Dieu de tout votre coeur, » est-il convenable d'ajouter : « et de toute votre âme, et de toute votre force (3)? »
 ARTICLE VI. — le précepte de l'amour de dieu peut-il être accompli en cette vie?
ARTICLE VII. — est-il convenable qu'il y ait un précepte qui nous ordonne d'aimer notre prochain (2)?
ARTICLE VIII. — l'ordre de charité tombe-t-il sous le précepte?

QUESTION XLV.
DU DON DE SAGESSE.
ARTICLE I. — doit-on compter la sagesse parmi les dons de l'esprit-saint?
 ARTICLE II. — La sagesse existe-t-elle dans l'intellect comme dans son sujet?
 ARTICLE III. — la sagesse est-elle exclusivement spéculative ou si elle est encore pratique?
ARTICLE IV. — La sagesse peut-elle exister sans la grâce et avec le péché mortel?
ARTICLE V. — la sagesse existe-t-elle dans tous ceux qui sont en état de grâce?
ARTICLE VI. — la septième béatitude répond-elle au don de sagesse?

QUESTION XLVI.
DE LA FOLIE QUI EST OPPOSÉE A LA SAGESSE.
ARTICLE I. — la folie est-elle opposée à la sagesse?
ARTICLE II. — La folie est-elle un péché?
ARTICLE III. — la folie vient-elle de la luxure?

QUESTION XLVII.
DE LA PRUDENCE CONSIDÉRÉE EN ELLE-MÊME.
ARTICLE I. — la prudence existe-t-elle dans la puissance cognitive ou dans la puissance appétitive?
ARTICLE II. — La prudence n'appartient-elle qu'à la raison pratique ou si elle appartient aussi à la raison spéculative (1)?
ARTICLE III. — la prudence peut-elle connaître les choses particulières?
ARTICLE IV. — la prudence est-elle une vertu?
ARTICLE V. — la prudence est-elle une vertu spéciale?
ARTICLE VI. — La prudence prédétermine-t-elle aux vertus morales leur fin?
ARTICLE VII. — appartient-il à la prudence de trouver le milieu dans lequel doivent se maintenir les vertus morales?
ARTICLE VIII. — LE COMMANDEMENT EST-IL L'ACTE PRINCIPAL DE LA PRUDENCE?
ARTICLE IX. — la sollicitude appartient-elle a la prudence?
ARTICLE X. — LA PRUDENCE s'ÉTEND-ELLE AU GOUVERNEMENT DE LA MULTITUDE ?
ARTICLE XI. — la prudence qui se rapporte au bien particulier est-elle de la même espèce que celle qui se rapporte au bien général?
ARTICLE XII. — LA PRUDENCE EXISTE-T-ELLE DANS LES SUJETS OU SEULEMENT DANS LES PRINCES?
ARTICLE XIII. — LA PRUDENCE PEUT-ELLE EXISTER DANS LES PÉCHEURS?
ARTICLE XIV. — la prudence existe-t-elle dans tous ceux qui ont la grâce?
ARTICLE XV. — la. prudence nous vient-elle de la nature?
ARTICLE XVI. — peut-on perdre la prudence par l'oubli?

QUESTION XLVIII.
DES PARTIES DE LA PRUDENCE.
ARTICLE UNIQUE. — est-il convenable de distinguer dans la prudence trois parties?

QUESTION XLIX.
DE CHACUNE DES PARTIES INTÉGRANTES DE LA PRUDENCE.
ARTICLE I. — la mémoire est-elle une partie de la prudence (3)?
ARTICLE II. — l'intelligence est-elle une partie de la prudence?
ARTICLE III. — doit-on faire de la docilité une partie de la prudence?
ARTICLE IV. — la vivacité de l'esprit (1) est-elle une partie de la prudence?
ARTICLE V. — la raison fait-elle partie de la prudence?
ARTICLE VI. — doit-on considérer la prévoyance comme une partie de la prudence (1)?
ARTICLE VII. — LA CIRCONSPECTION PEUT-ELLE ÊTRE UNE PARTIE DE LA PRUDENCE (2)?
 ARTICLE VIII. — la précaution doit-elle être considérée comme une partie de la prudence (2) ?

QUESTION L.
DES PARTIES SUBJECTIVES DE LA PRUDENCE.
ARTICLE I. — doit-on considérer l'art de régner comme une espèce de prudence (1)?
ARTICLE II. — la politique est-elle avec raison considérée comme une partie de la prudence (3)?
ARTICLE III. — doit-on considérer l'économique comme une espèce de prudence (2)?
ARTICLE IV. — doit-on considérer la science militaire comme une espèce de prudence?

QUESTION LI.
DES VERTUS QUI SONT UNIES A LA PRUDENCE.
ARTICLE I. — le bon conseil est-il une vertu?
ARTICLE II. — LA VERTU DU BON CONSEIL EST-ELLE DISTINCTE DE LA PRUDENCE?
ARTICLE III. — LE BON SENS EST-il UNE VERTU (2)?
ARTICLE IV. — le jugement est-il une vertu spéciale (4)?

QUESTION LU.
DU DON DE CONSEIL.
ARTICLE 1. — doit-on mettre le conseil parmi les dons de l'esprit-saint ?
ARTICLE II. — le don de conseil répond-ii. a la verti! de prudence (3)?
ARTICLE III. — le don de conseil existe-t-il dans le ciel?
ARTICLE IV. — la cinquième béatitude, qui a pour objet la miséricorde, correspond-elle au don de conseil?

QUESTION LIII.
DES VICES OPPOSÉS A LA PRUDENCE ET D'ABORD DE L'IMPRUDENCE.
ARTICLE I. — l'imprudence est-elle un péché (3) ?
ARTICLE II. — l'imprudence est-elle un péché spécial?
ARTICLE III. — la précipitation est-elle un péché que l'imprudence renferme?
ARTICLE IV. — l'inconsidération est-elle un péché spécial compris sous l'imprudence (2)?
ARTICLE V. — l'inconstance est-elle un vice compris sous l'imprudence (2)?
ARTICLE VI. — les vices précédents proviennent-ils de la luxure ?

QUESTION LIY.
DE LA NÉGLIGENCE.
ARTICLE I. — la négligence est-elle un péché spécial (4) ?
ARTICLE II. — la négligence est-elle contraire à la prudence (2)?
ARTICLE III. — la négligence peut-elle être un péché mortel?

QUESTION LY.
DES VICES OPPOSÉS A LA PRUDENCE SELON LA RESSEMBLANCE.
ARTICLE I. — la prudence de la chair est-elle un péché?
ARTICLE II. — la prudence de la chair est-elle un péché mortel?
ARTICLE III. — l'astuce est-elle un péché spécial?
ARTICLE IV. — le dol est-il un péché qui appartienne à l'astuce?
ARTICLE V. — LA FRAUDE APPARTIENT-ELLE A L'ASTUCE ?
ARTICLE VI. — est-il permis de prendre soin des choses temporelles?
ARTICLE VII. — doit-on s'inquiéter de l'avenir (4)?
ARTICLE VIII. — tous ces vices viennent-ils de l'avarice?

QUESTION LVI.
DES PRÉCEPTES QUI REGARDENT LA PRUDENCE.
 ARTICLE I. — devait-il y avoir dans le décalogue un précepte à l'égard de la prudence?
 ARTICLE II. — ÉTAIT-IL CONVENABLE QU'IL Y EUT DANS L'ANCIENNE LOI DES PRÉCEPTES POUB DÉFENDRE LES VICES OPPOSÉS A LA PRUDENCE?

QUESTION LVII.
DU DROIT.
ARTICLE I. — LE DROIT EST-IL L'OBJET DE LA JUSTICE?
ARTICLE II.  Le droit est-il convenablement divisé en droit naturel et en droit positif?
ARTICLE III. — LE DROIT DES GENS EST-IL LE MÊME QUE LE DROIT NATUREL ?
ARTICLE IV. — doit-on spécialement distinguer le droit du seigneur et le droit du père (5)?

QUESTION LVIII.
DE LA JUSTICE.
ARTICLE I. — est-il convenable de définir la justice : la volonté constante et perpétuelle de rendre à chacun ce qui lui revient (1)?
ARTICLE II. — la justice se rapporte-t-elle toujours à une personne étrangère ?
ARTICLE III. — La justice est-elle une vertu (2)?
ARTICLE IV. — la justice existe-t-elle dans la volonté comme dans son sujet (2)?
ARTICLE V. — la justice est-elle une vertu générale?
ARTICLE VI. — la justice générale est-elle essentiellement la même chose que toute vertu?
ARTICLE VII. — y a-t-il une justice particulière indépendamment de la justice générale?
ARTICLE VIII. — la justice particulière a-t-elle une matière spéciale (5)?
ARTICLE IX. — La justice a-t-elle pour objet les passions?
ARTICLE X. — le milieu de la justice est-il le milieu de la chose?
ARTICLE XI. — l'acte de la justice consiste-t-il à rendre à chacun le sien ?
ARTICLE XII. — la justice l'emporte-t-elle sur toutes les vertus morales?

QUESTION LIX.
DE L'INJUSTICE.
ARTICLE I. — L'INJUSTICE EST-ELLE UN VICE SPÉCIAL?
ARTICLE II. — dit-on qu'un individu est injuste parce qu'il fait une injustice?
ARTICLE III. — peut-on subir volontairement une injustice (I)?
ARTICLE IV. — celui qui fait une injustice pèche-t-il mortellement?

QUESTION LX.
DU JUGEMENT.
ARTICLE I. — le jugement est-il un acte de justice?
ARTICLE II. — est-il permis de juger (1)?
ARTICLE III. — le jugement qui vient d'un soupçon est-il illicite (2)?
ARTICLE IV. — les choses douteuses doivent-elles être interprétées dans le meilleur sens?
ARTICLE V. — doit-on toujours juger d'après les lois écrites?
ARTICLE VI. — le jugement usurpé est-il mauvais?

QUESTION LXI.
DES PARTIES DE LA JUSTICE.
ARTICLE I. — est-il convenable de distinguer deux espèces de justice, la justice commutative et la justice distributive ?
ARTICLE II. — le milieu s'entend-il de la même manière dans la justice distributive et dans la justice commutative.
ARTICLE III. — La matière de ces deux espèces de justice est-elle différente?
ARTICLE IV. — Est-il juste absolument que l'on souffre soi-même ce que l'on a fait souffrir aux autres (3)?

QUESTION LXII.
DE LA RESTITUTION.
ARTICLE I. — La restitution est-elle un acte de la justice commutative?
ARTICLE II. — Est-il de nécessité de salut qu'on restitue ce qu'on a dérobé (3)?
ARTICLE III. — Suffit-il de restituer uniquement ce que l'on a pris injustement ?
ARTICLE IV. — Doit-on restituer ce qu'on n'a pas pris?
ARTICLE V. — faut-il toujours restituer à celui dont on a reçu quelque chose?
ARTICLE VI. — Celui qui a reçu est-il toujours tenu de restituer?
ARTICLE VII. — Ceux qui n'ont pas reçu sont-ils tenus à restituer?
ARTICLE VIII. — est-on tenu de restituer immédiatement ou si l'on peut différer la restitution?

QUESTION LXIII.
DE L'ACCEPTION DES PERSONNES.
ARTICLE I. — L'acception des personnes est-elle un péché (2)?
ARTICLE II. — L'acception des personnes a-t-elle lieu dans la dispensation des choses spirituelles (1)?
ARTICLE III. — l'acception des personnes peut-elle être un péché à l'égard de l'honneur et du respect que nous témoignons aux autres (1)?
ARTICLE IV. — le péché d'acception de personnes a-t-il lieu dans les jugements?

QUESTION LXIV.
DES VICES OPPOSÉS À LA JUSTICE COMMUTATIVE ET D'ABORD DE L'HOMICIDE.
ARTICLE I. — Est-il défendu de tuer les êtres vivants quels qu'ils soient (1)?
ARTICLE II. — Est-il permis de tuer les pécheurs (1)?
 ARTICLE III. — Est-il permis à un simple particulier de tuer un pécheur (1)?
ARTICLE IV. — Est-il permis aux clercs de tuer les malfaiteurs (i)?
ARTICLE V. — Est-il permis à quelqu'un de se tuer lui-même (2)?
ARTICLE VI. — est-il permis dans certaine circonstance de tuer un innocent ?
ARTICLE VII — est-il permis à quelqu'un d'en tuer un autre en se défendant (1)?
ARTICLE VIII. — Celui qui tue un homme par hasard est-il coupable d'homicide ?

QUESTION LXV.
DE LA MUTILATION DES MEMBRES.
ARTICLE I. — Est-il permis dans certaine circonstance de mutiler quelqu'un dans ses membres (1)?
ARTICLE II. — est-il permis aux pères de frapper leurs enfants, ou aux maîtres leurs serviteurs (4) ?
ARTICLE III. — est-il permis de mettre un homme en prison?
ARTICLE IV. — le péché est-il aggravé parce que les injures qu'on a faites se rapportent à des personnes unies à d'autres?

QUESTION LXY1.
DES PÉCHÉS OPPOSÉS A LA JUSTICE ET D'ABORD DU VOL ET DE LA RAPINE.
ARTICLE I. — la possession des choses extérieures est-elle naturelle à l'homme (1)?
ARTICLE II. — est il permis à quelqu'un de posséder une chose en propre (3)?
ARTICLE III. — Est-il de l'essence du vol de prendre en secret ce qui est à autrui (2) ?
ARTICLE IV. — le vol et la rapine sont-ils des péchés d'une espèce différente (2)?
ARTICLE V.—le vol est-il toujours un péché?
ARTICLE VI. — Le vol est-il un péché mortel (5)?
ARTICLE VII. — Est-il permis a quelqu'un de voler parce qu'il est dans la nécessité (2) ?
ARTICLE VIII. — Peut-il y avoir rapine sans qu'il y ait péché?
ARTICLE IX. — Le vol est-il un péché plus grave que la rapine ?

QUESTION LXVII
DES VICES OPPOSÉS A LA JUSTICE COMMUTATIVE, ET D'ABORD DE L'INJUSTICE DU JUGE.
ARTICLE I. — Un juge peut-il juger justement celui qui ne lui est pas soumis (1)?
ARTICLE II. — Est-il permis a un juge de juger contrairement à la vérité qu'il connaît, parce qu'on lui fait des dépositions opposées (2)?
ARTICLE III. — Un juge peut-il condamner quelqu'un, quoiqu'il n'ait point d'accusateur (2)?
ARTICLE IV. — Le juge peut-il licitement adoucir la peine?

QUESTION LXVIII.
DE CE QUI REGARDE LES ACCUSATIONS INJUSTES.
ARTICLE I. — est-on tenu d'accuser (1)?
ARTICLE II. — Est-il nécessaire que l'accusation soit faite par écrit (3)?
ARTICLE III. — L'accusation est-elle rendue injuste pour cause de calomnie, de prévarication et de tergiversation ?
ARTICLE IV. — L'accusateur qui n'a pu prouver son fait est-il tenu a la peine du talion ? (2)

QUESTION LXIX.
DES PÉCHÉS QUI SONT CONTRAIRES A LA JUSTICE DE LA PART DE L'ACCUSÉ.
ARTICLE I. — L’accusé peut-il sans péché mortel nier la vérité qui le ferait condamner (2)?
ARTICLE II. — Est-il permis a un accusé de se défendre par la calomnie (2)?
ARTICLE III. — Est-il permis à l'accusé de décliner le jugement au moyen de l'appel (2)?
ARTICLE IV. — est-il permis a celui qui est condamné a mort de se défendre, s'il le peut?

QUESTION LXX.
DE L'INJUSTICE QUI REGARDE LA PERSONNE DU TÉMOIN.
ARTICLE I. — un homme est-il obligé de remplir l'office de témoin?
ARTICLE II. — le témoignage de deux ou de trois témoins est-il suffisant?
ARTICLE III. — peut-on refuser le témoignage de quelqu'un sans qu'il ait fait de faute?
ARTICLE IV. — le faux témoignage est-il toujours un péché mortel?

QUESTION LXXI.
DE L'INJUSTICE QUI A LIEU DANS LE JUGEMENT DE LA PART DES AVOCATS.
 ARTICLE I. — Un avocat est-il tenu de se charger de la cause des pauvres (2)?
ARTICLE II. — Est-il convenable que d'après le droit il y ait des individus qui soient exclus de la charge d'avocat?
ARTICLE III. — un avocat pêche-t-il en défendant une cause injuste?
ARTICLE IV. — Est-il permis a un avocat de recevoir de l'argent pour sa défense?

QUESTION LXXII.
DES PAROLES INJURIEUSES QUE L'ON PRONONCE HORS DES JUGEMENTS ET D'ABORD DE LA CONTUMÉLIE.
ARTICLE I. — La contumélie consiste-t-elle dans les paroles ?
ARTICLE II. — La contumélie est-elle un péché mortel?
ARTICLE III. — Devons-nous supporter les contumélies faites contre nous?
ARTICLE IV. — la contumélie vient-elle de la colère?

QUESTION LXXIII.
DE LA DÉTRACTION.
ARTICLE I. — La détraction est-elle bien définie, quand on dit qu'elle est le dénigrement de la réputation d'autrui par des paroles (3)?
ARTICLE II. — La détraction est-elle un péché mortel?
ARTICLE III. — La détraction est-elle le plus grave de tous les péchés qu'on commet contre le prochain?
ARTICLE IV. — Celui qui entend médire et qui le souffre pèche-t-il grièvement (3)?

QUESTION LXXIV.
DES RAPPORTS.
ARTICLE I — Les rapports sont-ils un péché distinct de la détraction (2) ?
ARTICLE II. — la détraction est-elle un péché plus grave que les rapports (2)?

QUESTION LXXV.
DE LA MOQUERIE.
ARTICLE I. — La moquerie est-elle un péché spécial distinct des autres péchés dont nous avons parlé ?
ARTICLE II. — La moquerie peut-elle être un péché mortel?

QUESTION LXXVI.
DE LA MALÉDICTION.
ARTICLE I. — est-il permis de maudire quelqu'un?
ARTICLE II. — Est-il permis de maudire une créature irraisonnable?
ARTICLE III. — La malédiction est-elle un péché mortel?
ARTICLE IV. — La malédiction est-elle un péché plus grave que la détraction ?

QUESTION XXVII.
DE LA FRAUDE QUE L'ON COMMET DANS LES ACHATS ET LES VENTES.
ARTICLE I. — peut-on licitement vendre une chose plus qu'elle ne vaut?
ARTICLE II. — La vente devient-elle illicite par suite du défaut de la chose vendue?
ARTICLE III. — Le vendeur est-il tenu de dire le vice de la chose qu'il a vendue (3)?
ARTICLE IV. — Est-il permis dans le commerce de vendre plus cher qu'on achète (2)?

QUESTION LXXVIII.
DU PÉCHÉ DE L'USURE QUE L'ON COMMET DANS LES PRÊTS.
ARTICLE I. — Est-ce un péché de recevoir des intérêts pour de l'argent prêté (2)?
ARTICLE II. — Est-il permis de recevoir quelque autre chose pour de l'argent prêté?
ARTICLE III. — Est-on tenu de rendre tout ce qu'on a gagné au moyen d'un argent qui était le fruit de l'usure?
ARTICLE IV. — Est-il permis d'emprunter de l'argent à usure?

QUESTION LXXIX.
DES PARTIES INTÉGRANTES DE LA JUSTICE QUI CONSISTENT A FAIRE LE BIEN ET A ÉVITER LE MAL.
ARTICLE I. — Si éviter le mal et faire le rien sont des parties de la justice?
ARTICLE II. — La transgression est-elle un péché spécial?
ARTICLE III. — L'omission est-elle un péché spécial?
ARTICLE IV. — Le péché d'omission est-il plus grave que le péché de transgression?

QUESTION LXXX.
DES PARTIES POTENTIELLES DE LA JUSTICE.
ARTICLE UNIQUE. — Les vertus annexées à la justice sont-elles convenablement déterminées (2)?

QUESTION LXXXI.
DE LA RELIGION.
ARTICLE I. — La religion met-elle seulement l'homme en rapport avec dieu (3) ?
ARTICLE II. — La religion est-elle une vertu?
ARTICLE III. — La religion est-elle une vertu qui soit une ?
ARTICLE IV. — La religion est-elle une vertu spéciale distincte des autres (2)?
ARTICLE V. — La religion est-elle une vertu théologale ?
ARTICLE VI. — Doit-on préférer la religion aux autres vertus morales?
ARTICLE VII. — La religion produit-elle des actes extérieurs (2) ?
ARTICLE VIII. — La religion est-elle la même chose que la sainteté?

QUESTION LXXXII.
DE LA DÉVOTION.
ARTICLE I. — la dévotion est-elle un acte spécial?
ARTICLE II. — La dévotion est-elle un acte de religion?
ARTICLE III. — La contemplation ou la méditation est-elle cause de la dévotion (6)?
ARTICLE IV. — La joie est-elle un effet de la dévotion?

QUESTION LXXXIII.
DE LA PRIÈRE.
 ARTICLE I. — La prière est-elle un acte de la puissance appétitive (3)?
ARTICLE II. — Est-il convenable de prier (1)?
ARTICLE III. — La prière est-elle un acte de religion (5)?
ARTICLE IV. — Ne doit-on prier que Dieu (1)?
ARTICLE V. — Dans nos prières devons-nous demander à dieu quelque chose de déterminé (2)?
ARTICLE VI. — L'homme doit-il demander a dieu des choses temporelles dans ses prières (1)?
ARTICLE VII. — Devons-nous prier pour les autres (2)?
ARTICLE VIII. — Devons-nous prier pour nos ennemis (2)?
ARTICLE IX. — Les sept demandes de l'oraison dominicale sont-elles déterminées d'une manière convenable (3)?
ARTICLE X. — La prière est-elle le propre de la créature raisonnable (1)?
ARTICLE XI. — Les saints qui sont dans le ciel prient-ils pour nous (4)?
ARTICLE XII. — La prière doit-elle être vocale (1)?
ARTICLE XIII. — Est-il nécessaire que la prière soit attentive (I)?
ARTICLE XIV. — La prière doit-elle durer longtemps (1)?
ARTICLE XV. — La prière est-elle méritoire (3)?
ARTICLE XVI. — Les pécheurs obtiennent-ils quelque chose par leur prière (5) ?
ARTICLE XVII. — Est-il convenable de dire que les parties de l'oraison sont les obsécrations, les prières, les demandes et les actions de grâces (1)?

QUESTION LXXXIV.
DES ACTES EXTÉRIEURS DE RELIGION.
ARTICLE I. — L'adoration est-elle un acte de latrie ou de religion?
ARTICLE II. — L'adoration implique-t-elle un acte corporel (2)?
ARTICLE III. — L'adoration requiert-elle un lieu déterminé (2)?

QUESTION LXXXY.
DES CHOSES QUE LES FIDÈLES DONNENT A DIEU ET D'ABORD DU SACRIFICE.
ARTICLE I. — L'offrande d'un sacrifice à Dieu appartient-elle à la loi naturelle (2)?
ARTICLE II. — N'y a-t-il qu'a dieu qu'on doive offrir des sacrifices (1)?
ARTICLE III. — L'oblation du sacrifice est-elle un acte spécial de vertu (3)?
ARTICLE IV. — Tout le monde est-il tenu d'offrir des sacrifices?

QUESTION LXXXVI.
DES OBLATIONS ET DES PRÉMICES.
ARTICLE I. —les hommes sont-ils tenus aux oblations de nécessité de précepte ?
ARTICLE II. — Les oblations ne sont-elles dues qu'aux prêtres (4)?
ARTICLE III. — Peut-on faire des oblations de tout ce qu'on possède licitement?
ARTICLE IV. — Est-on tenu de payer les prémices?

QUESTION LXXXVII. DES dîmeS.
ARTICLE I. — Est-on tenu de payer la dîme de nécessité de précepte?
ARTICLE II. — Est-on tenu de donner la dîme de toutes choses?
ARTICLE III. — Doit-on donner les dîmes aux ecclésiastiques?
ARTICLE IV. — Les ecclésiastiques sont-ils tenus de payer les dîmes?

QUESTION LXXXVIII.
DU VOEU PAR LEQUEL ON PROMET A DIEU QUELQUE CHOSE.
 ARTICLE I. — Le voeu consiste-t-il dans le seul propos de la volonté?
ARTICLE II. — Le voeu a-t-il pour objet un plus grand bien (4)?
ARTICLE III. — Tout voeu est-il obligatoire (3)?
ARTICLE IV. — Est-il convenable de faire des voeux (3)?
ARTICLE V. — Le voeu est-il un acte de latrie ou de religion?
ARTICLE VI. — Est-il plus louable et plus méritoire de faire une chose par voeu que sans voeu?
ARTICLE VII. — Le voeu est-il rendu solennel par la promotion aux ordres sacrés et par la profession d'une règle particulière (3)?
ARTICLE VIII. — Ceux qui sont soumis à la puissance d'un autre sont-ils empêchés de faire des voeux (2)?
ARTICLE IX. — Les enfants peuvent-ils s'obliger par un voeu à entrer en religion?
ARTICLE X. — Peut-on dispenser d'un voeu?
ARTICLE XI. — peut-on dispenser du voeu solennel de continence (3)?
ARTICLE XII. — pour commuer un voeu ou pour en dispenser faut-il l'autorité du prélat (2) ?

QUESTION LXXXIX.
DU SERMENT OU JUREMENT.
ARTICLE I. — Jurer est-ce prendre dieu a témoin?
ARTICLE II. — est-il permis de faire un serment (3)?
ARTICLE III. — Est-il convenable de demander pour le serment trois conditions : la justice, le jugement et la vérité?
ARTICLE IV. — Le serment est-il un acte de religion (4)?
ARTICLE V. — Doit-on rechercher le serment et en user fréquemment, comme on le fait d'une chose bonne et utile (1)?
ARTICLE VI. — Est-il permis de jurer par les créatures?
ARTICLE VII. — Le jugement a-t-il la force d'obliger (3)?
ARTICLE VIII. — L'obligation du serment est-elle supérieure à celle du voeu (3)?
ARTICLE IX. — peut-on dispenser du serment (2)?
ARTICLE X. — Le serment est-il empêché par certaines conditions de personne ou de temps?

QUESTION XC.
DE L'ADJURATION.
ARTICLE I. — Est-il permis d'adjurer un homme (1)?
ARTICLE II. — Est-il permis d'adjurer les démons (2)?
 ARTICLE III. — Est-il permis d'adjurer les créatures irraisonnables (4)?

QUESTION XCI.
DE LA LOUANGE DE DIEU.
ARTICLE I. — Doit-on louer Dieu oralement (2)?
ARTICLE II. — Doit-on se servir du chant dans les louanges de dieu (i) ?

FIN DU QUATRIÈME VOLUME.
DES VICES OPPOSÉS A LA VERTU DE RELIGION.
ARTICLE I. — la superstition est-elle un vice contraire a la vertu de religion (1)?
ARTICLE II. — y a-t-il différentes espèces de superstition?

DES DIFFÉRENTES ESPÈCES DE SUPERSTITIONS.
ARTICLE I. — peut-il y avoir dans le culte rendu au vrai dieu quelque chose de pernicieux?
ARTICLE II. — dans le culte de dieu peut-il y avoir quelque chose

QUESTION XCIV.
DE L'IDOLATRIE.
ARTICLE I. — l'idolâtrie est-elle réellement une espèce de superstition ?
ARTICLE II. —l'idolâtrie est-elle un péché?
ARTICLE III. — l'idolâtrie est-elle le plus grave des péchés (4)?
ARTICLE IV. — l'homme a-t-il été cause de l'idolâtrie?

QUESTION XGV.
DE LA DIVINATION.
ARTICLE I. —la divination est-elle un péché (1)?
ARTICLE II. — la divination est-elle une espèce de superstition?
ARTICLE III — y a-t-il plusieurs espèces de divination (2) ?
ARTICLE IV. — la divination qui se fait par l'invocation des démons est-elle permise (2) ?
ARTICLE V.— LA DIVINATION QUI SE FAIT PAR LES ASTRES EST-ELLE DÉFENDUE (1)?
ARTICLE VII. — LA DIVINATION QUI SE FAIT PAR LES AUGURES , LES PRÉSAGES ET
ARTICLE VIII. —la divination des souts est-elle défendue (2)?
question XCVI.
DES OBSERVANCES SUPERSTITIEUSES.
ARTICLE I. — est-il défendu d'avoir recours aux observances de l'art notoire (2)?
ARTICLE II. — LES OBSERVANCES QUI ONT POUR OBJET D'AGIR SUR LE CORPS, EN LUI RENDANT, PAR EXEMPLE, LA SANTÉ OU EN PRODUISANT D'AUTRES EFFETS SEMBLABLES, SONT-ELLES ILLICITES (1)?
ARTICLE III. — les observances «01 ont pour but de connaitre a l'avance notre bonne ou notre mauvaise fortune sont-elles illicites (1) ?
ARTICLE IV. — est-il défendu de suspendre a son cou des paroles des saintes écritures (2) ?

QUESTION XCVII.
DE LA TENTATION DE DIEU.
ARTICLE I. — la tentation de dieu consiste-t-elle en certaines actions dans lesquelles on n'attend que l'effet de la puissance divine (1) ?
ARTICLE II. — est-ce un péciié de tenter dieu (3)?
ARTICLE III. — la tentation de dieu est-elle opposée a la vertu de religion (2)?
ARTICLE IV. — la tentation de dieu est-elle un péché plus grave que la superstition (2) ?

QUESTION XCVIII.
DU PARJURE.
ARTICLE I. — la fausseté de la chose que l'on affirme par serment est­elle requise pour qu'll y ait parjure?
ARTICLE II. — Tout parjure est-il un péché (3)?
ARTICLE III. — tout parjure est-il un péché mortel (2)?
ARTICLE IV. — Fèche-t-il mortellement celui qui fait faire un serment a quelqu'un qui se parjure ?
Question xcix.

DU SACRILÈGE.
ARTICLE I. — le sacrilège est-il la violation i)'une chose sacrée?
ARTICLE II. — le sacrilège est-il un péché spécial ?
ARTICLE III. — DISTINGUE-T-ON LES ESPÈCES DE SACRILEGE D'APRÈS LES CHOSES SACRÉES (1)?
ARTICLE IV. — la peine du sacrilège doit-elle être pécuniaire (2) ?

QUESTION C.
DE LA SIMONIE.
ARTICLE I. — LA SIMONIE EST-ELLE LA VOLONTÉ DÉLIBÉRÉE D'ACHETER OU DE VENDRE UNE CHOSE SPIRITUELLE OU ANNEXÉE AU SPIRITUEL (3) ?
ARTICLE II. — est-il toujours défendu de donner de l\2;\0 argent pour les SACREMENTS ?
ARTICLE III. — est-il permis de donner et de recevoir de l'argent pour des actes spirituels?
ARTICLE IV. — est-il permis de recevoir de l'ARGENT POUR ce qui est annexé au spirituel?
ARTICLE V. — est-il permis de donner des choses spirituelles pour un présent à linguâ ou ab obsequio (2)?
ARTICLE VI. — est-ce une peine convenable pour le simoniaque que de le priver de ce qu'll a acquis par simonie (3)?

DE LA PIÉTÉ.
ARTICLE I. — la piété s'étend-elle a des personnes déterminées ?
ARTICLE II. — la piété fournit-elle aux parents ce qui est nécessaire a leur entretien ?
ARTICLE III. — la piété est-elle une vertu spéciale, distincte des autres?
ARTICLE IV. — sous prétexte de religion doit-on omettre les devoirs de la piété envers ses parents (2) p

QUESTION CII.
DU RESPECT ET DE SES PARTIES.
ARTICLE I. — le respect est-il une vertu spéciale distincte des autres (2) ?
ARTICLE II. — appartient-il au respect de rendre un culte et un honneur a ceux qui sont élevés en dignité (2) ?
ARTICLE III. — le respect est-il une vertu plus noble que la piété?

DE L'HONNEUR QU'ON REND AUX SUPÉRIEURS (1).
ARTICLE I. — l'honneur implique-t-il quelque chose de corporel?
ARTICLE II. — l'honneur est-il du en propre aux supérieurs?
ARTICLE III.—l'honneur de dulie est-il une vertu spéciale distincte de l'honneur de latrie (2)?
ARTICLE IV. — y a-t-il différentes espèces de dulie ?

QUESTION CIV.
DE L'OBÉISSANCE.
ARTICLE I. — un homme est-il tenu d'obéir a un autre (1) ?
ARTICLE II. — l'obéissance est-elle une vertu spéciale (1)?
ARTICLE III. — l'obéissance est-elle la plus grande des vertus (2)?
ARTICLE IV. — doit-on en tout obéir a dieu?
ARTICLE V. — les inférieurs sont-ils tenus d'obéir en tout a leurs supérieurs (1)?
ARTICLE VI. — les chrétiens sont-ils tenus d'obéir aux puissances séculières (2)?
Question cv.

DE LA DÉSOBÉISSANCE.
ARTICLE I. — la désobéissance est-il .le un péché mortel?
ARTICLE II. — la désobéissance est-elle le plus grave des péchés?
DE LA RECONNAISSANCE.
 ARTICLE I. — la reconnaissance est-elle une vertu spéciale distincte des autres (2)?
ARTICLE II. — l'innocent est-il plus tenu de rendre grâces a dieu que le pénitent ?
ARTICLE III. — sommes-nous tenus de rendre des actions de grâces a tous nos bienfaiteurs?
ARTICLE IV. — doit-on immédiatement témoigner sa reconnaissance pour un bienfait ?
ARTICLE IV. — doit-on immédiatement témoigner sa reconnaissance pour un bienfait ?
ARTICLE V. — la reconnaissance doit-elle se mesurer sur l'affection du bienfaiteur ou sur la valeur de la chose donnée ?
ARTICLE VI. — la reconnaissance doit-elle surpasser le bienfait reçu?

DE L'INGRATITUDE.
ARTICLE I. — l'ingratitude est-elle toujours un péché?
ARTICLE II. — l'ingratitude est-elle un péché spécial ?
ARTICLE III. — l'ingratitude est-elle toujours un péché mortel?
ARTICLE IV. — doit-on priver les ingrats de tout bienfait?
question CVIII.

DE LA VENGEANCE.
ARTICLE I. — la vengeance est-elle licite (1)?
ARTICLE II. — la vengeance est-elle une vertu spéciale?
ARTICLE III. — doit-on se venger au moyen des peines qui sont en usage parmi les hommes (3)?
ARTICLE IV. — doit-on exercer la vengeance sur ceux qui ont PÉchÉ involontairement (1)?

QUESTION CIX.
DE LA VÉRITÉ.
ARTICLE I. — la vérité est-elle une vertu ?
ARTICLE II. — la vérité est-elle une vertu spéciale ?
ARTICLE III. — la vérité est-elle une partie de la justice?
ARTICLE IV. — LA VERTU DE LA VÉRITÉ PENCHE-T-ELLE PLUTÔT VERS LE MOINS?
question

DES VICES OPPOSÉS A LA VÉRITÉ ET D'ABORD DU MENSONGE.
ARTICLE I. — le mensonge est-il toujours opposé a la vérité?
ARTICLE II. — le mensonge est-il suffisamment divisé en mensonge officieux, joyeux et pernicieux?
ARTICLE III. — tout mensonge est-il un péché (1)?
ARTICLE IV. —tout mensonge est-il un péché mortel?

question cxi.
DE LA DISSIMULATION ET DE L'HYPOCRISIE.
ARTICLE I. — toute dissimulation est-elle un péché?
ARTICLE II. — l'hypocrisie est-elle la même chose que la dissimulation (3)?
ARTICLE III. — l'hypocrisie est-elle opposée à la vertu de la vérité?
ARTICLE IV. — l'hypocrisie est-elle toujours un péché mortel?

question cx1i.

DE LA JACTANCE.
ARTICLE I. — LA JACTANCE EST-ELLE OPPOSÉE A LA VERTU DE LA VÉRITÉ (1)?
ARTICLE II, — la jactance est-elle un péché mortel?
question xciii. DE L'IRONIE (3).
 ARTICLE I. — l'ironie par laquelle on se dit moins qu'on est est-elle un péché?
ARTICLE II. — l'ironie est-elle un péché moindre que la jactance?

question cxiv.

DE L'AMITIÉ QU'ON NOMME AFFABILITÉ.
ARTICLE I. — l'affabilité est-elle une vertu spéciale (1)?
ARTICLE II. — cette amitié est-elle une partie de la justice?

DE L'ADULATION.
ARTICLE I. — l'adulation est-elle un péché?
ARTICLE II. — l'adulation est-elle un péché mortel?

QUESTION CXVI.
DE LA CONTRADICTION (1).
ARTICLE I. — la contradiction est-elle opposée à l'amitié ou à l'affabilité ?
ARTICLE II. — la contradiction est-elle un péché plus grave que l'adulation?

QUESTION CXVII.
DE LA LIBÉRALITÉ.
ARTICLE I. — LA LIBÉRALITÉ EST-ELLE UNE VERTU (1) ?
ARTICLE II. — LA LIBÉRALITÉ A-T-ELLE POUR OBJET L'ARGENT ?
ARTICLE III. — l'emploi de l'argent est-il un acte de libéralité ?
ARTICLE IV. — LE DON EST-IL L'ACTE PRINCIPAL DE LA LIBÉRALITÉ (2) ?
ARTICLE V. — la libéralité est-elle une partie de la justice?
ARTICLE VI. — LA LIBÉRALITÉ EST-ELLE LA PLUS GRANDE DES VERTUS?

DES VICES OPPOSÉS A LA LIBÉRALITÉ ET D'ABORD DE L'AVARICE.
ARTICLE I. — l'avarice est-elle un péché?
ARTICLE II. — l'avarice est-elle un péché spécial?
ARTICLE 3. — l'avarice est-elle opposée à la libéralité?
ARTICLE IV. — l'avarice est-elle toujours un péché mortel?
ARTICLE V. — l'avarice est-elle le plus grand des péchés?
ARTICLE VI. — l'avarice est-elle un péché spirituel ?
ARTICLE VII. — l'avarice est-elle un vice capital ?
ARTICLE VIII. — la trahison, la fraude, la tromperie, le parjure, l'inquiétude, la violence, l'insensibilité à l'égard des misères d'autrui sont-ils issus de l'avarice ?

QUESTION 119: DE LA PRODIGALITÉ
ARTICLE I. — la prodigalité est-elle opposée à l'avarice?
ARTICLE II. — la prodigalité est-elle un péché ?
ARTICLE III. — la prodigalité est-elle un péché plus grave que l'avarice?

QUESTION 120: DE L'ÉPIKIE OU DE L'ÉQUITÉ.
ARTICLE I. — l'épikie est-elle une vertu (1)?
ARTICLE II. — l'épikie est-elle une partie de la justice ?

QUESTION 121: DE LA PIÉTÉ.
ARTICLE I. — la piété est-elle un don ?
ARTICLE II. la seconde béatitude :\b Bienheureux ceux qui sont doux, \Brépond-elle au don de piété?

QUESTION 122: DES PRÉCEPTE9 DE LA JUSTICE.
ARTICLE I. — les préceptes du décalogue sont-ils des préceptes de justice (1) ?
ARTICLE II. — LE PREMIER PRÉCEPTE DU DÉCALOGUE EST-IL CONVENABLEMENT EXPRIME (2) ?
ARTICLE III. — le second précepte du décalogue est-il convenablement exprimé (1)?
ARTICLE IV. — le troisième précepte qui regarde la sanctification du sabbat, a-t-il été convenablement conçu (1)?
ARTICLE V. — le quatrième précepte qui nous ordonne d'honorer nos parents, est-il convenablement exprimé (1)?
ARTICLE VI. — les six autres préceptes du décalogue sont-ils convenablement exprimés ?

QUESTION 123: DE LA FORCE.
ARTICLE I. — la force est-elle une vertu (1) ?
ARTICLE II. — la force est-elle une vertu spéciale ?
ARTICLE III. — la force a-t-elle pour objet la crainte et l'audace?
ARTICLE IV. —la force n'a-t-elle pour objet que les dangers de mort?
ARTICLE V. — \Bla force consiste-t-elle, à proprement parler, dans les dangers de mort qu'on court à la guerre?
ARTICLE VI. — l'acte principal de la force consiste-t-il a rester ferme dans le péril\b (5)?
ARTICLE VII. — l'homme fort agit-il pour le bien de sa propre \Bhabitude ?
ARTICLE VII!. — le fort se délecte-t-il dans son acte\b (3)?
ARTICLE IX. — la force consiste-t-elle surtout dans ce qui est soudain\b \Bet imprévu?
ARTICLE X. — le fort fait-il usage de la colère dans ses actions?
ARTICLE XI. — la force est-elle une vertu cardinale?
ARTICLE XlI. — la force l'emporte-t-elle sur toutes les autres vertus?

QUESTION 124: DU MARTYRE
ARTICLE I. — le martyre est-il un acte de vertu?
ARTICLE II. — le martyre est-il un acte de force?
ARTICLE III. — le martyre est-il un acte de la plus haute perfection?
ARTICLE IV. — la mort est-elle de l'essence du martyre ?
ARTICLE V. — n'y a-t-il que la foi qui soit cause du martyre ?

QUESTION 125: DE LA CRAINTE.
ARTICLE I. — la crainte est-elle un pëciié ?
ARTICLE II. — le péché de la crainte est-il contraire a la force?
ARTICLE III. — la crainte est-elle un péché mortel?
ARTICLE IV. — la crainte excuse-t-elle du péché?

QUESTION 126: DU DÉFAUT DE CRAINTE (2).
ARTICLE I. — le défaut de crainte est-il un péché?
ARTICLE II. — le défaut de crainte est-il opposé a la force?

QUESTION 127 DE l'AUDACE
ARTICLE I. l'audace est-elle un péché?
ARTICLE II. — l'audace est-elle opposée a la force ?

QUESTION 128: DES PARTIES DE LA FORCE.
ARTICLE UNIQUE. — les parties De la force sont-elles convenablement\b \Bénumérée 9?

QUESTION 129: DE LA MAGNANIMITÉ
ARTICLE I. — la magnanimité a-t-elle pour objet les honneurs?
ARTICLE II. — la magnanimité a-t-elle par sa nature les grands honneurs pour objet?
ARTICLE III. — la magnanimité est-elle une vertu?
ARTICLE IV. —la magnanimité est-elle une vertu spéciale?
ARTICLE V. — la magnanimité est-elle use partie de la force?
ARTICLE VI. — la confiance appartient-elle à la magnanimité?
ARTICLE VII. — la sécurité appartient-elle à la magnanimité?
ARTICLE VIII. — les biens de la fortune sont-ils utiles\b A \Bla magnanimité ?

QUESTION 130: DE LA PRÉSOMPTION.
ARTICLE I. — la présomption est-elle un péché (2) ?
ARTICLE II. — la présomption est-elle opposée à la magnanimité par excès ?

QUESTION 131 DE L'AMBITION.
ARTICLE I. — l'ambition est-elle un péché (1)?
ARTICLE II. — l'ambition est-elle opposée à la magnanimité par excès?

QUESTION 132. DE LA VAINE GLOIRE.
ARTICLE 1: — le désir de la gloire est-il un péché?
ARTICLE II. — la vaine gloire est-elle opposée à la magnanimité?
ARTICLE III. — la vaine gloire est-elle un péché mortel?
ARTICLE IV. — la vaine gloire est-elle un vice capital ?
ARTICLE V. — est-il convenable de dire que les filles de la vaine gloire

QUESTION 133.
DE LA PUSILLANIMITÉ.
ARTICLE I. — la pusillanimité est-elle un péché? (1)?
ARTICLE II. — la pusillanimité est-elle opposée à la magnanimité?

QUESTION 134 DE LA MAGNIFICENCE.
ARTICLE I. — la magnificence est-elle une vertu ?
ARTICLE II — la magnificence est-elle une vertu spéciale ?
ARTICLE III. — LES GRANDES DÉPENSES SONT-ELLES LA MATIÈRE DE LA MAGNIFICENCE ?
ARTICLE IV. — la magnificence est-elle une partie de la force?

QUESTION 2700 DE LA LÉSINERIE.
ARTICLE I. — LA LÉSINERIE EST-ELLE UN VICE (2)?
ARTICLE II. a-t-il un vice opposé à la lésinerie?

QUESTION 136 DE LA PATIENCE.
ARTICLE I la patience est-elle une vertu?
ARTICLE II. — la patience est-elle la plus excellente des vertus?
ARTICLE III. — peut-on avoir la patience sans la grace?
ARTICLE IV. —la patience est-elle une partie de la force?
ARTICLE V la patience est-elle la même chose que la longanimité\b (2)?

QUESTION 137. DE LA PERSÉVÉRANCE.
ARTICLE 5. — la persévérance est-elle une vertu\b (1)?
ARTICLE II. — la persévérance est-elle une partie de la force?
ARTICLE III. — la constance appartient-elle à la persévérance ?
ARTICLE IV la persévérance a-t-elle besoin du secours de la grâce (2)?

QUESTION 138 DES VICES OPPOSÉS A LA PERSÉVÉRANCE.
ARTICLE I.— la mollesse est-elle opposée à la persévérance (1)?
ARTICLE II. — l'opiniâtreté est-elle opposée a la persévérance (3) ?

QUESTION 139 DU DON DE FORCE.
ARTICLE I la force est-elle un don?
ARTICLE II. — la seconde béatitude :\b Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, \Brépond-elle au don de force?

QUESTION 140. DES PRÉCEPTES DE LA FORCE.
ARTICLE I. — les préceptes qui regardent la force sont-ils convenablement exprimés dans la loi de dif.u (1)?
ARTICLE II. — LES PRÉCEPTES QUI REGARDENT LES PARTIES DE LA FORCE ONT- ILS ÉTÉ CONVENABLEMENT EXPRIMÉS DANS LA LOI DE DIEU (1)?

QUESTION 141: DE LA TEMPÉRANCE.
ARTICLE I. — LA TEMPÉRANCE EST-ELLE UNE VERTU (11?
ARTICLE II la tempérance est-elle une vertu spéciale?
ARTICLE III. — LA TEMPÉRANCE N'A-T-ELLE POUR OBJET QUE LES CONCUPISCENCES ET LES VOLUPTÉS?
ARTICLE V. — la tempérance a-t-elle pour objet les délectations propres du gout?
ARTICLE VI. — la tempérance a-t-elle pour règle la nécessité de la vie présente (1)?
ARTICLE VII. — la tempérance est-elle une vertu cardinale?
ARTICLE VIII. — la tempérance est-elle la plus grande des vertus?

QUESTION 142 : DES VICES OPPOSÉS A LA TEMPERANCE.
ARTICLE I. — l'insensibilité est-elle un vice (3)?
ARTICLE II. — l'intempérance est-elle un péché puéril (1)?
ARTICLE III. — la timidité est-elle un vice plus grand que l'intempérance (1) ?
ARTICLE IV. — le péché d'intempérance est-il le plus répréhensible (1)?

QUESTION 143
DES PARTIES DE LA TEMPÉRANCE EN GÉNÉRAL.
ARTICLE UNIQUE. — Cicéron détermine-t-il bien les parties de la tempérance, en désignant la continence, la clémence et la modestie (3)?

QUESTION 144. DES PARTIES DE LA TEMPÉRANCE EN PARTICULIER ET D'ARORD DE LA PUDEUR.
ARTICLE I. — la pudeur est-elle une vertu (3) ?
ARTICLE II. — la pudeur a-t-elle pour objet un acte honteux?
ARTICLE III. — l'homme a-t-il plus de honte devant ses parents que devant des étrangers ?
ARTICLE IV. — la pudeur peut-elle exister dans les hommes vertueux?

QUESTION 145: DE L'HONNÊTETÉ
ARTICLE I. — l'honnête est-il la même chose que la vertu ?
ARTICLE II. — l'honnête est-il la même ÍS^se que le beau?
ARTICLE III. — l'honnête diffère-t-il de l'utile et de l'agréable ?
ARTICLE IV. — doit-on faire de l'honnête une partie de la tempérance?

QUESTION 146 DE L'ABSTINENCE.
ARTICLE I. — l'abstinence est-elle une vertu?
ARTICLE II. — l'abstinence est-elle une vertu spéciale?

QUESTION 147: DU JEUNE.
ARTICLE I. — le jeune est-il un acte de vertu (3)?
ARTICLE II. — le jeune est-il un acte d'abstinence ?
ARTICLE III. — le jeune est-il de précepte (1)?
ARTICLE IV. — tout le monde est-il tenu aux jeunes de l'église?
ARTICLE V. — les temps ou l'on doit jeuner sont-ils convenablement déterminés (3)?
ARTICLE VI. —est-il nécessaire pour le jeune qu'on ne fasse qu'un repas?
ARTICLE VII. — est-il convenable de prescrire A CEUX QUI JEUNENT DE faire leur repas à l'heure de none (1)?
ARTICLE VIII. — est-il convenable d'ordonner\b a \Bceux qui jeûnent de s'abstenir de viandes, d'oeufs et de laitage (4)?

QUESTION 148 DE LA. GOURMANDISE.
ARTICLE I. — la gourmandise est-elle un péché?
ARTICLE II. — I.A GOURMANDISE EST-ELLE UN PÉCHÉ MORTEL ?
ARTICLE III. — iÁ GOURMANDISE EST-ELLE LE PLUS GRAND DES PÉCHÉS?
ARTICLE IV. — EST-IL CONVENABLE DE DÍSTINGtM AttANÍ DESÎ>ÈCES

PAR VORACITÉ ET PAR TROP D'EXIGENCES (2) ?
ARTICLE V. — la gourmandise est-elle un vice capital?
ARTICLE VI. — est-il convenable de considérer comme des suites de la

QUESTION 149 DE LA SOBRIÉTÉ.
ARTICLE I. — la boisson est-elle la matière de la sobriété?
ARTICLE II. — la sobriété est-elle par elle-même une vertu spéciale?
ARTICLE III. — l'usage du vin est-il totalement illicite\b (I)?
ARTICLE IV. — \Bla sobriété est-elle plus particulièrement exigée des personnes les plus élevées par leur position?

QUESTION 150: DE L'IVRESSE.
ARTICLE I. — l'ivresse est-elle un péché (1)?
ARTICLE II. — l'ivresse est-elle un péché mortel?
ARTICLE III. — l'ivresse est-elle le plus grave des péchés?
ARTICLE IV. — l'ivresse excuse-t-elle du péché?

QUESTION 151: DE LA CHASTETÉ.
ARTICLE I. — la chasteté est-elle une vertu?
ARTICLE II. — la chasteté est-elle une vertu générale?
ARTICLE III. — \Bla chasteté est-elle une vertu distincte de l'abstinence ?
ARTICLE IV. — la pudicité appartient-elle spécialement à la chasteté?

QUESTION 152: DE LA VIRGINITÉ.
ARTICLE I. — la virginité consiste-t-elle dans l'intégrité de la chair?
ARTICLE II. — la virginité est-elle défendue (1)?
ARTICLE III. — la virginité est-elle une vertu?
ARTICLE IV. — LA VIRGINITÉ VAUT-ELLE MIEUX QUE LE MARIAGE (1)?
ARTICLE V. — la virginité est-elle la plus grande des vertus?

QUESTION 153: DU VICE DE LÀ LUXURE.
ARTICLE I. — la luxure n'a-t-elle pour matière que les désirs et les délectations charnelles?
ARTICLE II. — l'oeuvre de la chair peut-elle exister sans péché?
ARTICLE III. — la luxure qui a pour objet les jouissances charnelles peut-elle être un péché (1) ?
ARTICLE IV. — la luxure est-elle un vice capital?
ARTICLE V. — est-il convenable de dire que la luxure produit l'aveuglement de l'esprit, l'inconsidération, la précipitation, l'inconstance

QUAESTIO 154: DE LUXURIAE PARTIBUS.
ARTICULUS I. — utrum convenienter assignentur sex species luxuriae, scilicet fornicatio simplex, adulterium, incestus, stuprum, raptus et vitium contra naturam?
ARTICULUS II. — utrum fornicatio simplex sit peccatum mortale (2)?
ARTICULUS III. — utrum fornicatio sit gravissimum peccatum?
ARTICULUS IV. — utrum in tactibus et osculis consistat peccatum mortale ?
ARTICULUS V. — utrum pollutio nocturna sit peccatum?
ARTICULUS VI. — utrum stuprum debeat poni una species luxuriae ?
ARTICULUS VII. — utrum raptus sit species luxuriae distincta a stupro?
ARTICULUS VIII. — utrum adulterium sit determinata species luxuriae ab aliis distincta?
ARTICULUS IX. — utrum incestus sit determinata species luxuriae?
ARTICULUS X. — utrum sacrilegum possit esse species luxuriae?
ARTICULUS XI. — utrum vitium contra naturam sit species luxuriae?
ARTICULUS XII. — utrum vitium contra naturam sit maximum peccatum inter

QUESTION 155: DES PARTIES POTENTIELLES DE LA TEMPÉRANCE ET D'ABORD DE LA: CONTINENCE.
ARTICLE I. — la continence est-elle une vertu?
ARTICLE II. — la continence a-t-elle pour matière les désirs des jouissances du tact?
ARTICLE III. — le sujet de la continence est-il la puissance concupiscite?
ARTICLE IV. — la continence vaut-elle mieux que la tempérance ?

QUESTION 156: DE L'INCONTINENCE.
ARTICLE I. — l'incontinence appartient-elle a l'âme ou au corps?
ARTICLE II. — l'incontinence est-elle un péché?
ARTICLE III.— l'incontinent pèciie-t-il plus que l'intempérant?
ARTICLE IV. — celui qui est incontinent a l'égard de la colère est-il pire que celui qui est incontinent a l'égard de la concupiscence?

QUESTION 157 : DE LA CLÉMENCE ET DE LA MANSUÉTUDE.
ARTICLE I. — LA CLÉMENCE ET LA MANSUÉTUDE SONT-ELLES ABSOLUMENT UNE MÊME CHOSE (1)?
ARTICLE II. — ta clémence et la mansuétude sont-elles desveittus?
ARTICLE III. — la clémence et la mansuétude sont-elles des parties DE la TEMPÉRANCE?
ARTICLE IV. — LA CLÉMENCE ET LA MANSUÉTUDE SONT-ELLES LES PLUS EXCELLENTES VERTUS?

QUESTION 158 - DE LA COLÈRE.
ARTICLE 1 : Peut-il être permis de se mettre en colère?

ARTICLE III. — TOUTE COLÈRE EST-ELLE UN PÉCIIÉ MORTEL?
ARTICLE IV. — la colère est-elle le péché le plus grave?
ARTICLE V. — ARISTOTE A-T-il convenablement distingué les différentes ESPÈCES DE colère?
ARTICLE VI. — doit-on mettre la colère au nombre des vices capitaux?
ARTICLE VII. — est-il convenable de considérer comme issus de la colère, la querelle, l'enflure de l'esprit, la contumélie, la clameur, L'indignation et le blasphème?
ARTICLE VIII. — £\ a-t-il un vice opposé a la colère par défaut?

QUESTION 159: DE LA CRUAUTÉ
ARTICLE I. — la cruauté est-elle opposée a la clémence?
ARTICLE II. — la cruauté diffère-t-elle de la férocité ou de l'inhumanité?

QUESTION 160: DE LA MODESTIE
ARTICLE I. — la modestie est-elle une partie de la tempérance (1)?
ARTICLE II. — la modestie n'a-t-elle pour objet que les actions extérieures ?

QUESTION 161: DES DIFFÉRENTES ESPÈCES DE MODESTIES ET D'ABORD DE L'HUMILITÉ.
ARTICLE I. — l'humilité est-elle une vertu?
ARTICLE II. — l'humilité a-t-elle pour objet de bégler l'appétit?
ARTICLE III. — doit-on se soumettre a tout le monde par humilité?
ARTICLE IV. — l'humilité est-elle une partie de la modestie ou de la tempérance ?
ARTICLE V. — l'humilité est-elle la plus excellente des vertus (1)?
ARTICLE VI. — est-il convenable de distinguer avec saint benoit douze degrés dans l'humilité?

QUESTION 162: DE L'ORGUEIL.
ARTICLE I. — l'orgueil est-il un péché?
ARTICLE II. — l'orgueil est-il un péché spécial?
ARTICLE III. — l'orgueil consiste-t- il dans l'irascible comme dans son sujet?
ARTICLE IV. — saint grégoire a-t-1l avec raison distingué quatre espèces d'orgueil ?
ARTICLE V. — l'orgueil est-il un péché mortel?
ARTICLE Vi. — l'orgueil est-il le plus grave des péchés?
ARTICLE VII. — l'orgueil est-il le premier re tous les péchés (1)?
ARTICLE VIII. — doit-on faire de l'orgueil un vice capital?

QUESTION 163 DU PÉCHÉ DU PREMIER HOMME.
ARTICLE I. — LE PÉCHÉ DU PREMIER HOMME A-T-IL ÉTÉ L'ORGUEIL (2)?
ARTICLE II. — l'orgueil du premier homme a-t-il consisté en ce qu'il a désiré être semblable adieu?
ARTICLE III. — LE PÉCHÉ DE NOS PREMIERS PARENTS A-T-IL ÉTÉ PLUS GRAVE QUE LES AUTRES ?
ARTICLE IV. — le péché d'adam fut-il plus grave que celui d'ève?

QUESTION 164 DES PEINES DU PÉCHÉ DU PREMIER HOMME
ARTICLE I. — LA MORT EST-ELLE LA PEINE DU PÉCHÉ DE NOS PREMIERS PARENTS (1)?

442 SOMME THÉOLOGIQUE DE SAINT THOMAS.
DES PEÎNËS DU PÉCHÉ DU PREMIER HOMME. 413

ARTICLE II. — les peines particulières de nos premiers parents sont-elles convenablement déterminées dans l'écriture (1) p

DES PEINES DU PÉCHÉ DU PREMIER HOMME. 445

QUESTION 165 DE LA TENTATION DE NOS PREMIERS PARENTS.
ARTICLE I. — A-T-IL ÉTÉ CONVENABLE QUE L'HOMME FUT TENTÉ PAR LE DÉMON?
ARTICLE II. — le mode et l'ordre de la première tentation ont-ils été
CONVENABLES?

QUESTION 166 DE L'ÉTUDE OU DU DÉSIR DE SAVOIR.
ARTICLE I. — la connaissance est-elle proprement la matière de l'étude ?
DE L'ÉTUDE OU DU DÉSIR DE SAVOIR. 451
ARTICLE II. — l'étude est-elle une partie de la tempérance?

. QUESTION 167 DE LA CURIOSITÉ (1).
ARTICLE I. — la curiosité peut-elle avoir pour objet la connaissance intellectuelle ?
ARTICLE II. — le vice de la curiosité a-t-il pour objet la connaissance sensitive ?

QUESTION 168 DE LA MODESTIE SELON QU'ELLE EXISTE DANS LES MOUVEMENTS EXTÉRIEURS DU CORPS.
ARTICLE I. — v a-t-il une vertu qui existe pour les mouvements extérieurs du corps?

DE LA MODESTIE. 459
ARTICLE II. — peut-il y avoir quelque vertu a jouer (1)?
ARTICLE III. — peut-il y avoir péché dans l'excès du jeu?
ARTICLE IV. — peut-il y avoir péché a ne pas jouer (1)?

QUESTION 169 DE LA MODESTIE QUI CONSISTE DANS LA TENUE EXTÉRIEURE. 465
DE LA MODESTIE QUI CONSISTE DANS LA TENUE EXTÉRIEURE.
ARTICLE I. — PEUT-IL Y AVOIR VICE OU VERTU A" L'ÉGARD DE LA TENUE: EXTÉRIEURE ?

DE LA MODESTIE QUI CONSISTE DANS LA TENUE EXTÉRIEURE. 467
ARTICLE II. — les femmes peuvent-elles se parer sans péché mortel?

QUESTION 170: DES PRÉCEPTES DE LA TEMPÉRANCE.
ARTICLE I. — les préceptes qui regardent la tempérance sont-ils \Bconvenablement exprimés dans la loi de dieu?
ARTICLE II — les préceptes qui regardent les vertus annexées a la tempérance sont-ils convenablement exprimés dans la loi de dieu ?

QUESTION 171: DE LA PROPHÉTIE.
ARTICLE I. — la prophétie appartient-elle a la connaissance?
ARTICLE II — la prophétie est-elle une habitude (I)?
ARTICLE III. — la prophétie n'a-t-elle pour objet que les futurs contingents ?
ARTICLE IV. — le prophète connait-il par la révélation divine toutes les choses qui peuvent être connues prophétiquement?
ARTICLE V. — le prophète discerne-t-1l toujours ce qu'il dit par son esprit propre de ce qu'll dit par l'esprit de prophétie?
ARTICLE VI. — LES CHOSES QUI SONT CONNUES OU ANNONCÉES PROPHÉTIQUEMENT PEUVENT-ELLES ÊTRE FAUSSES?

QUESTION 172 DE LA. CAUSE DE LA PROPHÉTIE.
ARTICLE I. — la prophétie peut-elle être naturelle?
ARTICLE II — la révélation prophétique se fait-elle par les anges (I)?
ARTICLE III. — faut-il pour la prophétie une disposition naturelle (1) ?
ARTICLE IV. — la bonté morale est-elle requise pour la prophétie (2)?
ARTICLE V. — y a-t-il quelque prophétie qui vienne des démons (I)?
ARTICLE VI. — les prophètes des démons disent-ils quelquefois la vérité?

QUESTION 173: DU MODE DE LA CONNAISSANCE PROPHÉTIQUE.
ARTICLE I. — les prophètes voient-ils l'essence même de dieu (2) ?
ARTICLE II. — Dans la révélation prophétique dieu imprime-t-il à l'entendement du prophète de nouvelles espèces des choses ou seulement une nouvelle lumière?
ARTICLE III. — la vision prophétique se produit-elle toujours par l'abstraction des sens?
ARTICLE IV. — les prophètes connaissent-ils toujours ce qu'ils prophétisent ?
ARTICLE I. — est-il convenable DE distinguer la PROPHÉTIE de la prédestination de dieu, celle de la prescience et celle de la menace?
ARTICLE II. — la prophétie qui est accompagnée de la vision intellectuelle
ARTICLE III. — PEUT-ON DISTINGUER LES DEGRÉS DE PROPHÉTIE SELON LA VISION IMAGINAIRE?
ARTICLE IV. — Moïse fut-il le premier de tous les prophètes?
ARTICLE V. — y a-t-il aussi dans les bienheureux un certain degré de prophétie?
ARTICLE VI. — LES DEGRÉS DE LA PROPHÉTIE VARIENT-ILS SELON LE PROGRÈS des temps (2)?

QUESTION 175: DU RAVISSEMENT.
ARTICLE I. — l'ame de l'homme est-elle ravie vers les choses divines?
ARTICLE II. — le ravissement appartient-il plus a la puissance cognitive qu'a la puissance appétitive?
ARTICLE III. — saint paul a-t-1l vu l'essence de dieu dans son ravissement\b (2) ?
ARTICLE IV. — saint paul dans son ravissement a-t-1l fait abstraction de ses sens?
ARTICLE V. — l'amk de saint pacl fct-elle dans cet état totalement séparée de son corps?
ARTICLE VI. — saint paul a-t-il ignoré si son ame avait été séparée de son corps (1)?

QUESTION 176: DU DON DES LANGUES.
ARTICLE I. — ceux qui obtenaient le don des langues les parlaient-ils toutes ?
ARTICLE II. — le don des langues est-il plus excellent que le don de la prophétie\b (3)?

QUESTION 177: DE LA GRACE GRATUITEMENT DONNÉE QUI CONSISTE DANS LA PAROLE.
ARTICLE I. — Y A-T-IL UNE GRACE GRATUITEMENT DONNÉE QUI CONSISTE DANS LA PAROLE (2) ?
ARTICLE II. — le don de parler avec sagesse et science appartient-il aux femmes (1)?

QUESTION 178: DU DON DES MIRACLES.
ARTICLE I. — y a-t-il une grace gratuitement donnée pour faire des miracles (4)?
ARTICLE II. - LES MÉCHANTS PEUVENT-ILS FAIRE DES MIRACLES?

QUESTION 179: DE la DIVISION DE la vie en vie active et contemplative.
ARTICLE I. — est-il convenable de diviser la vie en vie active et contemplative?

DE LA DIVISION DE LA VIE EN VIE ACTIVE ET CONTEMPLATIVA S33
ARTICLE II. — LA VIE EST-ELLE SUFFISAMMENT DIVISÉE EN VIE ACTIVE ET CONTEMPLATIVE?

QUESTION 180: de la vie contemplative.
ARTICLE I. — la vie contemplative n'a-t-elle rien dans la volonté, et existe-t-elle tout entière dans l'intellect?
ARTICLE II. — les vertus morales appartiennent-elles a la vie contemplative ?
ARTICLE III. — Y a-t-il plusieurs actes différents qui appartiennent a la vie contemplative?
ARTICLE IV. — LA VIE CONTEMPLATIVE CONSISTE-T-ELLE SEULEMENT DANS LA
CONTEMPLATION DE DIEU, OU BIEN SI ELLE CONSISTE ENCORE DANS LA
ARTICLE V. — la vie contemplative peut-elle, dans l'état de la vie présente, arriver a la vision de l'essence divine (1)?
ARTICLE VI. — est-il convenable de distinguer dans l'action de la contemplation trois mouvements, le circulaire, le droit et l'oblique?
ARTICLE VII. — la contemplation est-elle accompagnée de délectation (1)?
SOMME THÉOLOGIQUE DE SAINT THOMAS,
ARTICLE VIII. — LA vie contemplative est-elle de durée?

QUESTION 181: DE LA VIE ACTIVE.
ARTICLE I. — tous les actes des vertus morales appartiennent-ils a la vie active (1)?
ARTICLE II. — \Bla prudence appartient-elle a la vie active?
ARTICLE III. — l'enseignement est-il un acte de la vie active ou de la vie contemplative (1) ?
ARTICLE IV. — la vie active subsiste-t-elle après cettï vie ?

QUESTION 182: DE LA COMPARAISON DE LA VIE ACTIVE AVEC LA VIE CONTEMPLATIVE.
ARTICLE I. — \Bla vie active\b l\B'\be\Bmporte-t-elle sur la vie contemplative ?
ARTICLE II. — la vie active est-elle plus méritoire que la vie contemplative ?
ARTICLE III. — la vie contemplative est-elle empêchée par la vie active?
ARTICLE IV. — la vie active est-elle antérieure a la vie contemplative ?

QUESTION 183: DES OFFICES ET DES DIVERS ÉTATS DES HOMMES EN GÉNÉRAL.
ARTICLE I. — l'état implique-t-il dans son essence la condition de la liberté ou de la servitude?
ARTICLE II. — dans l'église doit-il v avoir une diversité d'offices ou d'états (4)?
ARTICLE III. — les offices se distinguent-ils par les actes?
ARTICLE IV. — la différence des états se considère-t-elle d'après ceux qui commencent, qui progressent et qui sont parfaits ?

QUESTION 184: DE CE QUI APPARTIENT A L'ÉTAT DE PERFECTION EN GÉNÉRAL.
ARTICLE I. — la perfection de la vie chrétienne se c0ns1dëre-t-elle spécialement d'après la charité (1 ) ?
ARTICLE II. — peut-on être parfait en cette vie?
ARTICLE III. — la perfection consiste-t-elle dans les préceptes\b ou \Bles conseils\b (4)?
ARTICLE IV. — \Btous ceux qui sont parfaits sont-ils dans un état de perfection ?
ARTICLE V. — les religieux et les prélats sont-ils dans l'état de perfection\b (3)?
ARTICLE VI. — tous les supérieurs ecclésiastiques sont-ils dans l'état de perfection\b (2)?
ARTICLE VII. — l'état des religieux est-il plus parfait que l'état des prélats?
ARTICLE VIII. — les curés et les archidiacres sont-ils d'une perfection plus grande que les religieux?

QUESTION 185: DE CE QUI APPARTIENT A L'ÉTAT DES ÉVÉQUES.
ARTICLE I. — est-il permis de désirer l'épiscopat (1)?
ARTICLE II. — est-il permis de refuser l'épiscopat quand le supérieur enjoint de l'accepter?
ARTICLE III. — faut-il que celui qui est élevé A l'épiscopat soit meilleur que les autres?
ARTICLE IV. — un évêque peut-il licitement quitter la charge pastorale pour entrer en religion (2)?
ARTICLE V. — est-il permis a un évêque d'abandonner\b LE \Btroupeau\b QUI LUI \Best confié pour cause de persécution corporelle (1)?
ARTICLE VI. — EST-IL PERMIS A UN ÉVÉQUE D'AVOIR QUELQUE CHOSE EN PROPRE (1)?
ARTICLE VII.\b — les évêques pèchent-ils mortellement s'ils ne donnent pas aux pauvres les biens de l'église qu'ils dirigent?
ARTICLE VIII — les religieux qui sont promus a l'épiscopat sont-ils tenus a l'observance de leurs règles (1)?

QUESTION 186: DES CHOSES DANS LESQUELLES CONSISTE PRINCIPALEMENT L'ÉTAT RELIGIEUX.
ARTICLE I. — la religion implique-t-elle un état de perfection?
ARTICLE II. — tout religieux est-il obligé A la pratique de tous les conseils ?
ARTICLE 1. — la pauvreté est-elle nécessaire a la perfection religieuse (2)?
ARTICLE IV. — \Bla continence perpétuelle est-elle requise pour la perfection religieuse\b (2)?
ARTICLE V. — l'obéissance appartient-elle a la perfection religieuse (2)?
ARTICLE VI. — est-il nécessaire pour la perfection religieuse que la pauvreté, la continence et l'obéissance soient l'objet d'un voeu (1)?
ARTICLE VII. — peut-on dire avec raison que la perfection religieuse consiste dans ces trois voeux?
ARTICLE VIII. — le voeu d'obéissance est-il le plus excellent des trois voeux de religion\b (3) ?
ARTICLE IX. — un religieux pèciie-t-il toujours mortellement en transgressant ce qui est prescrit par la règle?
ARTICLE X. — un religieux pèciie-t-il plus grièvement qu'un séculier en faisant dans son genre le même péché que lui?

QUESTION 187: DES CHOSES QUI CONVIENNENT AUX RELIGIEUX.
ARTICLE I. — est-il permis aux religieux d'enseigner, de prêcher et de remplir d'autres fonctions semblables (1)?
ARTICLE II. — est-il permis aux religieux de traiter des affaires séculières ?
ARTICLE III. — les religieux sont-ils tenus au travail des mains (1)?
ARTICLE IV. — EST-IL PERMIS AUX RELIGIEUX DE VIVRE D'AUMÔNES (1)?
ARTICLE V. — est-il permis aux religieux de mendier (2)?
ARTICLE VI. — est-il permis aux religieux de se servir de vêtements plus vils que les autres (1)?

QUESTION 188: DE LA DISTINCTION DES ORDRES RELIGIEUX.
ARTICLE I. — n'y a-t-il qu'un seul ordre religieux (1) ?
ARTICLE II. — doit-on établir un ordre religieux pour des oeuvres de la vie active (3) ?
ARTICLE III. — peut-on établir un ordre religieux pour faire la guerre (1)?
ARTICLE IV. — peut-on établir un ordre pour prêcher ou pour entendre les confessions (1)?
ARTICLE V. — doit-on établir des ordres religieux pour étudier (1 ) ?
ARTICLE VI. — l'ordre qui se livre a la vie contemplative est-il supérieur a celui qui se livre aux oeuvres de la vie active?
ARTICLE VII. — l'ordre est-il moins parfait si l'on possède quelque chose en commun (1)?
ARTICLE VIII. — l'ordre de ceux qui vivent en société est-il plus parfait que l'ordre de ceux qui mènent une vie solitaire?

QUESTION 189: DE L'ENTRÉE EN RELIGION.
ARTICLE I. — ceux qui ne sont pas exerces a la pratique des préceptes doivent-ils entrer en religion (1)?
ARTICLE II. — doit-on s'obliger par un voeu a entrer en religion?
ARTICLE 1. — celui qui s'est obligé par un voeu d'entrer en religion est-il tenu d'y entrer?
ARTICLE IV. — celui qui fait voeu d'entrer en religion est-il tenu d'y demeurer a perpétuité?
ARTICLE V. — doit-on recevoir les enfants en religion (2)?
ARTICLE VI. — doit-on être empêché d'entrer en religion a cause des devoirs que l'on a a remplir envers ses parents ?
ARTICLE VII. — les prêtres qui sont curés peuvent-ils licitement entrer en religion?
ARTICLE VIII — EST-IL PERMIS DE PASSER D'UN ORDRE DANS UN AUTRE?
ARTICLE IX. — peut-on engager les autres à entrer en religion?
ARTICLE X. — est-il louable d'entrer en religion sans avoir pris conseil de beaucoup de monde et sans en avoir longuement délibéré auparavant (2) ?

FIN DU CINQUIÈME VOLUME.

V.

FIN DU CINQUIÈME VOLUME.

Version
Latin