Thérèse EJ, Poésies 5901

Note 1. Nom civil de soeur Marie-Madeleine; cf. PN 10,3, 3 ; et CG 11, pp. 1178, 1208.

Note 2. « Baptiste »: Marie de l'Eucharistie, dans un rôle tenu par elle le 20 juin 1896, « déguisée en jardinier avec blouse et perruque, contrefaisant l'innocent à merveille » (soeur Marie du Sacré-Coeur à M. et Mme Guérin, 21/6/1896). Cf. encore cette lettre de Marie Guérin à sa mère: « Je t'envoie la petite pièce comique que l'on a jouée à la fête de notre Mère, cela va te distraire. Je faisais le nigaud de Baptiste, ma Sr Geneviève faisait le Père Jérôme et ma Sr Marie de la Trinité le magister. Nous étions toutes très bien dans notre rôle, c'était vraiment comique » (à Mme Guérin 15/8/1896).

Note d'introduction pour la POESIE

SUPPLEMENTAIRE N 6

Voir INTRODUCTION GENERALE AUX POESIES SUPPLEMENTAIRES finale de l'Intr. aux poésies

« - A MERE MARIE DE GONZAGUE - »

- DATE: 21 juin 1897. - COMPOSEE POUR: Mère Marie de Gonzague, pour sa fête. - PUBLICATION: Poésies, 1979.

Quelques lignes dont l'écriture, quoique ferme encore, dit bien l'état de fatigue de Thérèse. Au régime lacté depuis une douzaine de jours, elle réserve ses dernières forces à la rédaction du Manuscrit C, son « petit devoir » (CJ 25.6.2).
Avec ces vers pleins de tendresse, elle offrait à sa prieure, pour sa fête, « l'album de photographies et des toques qu'elle avait faites avec S. Marie de St. Joseph » (Note de Mère Agnès de Jésus).

Note d'introduction pour la POESIE

SUPPLEMENTAIRE N 7

Voir INTRODUCTION GENERALE AUX POESIES SUPPLEMENTAIRES finale de l'Intr. aux poésies

« - LE SILENCE EST LE DOUX LANGAGE - »

- DATE juin (?) 1897. - COMPOSEE POUR: une carrnélite inconnue. - PUBLICATION: Poésies, 1979.

On s'est demandé si ces deux quatrains étaient bien de Thérèse (cf. Mss I, p. 17, note). La plus forte probabilité va dans le sens de l'affirmative. Ils débordent de cette charité fraternelle qui est l'un des thèmes majeurs du Manuscrit C. La similitude d'expression même est visible (2, 1 = MSC 8,2v ).
Cela fait penser à un adieu tout de délicatesse, à l'adresse d'une soeur qu'on tiendrait éloignée de Thérèse en raison de sa maladie: peut-être soeur Marie de Saint-Joseph (cf. LT 250)?
En fait, l'absence de dédicataire connue élargit la portée de ces vers. Au moment de fermer le recueil des Poésies, chaque lecteur peut recevoir comme un message personnel l'au revoir « au Ciel » de Thérèse; sans oublier l'ultime testament: « Comme je vous ai aimés »...

Note d'introduction pour la POESIE

SUPPLEMENTAIRE N 8

Voir INTRODUCTION GENERALE AUX POESIES SUPPLEMENTAIRES finale de l'Intr. aux poésies

« - TOI QUI CONNAIS MA PETITESSE EXTREME - »

- DATE: 16 juillet 1897. - COMPOSITION spontanée, pour elle-même. - PUBLICATION: HA 98 (deux vers corrigés). - MELODIE: Il est à moi

« Pendant la nuit elle avait composé ce couplet pour la Communion
"Toi qui connais," etc. A ce propos, elle me dit: "Je l'ai composé bien facilement, c'est extraordinaire; je croyais que je ne pouvais plus faire de vers" » (CJ 13.7.4).

Tout bien pesé, cette « nuit » doit être celle du 12 au 13 juillet (Cf DE, p. 469).
D'une voix « haute et belle », soeur Marie de l'Eucharistie chante cette strophe avant la communion de Thérèse, à l'infirmerie, le 16 juillet (cf. LT 255). Après la communion, elle reprend la str. 14 de Vivre d'Amour:
« Mourir d'Amour, c'est un bien doux martyre »...
Thérèse ne composera plus de vers. Son « martyre » s'achevait onze semaines plus tard (30 septembre) par une « mort d'amour », comme celle de Jésus sur la croix (cf. CJ 4.7.2).

Remarque complémentaire.
On a souvent noté que chacun des trois "MANUSCRITS AUTOBIOGRAPHIQUES" de Thérèse se terminait par le même mot « A M O U R » ...

Qu'il me soit permis de noter ici que la dernière "POESIE" de Thérèse se termine par le mot « C O E U R »

André Michel S.C.J




Thérèse EJ, Poésies 5901