Thomas A. sur Rm (1999) 68

Table des références scripturaires



Les nombres donnés à droite des colonnes renvoient à la numérotation des paragraphes et non aux pages. Le chiffre O renvoie à la citation biblique placée en tête du Prologue. Les numéros précédés d’un astérisque indiquent un renvoi, ceux précédés de deux astérisques indiquent une citation non littérale.

ANCIEN TESTAMENT



Genèse (Gn)

1, 29 1086, *1131 17, 4 375

1, 31 767 17, 5 *18, 363

2, 2 672 17, 10 *322, *750

2, 7 790 17, 11 243, 342

2, 12 1 17, 14 238, 1019

2, 16-17 432 17, 23-26 340

2, 17 309, 629 18, 10 371, *753, **754

2, 21-22 *429 18, 11 373

3 1086 19 151

3, 6 *426 19, 16s. 642

3, 16 522 20, 14 622

3, 17 446 20, 17 423

3, 18 723 21, 5 *371

4, 7 137 21, 12 *752

4, 13 431 22, 12 692

5, 3 319 22, 17 **369, 375

6, 5-7a 793 22, 17-18 253, 802

6, 7 925 22, 18 352, *897

8, 11 6 25, 1 *372

9, 3 1086, *1131 25, 5 647

9, 25 20 25, 21-22a 756

12, 3 352 25, 23 761

13, 13 426 25, 24 *757

15, 1 76, 990 29, 7 20

15, 5 369, 375 30, 27 1187

15, 6 327, 331, 339, *340, 32, 28 743, *75Ø

*355, 831 39 426

17, 1 967 39, lis. 423

17, 2 *744 40 426

537

Table analytique



Abraham.

Il est le père non seulement de ceux qui ont été circoncis, mais aussi des croyants en l’état

d’incirconcision (chap. 4,11; leçon 2, ° 344)

Il a été justifié de telle sorte qu’il a sujet de se glorifier devant Dieu (chap. 4, 3; leçon 1, n° 327).

Acception des personnes.

Il y a acception des personnes quand on donne à quelqu’un plus ou moins sans égard à sa dignité (chap. 2, 11; leçon 2, n° 205).

Action.

L’action est toujours attribuée à l’agent prin cipal, de préférence à l’agent secondaire (chap. 9,16; leçon 3, n° 777).

Action de grâces.

Avant toutes choses nous devons commencer par rendre grâces (chap. 1, 8; leçon 5, n° 75).

L’action de grâces doit remonter à Dieu dans le même ordre que les grâces descendent de Dieu vers nous, c’est-à-dire par Jésus-Christ (chap. 1, 8; leçon 5, n° 76).

Adam.

Voir aussi: PÉCHÉ.

Ressemblances entre Adam et le Christ.

De même que par Adam le péché et la mort sont entrés dans le monde, ainsi par le Christ sont entrées la justice et la vie. De même que le corps d’Adam fut formé sans union char nelle, ainsi le corps du Christ fut-il formé pareillement de la Vierge. De même que du côté d’Adam qui dormait la femme a été tirée, ainsi du côté du Christ dormant sur la croix coulèrent le sang et l’eau, comme le dit Jean, signifiant les sacrements par lesquels l’Eglise a été formée (chap. 5, 14; leçon 4, n° 429).

Adoption.

Celui qui est adopté comme fils de Dieu, devient conforme à son véritable Fils d’abord par le droit de participer à l’héritage; ensuite par la participation à sa splendeur, etc. (chap. 8,29; leçon 6, n° 704).

Âme.

Elle vit de Dieu par la vie de la grâce (chap. 1, 17; leçon 6, n° 108).

Elle donne son assentiment à la raison contre le péché, mais uniquement par la grâce du Christ (chap. 7, 25; leçon 4, n° 592).

Elle n’est seulement libérée de la vanité que lorsqu’elle s’appuie sur Dieu (chap. 1, 21; leçon 7, n° 129).

Ami.

Voir: COMPASSION.

Amour, aimer.

Voir aussi: DILEcTI0N et PROCHAIN.

Aimer c’est vouloir du bien à celui que l’on aime (chap. 1, 7; leçon 4, n° 67; chap. 8, 28; leçon 6, n° 699).

Nous devons aimer notre prochain comme nous-mêmes de trois manières: d’abord, quant à la fin de l’amour, c’est-à-dire que nous nous aimions nous-mêmes et le prochain pour Dieu. Puis, quant à la forme de l’amour, c’est-à-dire que comme chacun s’aime soi-même en se voulant du bien, ainsi doit-on aimer le prochain en lui voulant du bien. Enfin, quant à l’effet de l’amour, c’est-à-dire qu’on doit subvenir aux nécessités du prochain comme aux siennes propres (chap. 13, 9; leçon 2, n° 1057).

L’amour du prochain est renfermé dans l’amour de Dieu, comme l’effet dans la cause (chap. 13, 8; leçon 2, n° 1049).

Anathème.

Mot grec composé de anà, qui veut dire "sur", et de thésis, qui veut dire "position", en sorte qu’on appelle anathème ce qui est comme superposé; car lorsque dans un pillage on prenait quelque chose qu’on ne voulait pas laisser à l’usage des hommes, on le suspendait dans le temple. On a coutume de donner le nom d’ anathème" à ce qui est séparé de l’usage commun des hommes (chap. 9, 3; leçon 1, n° 739).

Ange

Voir aussi: DÉMON et DIABLE.

Ils sont <les esprits> inférieurs qui sont préposés à la garde de chaque homme en particulier (chap. 8, 38; leçon 7, n° 728).

L’ange connaît Dieu par sa propre essence (chap. 1, 20; leçon 6, n° 120).

Ils nous ont apporté les lumières divines, étant donné que nous nous sommes éloignés de Dieu (Pro!., n° 4).

Les saints anges exercent à notre égard la misé ricorde (chap. 13, 9, leçon 2, n° 1056).

Les saints anges et tous les hommes sont notre prochain, soit parce qu’ils possèdent déjà la béatitude vers laquelle nous tendons, soit parce qu’ils y tendent avec nous (chap. 13,9, leçon 2, n° 1056).

Péché de l’ange.

Par son péché, selon Jean Damascène, l’ange s’est détourné de ce qui est conforme à sa nature, pour aller vers ce qui est contre elle (chap. 1, 26; leçon 7, n° 149).

Angoisse.

L’angoisse se dit du resserrement de l’âme de l’homme incapable de trouver le remède contre les maux qu’il craint, ou dont il souffre déjà (chap. 2, 9; leçon 2, n° 200).

Apoffinaire.

Il prétendit que le Christ n’avait pas eu d’âme, mais que le Verbe lui en tenait lieu (chap. 1, 3; leçon 2, n° 38).

Apostolat.

Il ne peut être reçu dignement qu’en présup posant la grâce sanctifiante (chap. 1, 5 leçon 4, n° 61).

Nous sommes envoyés pour faire obéir les hommes à la foi (chap. 1, 5; leçon 4, n° 62); pour étendre le nom du Christ, et non pour nous procurer un avantage temporel (chap. 1, 5; leçon 4, n° 64).

Apôtre (s).

Le mot "apôtre" signifie la même chose qu’envoyé (chap. 1, 5; leçon 4, n° 61).

Ils ont été choisis en vue d’une dignité plus grande, c’est-à-dire pour recevoir immédia tement le Christ lui-même et transmettre aux autres ce qui concerne le salut (chap. 8,23; leçon 5, n° 678).

Ils ont eu l’Esprit-Saint les premiers dans l’ordre du temps, et plus abondamment que tous les autres (chap. 8, 23; leçon 5, n° 676).

Ils ont été envoyés par le Christ comme investis de son autorité et de sa fonction (chap. 1, 5; leçon 4, n° 61); sont venus au nom du Christ et comme dans sa personne (chap. 1, 5 leçon 4, n° 64).

Ils ont été envoyés non point uniquement pour l’instruction de la nation juive seule, mais pour <l’instruction> de toutes les nations (chap. 1, 5; leçon 4, n° 63).

Ils nous ont apporté la doctrine évangélique (Prol., n° 4).

Appropriations.

La puissance, qui a le caractère de principe, est appropriée au Père, qui est le principe de toute divinité; la sagesse est appropriée au Fils, qui procède en tant que Verbe, parce qu’il n’est autre chose que la Sagesse engendrée; la bonté est appropriée à l’Esprit-Saint, qui procède en tant qu’amour, dont l’objet est la bonté. Et c’est pourquoi nous pouvons dire par appropriation: de lui; c’est-à-dire du Père, par lui, c’est-à-dire par le Fils, en lui, c’est-à-dire en l’Esprit-Saint, sont toutes choses (chap. 11, 36; leçon 5, n° 949).

Arche.

L’arche signifie l’Église (Prol., n° 6).

Anus.

Il prétendit que la filiation <du Christ> était créée, en sorte qu’il serait une créature très excellente, mais qu’elle fut tirée du néant, après un temps où elle n’avait pas existé (chap. 1, 3; leçon 2, n° 32. Ch. 9, 5; leçon 1, n° 747).

Prétendit que l’Esprit-Saint était une créature et qu’il était inférieur au Père et au Fils (chap. 8,26; leçon 5, n° 692).

Assistance.

On peut prêter assistance à autrui dans ses affaires de deux manières d’abord, à la manière du siècle, c’est-à-dire en vue de la faveur des hommes ou du profit, et cette assistance ne convient pas aux serviteurs de Dieu; puis on prête assistance à autrui dans ses affaires par piété, par exemple en secourant les indigents et les malheureux (chap. 16, 2; leçon 1, n° 1196).

Auditions.

Il y a deux sortes d’audition: l’une intérieure, par laquelle on entend Dieu qui révèle. Cette dernière n’appartient pas communément à tous, mais relève à proprement parler de la grâce de prophétie; l’autre, par laquelle on entend une personne qui parle extérieu rement (chap. 10, 14; leçon 2, n° 837).

Avarice.

Elle est un appétit immodéré de posséder (chap. 1, 29; leçon 8, n° 158).

Avertissement.

Pour avertir avec rectitude, deux choses sont requises la première est que l’avertissement ne vienne ni de la haine ni de la colère, mais de la charité; la seconde chose requise pour avertir, c’est la science de la vérité (chap. 15, 14; leçon 2, n° 1164).

Baiser.

Il y a trois sortes de baiser: le baiser libidineux, le baiser trompeur et le saint baiser (chap. 16,16; leçon 1, n° 1211).

571

Baptême.

Bénir.

Il est appelé le sacrement de la foi (chap. 8, 1; leçon 1, n° 596).

La triple immersion dans le baptême se fait non seulement à cause de la foi en la Trinité, mais aussi pour représenter les trois jours de la sépulture du Christ (chap. 6, 4; leçon 1, n° 474).

Les baptisés sont marqués du signe de la croix avec l’onction du saint chrême sur le front, qui est le siège de la honte, afin qu’ils ne rougissent pas de l’Evangile (chap. 1, 15 leçon 5, n° 96. Chap. 10, 10; leçon 2, n° 832).

Par le baptême l’homme est libéré non seulement de la faute, mais aussi de toute la peine, par la vertu de la passion du Christ, qui a satisfait pour les péchés de tous (chap. 11, 29; leçon 4, n° 927).

Par le baptême l’homme est libéré du péché originel quant à l’Esprit, mais l’infection <du foyer> du péché demeure quant à la chair (chap. 5, 12; leçon 3, n° 420).

Le baptême solennel se célèbre dans l’Eglise le samedi saint, où l’on fait mémoire de la sépulture du Christ, et à la vigile de la Pentecôte, où l’on célèbre la solennité du Saint-Esprit, dont la vertu communique à l’eau du baptême sa puissance de purifier (chap. 6, 4; leçon 1, n° 474).

Dans le baptême rien ne se fait par l’action de l’homme (chap. 2, 16; leçon 3, n° 223).

Baptême de Jean.

Le baptême de Jean était un baptême de péni tence, parce que en le recevant on s’enga geait en quelque sorte à faire pénitence de ses péchés (chap. 11, 29; leçon 4, n° 929).

Béatitude.

La béatitude de l’homme vient de Dieu

(chap. 4, 6; leçon 1, n° 333).

L’état de la béatitude future est comparé au jour à cause de la clarté divine dont sont illuminés les saints (chap. 13, 12; leçon 3, n° 1066).

Bénir, c’est dire du bien (chap. 12, 14; leçon 3, n° 997).

Bénir ou dire du bien se fait de trois manières d’abord en l’énonçant, par exemple lorsqu’on loue le bien d’autrui. Puis en commandant. Bénir ainsi par autorité est le propre de Dieu,

dont le commandement fait dériver le bien sur ses créatures. Or ce ministère appartient aux prêtres qui invoquent sur le peuple le nom du Seigneur. Enfin on bénit en exprimant des souhaits. Dans ce sens, bénir c’est vouloir du bien à quelqu’un, et pour ainsi dire demander du bien pour lui (chap. 12, 14; leçon 3, n° 997).

Nous bénissons Dieu en tant que nous recon

naissons de coeur sa bonté et que nous la célébrons de bouche (chap. 1, 25; leçon 7, n° 144).

Bien(s).

Le bien, selon Denys, implique une diffusion (chap. 2, 1; leçon 1, n° 182).

Bien de la grâce.

Le bien de la grâce n’habite pas mais dans l’Esprit (chap. 7, n° 573).

Bien divin.

On appelle bien divin le bien commun auquel tous participent (chap. 1, 20; leçon 6, n° 117).

Biens spirituels.

Ils peuvent être possédés en même temps par plusieurs (chap. 8, 17; leçon 3, n° 648).

Biens temporels.

Ils ne peuvent être possédés en même temps par plusieurs (chap. 8, 17; leçon 3, n° 648).

I I

dans la chair, 18; leçon 3,

572

Bienfaisance.

Elle est un acte de la charité, elle consiste à faire du bien à celui qu’on aime sans jamais le blesser (chap. 12, 1; leçon 3, n° 996).

Bienveillance.

Elle est un acte qui se rapporte à la charité, elle consiste à vouloir du bien à autrui sans jamais lui vouloir du mal (chap. 12, 1; leçon 3, n° 996).

Charité.

La charité de Dieu peut se prendre en deux sens: soit de la charité par laquelle Dieu nous aime, soit de la charité par laquelle nous l’aimons (chap. 5, 5; leçon 1, n° 392).

La charité de Dieu est dite être répandue dans nos coeurs, en ce sens qu’elle s’étend à toutes les habitudes et à tous les actes de l’âme pour les parfaire (chap. 5, 5; leçon 1, n° 392).

La charité a deux actes: l’amour de Dieu et l’amour du prochain (chap. 13, 8; leçon 2, n° 1049).

La charité ne s’épuise pas en aimant, mais elle progresse (chap. 13, 8; leçon 2, n° 1047).

la charité de l’homme ne vient pas de lui, mais de la grâce de Dieu, qui est donnée à chacun selon la mesure du don du Christ (chap. 8, 23; leçon 5, n° 678).

Chrême (saint).

Les baptisés sont marqués du signe de la croix avec l’onction du saint chrême sur le front, qui est le siège de la honte, afin qu’ils ne rougissent pas de l’Evangile (chap. 1, 15 leçon 5, n° 96. Chap. 10, 10; leçon 2, n° 832).

Christ, Jésus-Christ.

Son nom signifie la miséricorde (Prol., n° 6).

Jésus signifie Sauveur, Christ signifie Oint (chap. 1, 1; leçon 1, n° 20).

Il sera la racine de Jessé, parce que, bien qu’il procède de Jessé par son origine charnelle, cependant il a soutenu Jessé par sa puissance et a déversé sur lui sa grâce (chap. 15, 12 leçon 1, n° 1161).

Il est appelé apôtre (chap. 1, 5; leçon 4, n° 61).

Il est la vérité sans mensonge (chap. 9, 1 leçon 1, n° 736. Chap. 14, 2; leçon 1, n° 1085).

Il est l’héritier principal de la gloire et il y est parvenu par ses souffrances (chap. 8, 17 leçon 3, n° 651).

Il est lui-même pour tous l’auteur de la foi (chap. 15, 8; leçon 1, n° 1154).

En lui se trouve toute la plénitude des grâces (chap. 5, 15; leçon 5, n° 433).

En lui se trouvèrent très abondamment toutes les vertus (chap. 13, 14; leçon 3, n° 1079).

Il a été choisi pour que sa nature <humaine> soit assumée dans l’unité de sa personne divine (chap. 8, 23; leçon 5, n° 678).

Il est donateur de la grâce et même de la justice (chap. 5, 21; leçon 6, n° 467).

Il est la voie de la paix (chap. 3, 17; leçon 2, n° 289).

Il a été établi par décret divin comme le fondement de l’Eglise (chap. 9, 32; leçon 5, n°811).

Il est exempt de péché (chap. 3, 4; leçon 1, n° 261. Chap. 3, 24; leçon 3, n° 307).

Il n’a pas contracté le péché originel, parce qu’il a pris chair de la femme seule, sans le concours de la semence virile (chap. 5, 12; leçon 3, n° 414).

Il nous a pour frères, soit parce qu’il nous a communiqué la ressemblance de sa filiation, soit parce qu’il a assumé une nature semblable à la nôtre (chap. 8, 29; leçon 6, n° 706).

Baptême du Christ.

Le baptême du Christ est le baptême de la rémission de tous les péchés, en sorte qu’il ne reste à acquitter chez le baptisé aucune

573

satisfaction pour les péchés passés (chap. 11, 29; leçon 4, n° 929).

Chair du Christ.

Il n’a pas eu la chair du péché, c’est-à-dire la chair conçue avec le péché, puisque sa chair fut conçue par l’Esprit-Saint qui ôte le péché, mais il eut une chair semblable à celle du péché, c’est-à-dire une chair semblable à la chair pécheresse, en tant qu’elle était passible (chap. 8, 3; leçon 1, n° 608).

Esprit du Christ.

L’Esprit du Christ et l’Esprit de Dieu le Père sont un même Esprit; mais on dit l’Esprit de Dieu le Père en tant qu’il procède du Père, et l’Esprit du Christ en tant qu’il procède du Fils (chap. 8, 9; leçon 2, n° 627).

Filiation du Christ.

Diverses erreurs sur sa filiation: Pour Photin, il avait une filiation adoptive. Pour Sabellius, cette filiation n’était que nominale. Pour Anus, cette filiation était créée (chap. 1, 3; leçon 2, n° 30-33).

Réfutation de ces erreurs (chap. 1, 3; leçon 2, n° 34-41).

Il est, selon saint Hilaire, son vrai et propre Fils par origine et non par adoption, en vérité et non au figuré, par naissance et non par création; car il procède du Père comme le verbe procède du coeur" (chap. 1, 3; leçon 2, n° 33).

Grâce du Christ.

Au Christ homme a été donné la plus excellente des grâces (chap. 8, 23; leçon 5, n° 678).

La grâce du Christ n’habite pas dans la chair, mais dans l’Esprit (chap. 7, 18; leçon 3, n 573).

Humanité du Christ.

L’Apôtre énumère quatre bienfaits venant de l’humanité du Christ: premièrement sa mort pour notre salut, lorsqu’il dit: qui est mort;

deuxièmement, sa résurrection par laquelle il nous vivifie, maintenant par la vie spirituelle, et enfin par la vie corporelle, lorsqu’il dit: qui est aussi ressuscité; troisièmement, la confession même du Père, en disant: qu’il est à la droite de Dieu, c’est-à-dire égal à Dieu le Père selon la nature divine; quatrièmement son intercession, en disant: et qui même intercède pour nous, en étant comme notre avocat (chap. 8, 34; leçon 7, n° 719).

Incarnation du Christ.

La nécessité, le mode et le fruit de l’Incarnation du Christ (chap. 8, 3-4; leçon 1, nos 611, 607 et 609).

Le secret de l’Incarnation du Christ, de la race d’Abraham, était caché sous le sceau de la circoncision (chap. 4, 11; leçon 2, n° 343).

Le secret de l’Incarnation divine est révélé dans l’Evangile lui-même (chap. 16, 25; leçon 2, n° 1224).

L’Incarnation a un double effet: le premier est la suppression du péché; le second l’accom plissement de la justification de la Loi en nous (chap. 8, 3; leçon 1, n° 609).

Intercession du Christ.

Le Christ intercède pour nous de deux manières: d’abord, en priant pour nous. Son intercession en notre faveur consiste en sa volonté de nous sauver. Ensuite, il intercède pour nous en mettant sous le regard de son Père l’humanité qu’il a assumée pour nous et les mystères célébrés en elle (chap. 8, 34 leçon 7, n° 720).

Justification du Christ.

La justification du Christ passe à tous les hommes quant à la satisfaction, toutefois quant à l’efficacité elle ne s’étend qu’aux fidèles seulement (chap. 5, 18; leçon 5, n° 443).

Mort du Christ.

Elle peut être envisagée selon trois points de vue: selon le point de vue de la raison même

I 574


de la mort, selon l’acte de ceux qui tuent le Christ, selon qu’elle procède de la volonté du Christ souffrant, volonté qui fut disposée à endurer la mort par son obéissance au Père et par sa charité envers les hommes. Selon ce dernier point de vue sa mort fut méritoire pour nos péchés, et elle fut acceptée par Dieu à tel point qu’elle a suffi à la réconciliation de tous les hommes, même de ceux qui ont tué le Christ, certains d’entre eux ayant été sauvés par sa prière (chap. 5, 10; leçon 2, n° 403).

Elle nous fut salutaire, non seulement par mode de mérite, puisqu’il nous a mérité la destruction des péchés, mais aussi par mode d’efficience; en effet, comme l’humanité du Christ était en quelque sorte l’instrument de sa divinité, toutes les souffrances et les actions de l’humanité du Christ nous furent salutaires, en tant qu’elles procédaient de la vertu de sa divinité (chap. 4, 25; leçon 3, n° 360).

Elle nous est appliquée au moyen de la foi, par laquelle nous croyons que par sa mort il a racheté le monde (chap. 3, 25; leçon 3, n° 309).

La mort même du Christ pour nous montre la charité de Dieu, puisque Dieu a donné son Fils, afin de satisfaire pour nous en mourant (chap. 5, 8; leçon 2, n° 399).

Obéissance du Christ.

L’obéissance du Christ procède de l’amour de charité qu’il eut pour son Père et pour nous (chap. 5,19; leçon 5, n° 446).

Origine ou naissance du Christ.

Elle est éternelle (chap. 1, 3; leçon 2, nos 29." ) et temporelle (chap. 1, 3; leçon 2, n° 34).

Il a été conçu dans le sein virginal par le Saint-Esprit (chap. 1, 4; leçon 3, n° 59).

Selon l’ordre naturel sous quelque rapport, c’est-à-dire en tant que conçu d’une femme et dans l’espace de neuf mois, on dit que le Christ est né; en revanche sous un autre rapport, en tant que le Christ est sorti <de la Vierge> non selon l’ordre naturel, sans semence d’homme, mais par la vertu divine,

on dit qu’il a été fait (chap. 1, 3; leçon 2, n° 39).

Passion du Christ.

Vertu de la Passion.

Dans le baptême la vertu de la passion du Christ opère par mode de régénération, ce qui requiert de l’homme qu’il meure tota lement à la première vie pour recevoir la vie nouvelle. Dans les autres sacrements la vertu de la passion du Christ opère par mode de guérison, comme dans la pénitence (chap. 11, 29; leçon 4, n°928).

Prédestination du Christ.

La prédestination du Christ, qui a été prédestiné pour être Fils de Dieu par nature, est la mesure et la règle de la vie, et par conséquent de notre prédestination (chap. 1, 4; leçon 3, n° 48).

Il a été prédestiné, pour être le Fils de Dieu par nature, non à cause de ses mérites anté cédents, mais par la grâce seule (chap. 1, 4; leçon 3, n° 48).

Elle n’implique pas ici l’antériorité qu’elle suppose (chap. 1, 4; leçon 3, n° 49).

Elle est attribuée nécessairement à la personne du Christ (chap. 1, 4; leçon 3, n° 51).

Prédication du Christ.

Le Christ a prêché l’Évangile le premier (chap. 16, 25; leçon 2, n° 1223).

Puissance du Christ.

Il a la puissance divine, puisqu’il donne lui-même l’Esprit-Saint (chap. 1, 4; leçon 3, n° 58).

La puissance du Fils et celle du Père sont la même (chap. 8, 11; leçon 2, n° 630).

Les deux signes de la puissance divine du Christ sont sa conception dans le sein virginal par le Saint-Esprit et la résurrection des morts (chap. 1, 4; leçon 3, n° 59).

575

COMMENTAIRE DE L’ÉPtTRE AUX ROMAINS

Résurrection du Christ.

Le Christ lui-même est ressuscité par sa propre puissance, parce que la puissance du Père et la puissance du Fils sont la même (chap. 8, 11; leçon 2, n° 630).

La vie que le Christ a acquise en ressuscitant est conforme à celle de Dieu (chap. 6, 10; leçon 3, n° 490).

Sang du Christ.

Seul le sang du Christ a pu remettre les péchés, non seulement présents, mais passés, parce que la vertu de son sang opère par la foi de l’homme, foi qu’eurent ceux qui ont vécu avant la passion du Christ (chap. 3, 25 leçon 3, n° 310).

Satisfaction, rachat ou rédemption du Christ.

Nul autre ne pouvait satisfaire pour le péché du genre humain tout entier, si ce n’est le Christ seul qui était exempt de péché (chap. 3, 24; leçon 3, n° 307).

La satisfaction du Christ obtint son efficacité pour justifier et pour racheter, de ce que Dieu l’avait ordonné selon son propos (chap. 3, 25; leçon 3, n° 308).

Tribunal du Christ.

On appelle tribunal du Christ son pouvoir judi ciaire (chap. 14, 10; leçon 1, n° 1106).

Volonté du Christ.

Sa volonté divine lui était commune avec le Père (chap. 15, 1; leçon 1, n° 1146).

Le Christ a choisi de souffrir pour notre salut et ce qui était contraire à sa volonté propre, c’est-â-dire à sa volonté humaine naturelle, afin d’accomplir la volonté divine (chap. 15, 3; leçon 1, n° 1146).

Circoncision.

Elle était une sorte de profession obligeant les hommes à l’observance de la Loi (chap. 2, 25; leçon 4, n° 238).

Elle a une similitude expresse avec la foi d’Abraham, d’abord quant à l’objet de la foi, car Abraham crut à la multiplication de la postérité, puis quant à l’effet de cette foi, qui consiste en l’éloignement de la faute, ce qui est désigné par le retranchement d’une membrane superflue (chap. 4, 11; leçon 2, n° 343).

La circoncision corporelle signifie la circon cision spirituelle, qui devait avoir lieu par le Christ (chap. 4, 12; leçon 2, n° 348).

Efficacité de la circoncision.

La circoncision n’avait de vertu efficace par l’oeuvre elle-même accomplie (ex opere operato), ni quant à l’éloignement de la faute, ni quant à l’opération de la justice. Elle était seulement le signe de la justice, par la foi du Christ dont la circoncision était le signe, que le péché originel était remis et que le secours de la grâce était conféré pour agir avec rectitude (chap. 4, 12; leçon 2, n° 349).

Sans l’observance de la Loi la circoncision est inutile (chap. 2, 25; leçon 4, n° 237).

Institution de la circoncision.

Elle a été instituée pour deux raisons: en raison du culte divin, auquel les hommes étaient portés par ces sortes de cérémonies, et pour signifier la circoncision spirituelle, qui devait avoir lieu par le Christ dans l’âme et dans le corps (chap. 4,12; leçon 2, nos 347-348).

Nécessité de changer la circoncision.

La circoncision était le signe de ce qui devait s’accomplir. Or le même signe ne convient

pas à une chose présente, passée ou future; aussi le baptême est-il le signe de la grâce présente qui produit un effet plus abondant et plus efficace (chap. 4, 12; leçon 2, n° 350).

Pratique de la circoncision.

La circoncision se pratiquait le huitième jour, parce qu’elle signifie le huitième âge de ceux qui sont ressuscités; et elle était pratiquée avec des couteaux de pierre, afin de signifier que

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la circoncision spirituelle devait se faire avec la pierre, qui est le Christ (chap. 4, 12; leçon 2, n° 348).

Compassion.

La compassion d’un ami qui s’afflige avec nous apporte de la consolation dans les tristesses de deux manières: premièrement, parce qu’on y recueille une preuve efficace d’amitié; deuxièmement, par cela même qu’un ami s’afflige avec nous, il semble s’offrir à porter sa part du fardeau de l’adversité qui cause la tristesse (chap. 12,15; leçon 3, n° 1004).

Componction.

La componction implique une piqûre ou une douleur du coeur. Il y a une bonne componction, celle par laquelle on éprouve de la douleur pour ses propres péchés, et une mauvaise componction, à savoir l’envie, par laquelle on éprouve de la douleur pour le bien d’autrui (chap. 11, 8; leçon 1, n° 874).

Concorde.

Elle est un acte qui se rapporte à la charité, et elle consiste en un accord entre amis dans leurs vouloirs et leurs refus (chap. 12, 14 leçon 3, n° 996).

Obstacles à la concorde.

Il y en a deux: le premier est l’orgueil, qui fait qu’en recherchant d’une manière immo dérée sa propre excellence et en fuyant la soumission, on veut se soumettre autrui et empêcher son excellence. Le second obstacle à la concorde est de se présumer sage ou même prudent; ce qui fait qu’on ne croit pas à l’opinion des autres (chap. 12, 16; leçon 3, n° 1006).

Concupiscence.

Elle est un péché général en tant que prise pour la convoitise d’une chose illicite, ce qui appartient à l’essence du péché (chap. 7, 7; leçon 2, n° 538).

La concupiscence dépravée est généralement à l’origine de tous les péchés (chap. 7, 7 leçon 2, n° 537).

Elle pervertit le jugement de la raison dans chaque oeuvre à accomplir (chap. 3, 20 leçon 2, n° 298).

Confession.

Une triple confession est nécessaire au salut la première confession est celle de sa propre iniquité. Cette confession est celle du pénitent; la deuxième est celle par laquelle l’homme confesse la bonté de Dieu qui accorde miséricordieusement ses bienfaits. Cette confession est celle de celui qui rend grâces; la troisième est la confession de la vérité divine. Cette confession est celle de celui qui croit (chap. 10, 10; leçon 2, n° 832).

Connaissance.

La connaissance de l’homme commence par ce qui lui est connaturel, à savoir par les créatures sensibles, lesquelles n’ont pas d’analogie pour représenter l’essence divine (chap. 1, 19; leçon 6, n° 114).

L’homme peut connaître Dieu par la raison de trois manières: premièrement par (la voie de) la causalité, deuxièmement par voie d’excel lence, troisièmement par voie de négation. Les Gentils ont eu cette <dernière> connais sance par la lumière innée de la raison (chap. 1, 19; leçon 6, n° 114-115).

Depuis la création du monde les hommes ont commencé à connaître Dieu par ses oeuvres (chap. 1,20; leçon 6, n° 121).

L’homme peut connaître Dieu par l’intelli gence, mais non par les sens ou l’imagination, qui ne transcendent pas les choses corporelles (chap. 1, 20; leçon 6, n° 119).

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L’homme connaît véritablement Dieu par la lumière de la sagesse (chap. 1, 21; leçon 7, n° 130).

La vraie connaissance de Dieu, en tant que telle, porte les hommes au bien, mais elle est liée, comme détenue en captivité, par la passion de l’injustice (chap. 1, 18; leçon 6, n° 112).

Conscience.

Elle n’est rien d’autre que l’application de la connaissance reçue pour juger si une action est bien ou mal faite (chap. 2, 15; leçon 3, n° 219).

Par le fait même que la conscience rend témoi gnage du bien ou du mal, c’est un signe évident que l’oeuvre de la Loi est inscrite dans le coeur de l’homme (chap. 2, 15; leçon 3, n° 219).

Même pour les choses qui sont en soi illicites, la conscience erronée oblige (chap. 14, 14; leçon 2, n° 1120).

L’ obligation de la conscience, même erronée, et celle de la Loi divine, sont la même obli gation. Si la conscience prescrit de faire une chose ou de l’éviter, c’est qu’elle croit que cet acte s’oppose ou est conforme à la Loi de Dieu. Car la Loi n’est appliquée à nos actes que par l’intermédiaire de notre conscience (chap. 14,14; leçon 2, n° 1120).

Nos corps ont été revêtus de dignité en devenant des réceptacles de l’Esprit-Saint (chap. 8, 11; leçon 2, n° 630).

Corps mystique.

L’unité du Corps mystique, qui est l’Église, est spirituelle, et cette unité nous unit les uns et les autres à Dieu par la foi et la dilection (chap. 12, 5; leçon 2, n° 974).

Il y a quatre sortes de crainte: la crainte humaine ou mondaine qui ne vient pas de l’Esprit-Saint; la crainte de la peine ou la crainte servile, qui fait agir l’homme servi lement; la crainte initiale, ainsi appelée parce qu’elle se trouve habituellement chez les hommes au début de leur conversion; enfin la crainte sainte, qui est causée par la charité parfaite (chap. 8, 15; leçon 3, n° 638-641).

Triple acception du mot "création."

Selon un premier sens, les hommes justes sont appelés spécialement créatures de Dieu, soit parce qu’ils persévèrent dans le bien dans lequel ils ont été créés, soit à cause de leur excellence, parce que toute la création, dans un certain sens, est à leur service. Selon un deuxième sens, le mot "création" peut être appelé la nature humaine elle-même, qui est dépendante des biens de la grâce et qui chez les hommes injustes n’a pas encore été justifiée, mais est informe. Selon un troi sième sens, le mot <4 création" peut s’entendre de la créature sensible elle-même, comme le sont les éléments du monde (chap. 8, 19; leçon 4, nos 658-660).

Aucune créature ne peut, par ses propres forces naturelles, voir l’essence de Dieu elle-même (chap. 1, 20; leçon 6, n° 120).

Culte.

L’homme doit intérieurement à Dieu un culte fondé sur un sentiment de piété; extérieu rement il lui doit un culte de latrie (chap. 1, 25; leçon 7, n° 142).

Coulpe.

Voir chap. 2, 8; leçon 2, n° 198.

Crainte.

Sortes de crainte.

Création, créature(s).

Corps.

578

Culte de latrie.

Il consiste surtout dans les sacrifices et l’oblation, par lequel l’homme reconnaît que Dieu est l’auteur de tous les biens (chap. 1, 25; leçon 7, n° 143).

II est dû à Dieu tout entier (chap. 1, 25 leçon 7, n° 144. Chap. 12, 11; leçon 2, n° 989).

Cupidité.

Elle est le principe des péchés sous le rapport de la conversion au bien périssable (chap. 7, 7; leçon 2, n° 538).

Démon (s).

Les démons sont totalement exclus de l’amour de Dieu et on ne doit pas les compter au nombre de ceux qui sont notre prochain, mais au nombre de nos ennemis (chap. 13, 9; leçon 2, n° 1056).

Voir aussi: DIABLE.

Détraction.

La détraction consiste à amoindrir la répu

tation de quelqu’un en cachette, la personne ignorant que l’on dit du mal d’elle (chap. 1, 30; leçon 8, n° 162).

Diable.

Il est le commencement du péché (chap. 7, 8; leçon 2, n° 541).

Il s’efforce d’empêcher la prédication, d’où

procède le salut des hommes (chap. 1, 13 leçon 5, n° 91).

Il s’efforce de tromper par les faux apôtres (chap. 16, 20; leçon 2, n° 1220).

Il produit dans l’homme toute concupiscence du péché (chap. 7, 8; leçon 2, n° 541).

Dieu.

Il est l’essence même de la bonté (chap. 8, 7; leçon 2, n° 622).

Il est immuable (chap. 1, 3; leçon 2, n° 38.

Chap. 1, 21; leçon 7, n° 129. Chap. 1, 23; leçon 7, n° 134).

Il est sublime (chap. 1, 23; leçon 7, n° 134).

Il est la vérité même (chap. 1, 25; leçon 7, n° 142).

Il est parfaitement incorruptible (chap. 1, 23; leçon 7, n° 134).

Il est riche par lui-même, et non par quelque autre trésor, car il n’a aucunement besoin de biens étrangers (chap. 8, 17; leçon 3, n° 647).

Il est la vie même et la source de la vie (chap. 14, 11; leçon 1, n° 1109).

Il est le principe de l’être pour toutes choses (chap. 1, 25; leçon 7, n° 142).

Il est la cause suprême de toutes choses (chap. 8, 7; leçon 2, n° 621).

Il est cause de la connaissance, comme vérité première (chap. 1, 25; leçon 7, n° 142).

Il est Trinité (chap. 16, 25; leçon 2, n° 1223). Il est le Créateur de toutes choses (chap. 15, 5; leçon 1, n° 1149).

Il était le Dieu des Hébreux seulement par le culte spécial qu’ils lui rendaient, toutefois il était le Dieu de tous par son gouvernement universel (chap. 3, 29; leçon 4, n° 319).

Il est le Dieu de tous par sa création et son gouvernement, et spécialement le Dieu des justes à cause du soin particulier qu’il en prend, par le culte spécial <que les justes lui rendent>, parce qu’il est leur récompense (chap. 1, 7; leçon 5, n° 76).

Il habite dans l’âme par la foi (chap. 1, 17; leçon 6, n° 108).

Il scrute les coeurs, non parce qu’il cherche à connaître les secrets du coeur, mais parce qu’il connaît manifestement ce qui est caché dans le coeur (chap. 8, 27; leçon 5, n° 694).

Il ne fait pas acception des personnes (chap. 2, 11-12; leçon 2, nos 206-207).

Action de Dieu.

Elle incline la volonté des hommes directement et par lui-même, en tant qu’acteur du bien;

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COMMENTAIRE DE L’ÉPtTRE AUX ROMAINS

mais en vue du mal, on dit que Dieu incline ou suscite les hommes occasionnellement, c’est-à-dire en tant qu’il propose à l’homme, soit intérieurement, soit extérieurement, quelque chose qui, dans la mesure où cela dépend de Dieu, le porte au bien; mais l’homme à cause de sa malice en use avec perversité en vue du mal (chap. 9, 17 leçon 3, n° 781).

A l’égard des bons.

Il ne les supporte pas seulement, comme si d’eux-mêmes ils étaient aptes pour le bien, mais il les prépare et les dispose en les appelant à la gloire (chap. 9, 23; leçon 4, n° 794).

A l’égard des méchants.

Il ne les dispose pas au mal, car ils ont d’eux-mêmes cette disposition par la corruption du premier péché, mais il les laisse agir selon leurs convoitises (chap. 9, 23; leçon 4, n° 793).

A l’égard des pécheurs.

Dieu appelle les pécheurs à la pénitence non en vertu d’une dette, mais gratuitement (chap. 2, 11; leçon 2, n° 206).

Amour de Dieu.

Il consiste en ce qu’il veut absolument le bien d’autrui (chap. 9, 13; leçon 2, n° 763).

Il n’est pas provoqué par le bien de la créature, comme l’amour humain, mais il cause au contraire le bien même de la créature (chap. 1, 7; leçon 4, n° 67).

Bonté de Dieu.

La bonté de Dieu est d’une excellence telle qu’elle ne peut être suffisamment manifestée ni d’une seule manière ni dans une seule créature. Elle se manifeste principalement dans les créatures raisonnables (chap. 9, 22; leçon 4, n° 792).

Elle est sempiternelle (chap. 1, 25; leçon 7, n° 144).

Elle ne dépend de qui que ce soit (chap. 1, 25 leçon 7, n° 144).

Elle est principe de tout bien (chap. 1, 25 leçon 7, n° 144).

Causalité de Dieu.

Pour désigner la causalité de Dieu, <l’Apôtre> se sert de trois prépositions, qui sont "de" (ex), "par" (per), et "en" (in). La prépo sition "de "(ex) indique le principe du mouvement, et cela de trois manières

d’abord en désignant le principe même de l’action ou du mouvement; ensuite la matière même; enfin, dans l’opposition des termes contrairçs <de tout processus>, le terme même à partir duquel se produit le mouvement. C’est à partir de Dieu, comme de leur premier agent, que tous les êtres viennent à l’existence: et toutes choses viennent de (ex) Dieu. La préposition "par" (per) désigne de deux manières la cause de l’opération: en tant que l’opération vient de celui qui opère, en tant que l’opération est l’acte d’un agent supérieur, par exemple lorsque nous disons que l’homme engendre "par" (per) la vertu du soleil, ou plutôt < (per) celle de Dieu. Ainsi toutes choses sont dites être "par "(per) Dieu de deux manières d’abord, comme par un premier agent, par la vertu duquel toutes les autres choses agissent; ensuite, en tant que sa sagesse, qui est son essence, est la forme par laquelle Dieu a fait toutes choses. La prépo sition "dans" (in) désigne aussi une triple relation causale: d’abord la matière. Dans ce sens, on ne peut pas dire que toutes choses sont en Dieu, parce qu’il n’est pas la cause matérielle des choses; ensuite cette prépo sition "dans" (in) désigne une relation de cause efficiente. Dans ce sens on dit que toutes choses sont en Dieu, en tant qu’elles sont sous sa puissance et à sa disposition; enfin cette préposition "dans "(in) désigne une relation de cause finale. Dans ce sens on dit que toutes choses sont en Dieu, comme dans la bonté qui conserve (chap. 11, 36; leçon 5, nos 943-947).

580

Colère de Dieu.

Elle n’est pas en lui comme le trouble de la passion, mais comme un effet de la justice qui punit (chap. 9, 22; leçon 4, n° 793.

Chap. 11, 29; leçon 4, n°925).

On dit que Dieu se venge ou se met en colère par similitude avec la colère humaine, mais il ne verse pas dans la vengeance ou la colère à cause de sa tranquillité d’âme (chap. 1,18; leçon 6, n° 110).

Communication de Dieu.

Il a voulu communiquer à d’autres sa bonté naturelle, en les faisant participer à la simi litude de sa bonté, pour que non seulement il soit bon, mais qu’il soit aussi l’auteur des bontés (chap. 8, 29; leçon 6, n° 706).

Il est le donateur de l’espérance (chap. 15, 13; leçon 1, n° 1162).

Il est le donateur de la paix (chap. 15, 33; leçon 3, n° 1192).

Élection de Dieu.

Elle consiste en ce que par le bien qu’il veut à l’un, il le préfère à l’autre (chap. 9, 13 leçon 2, n° 763).

Essence de Dieu.

Elle ne nous est pas connue <ici-bas> selon ce qu’elle est, c’est-à-dire en tant qu’elle est unique en elle-même. Elle nous sera connue de cette manière dans la patrie. Cependant elle nous est manifestée par quelques simi litudes prises dans les créatures, qui parti cipent de multiples manières à ce qui est un en Dieu, et par cette participation notre intel ligence considère l’unité de la divine essence sous le rapport de la bonté, de la sagesse, de la puissance, et autres <perfections> du même genre qui sont en Dieu (chap. 1, 20; leçon 6, n° 117).

Éternité de Dieu.

Bien qu’elle soit une et simple, elle peut cependant s’exprimer au pluriel, à cause de la

multitude et de la diversité des siècles qu’elle contient (chap. 11, 36; leçon 5, n° 951).

Gloire de Dieu.

Elle est inhérente à lui, incompréhensible et infinie (chap. 1, 23; leçon 7, n° 134).

La gloire ou la clarté de Dieu est au principe de toute beauté et de toute forme (chap. 1, 23; leçon 7, n° 135).

Image de Dieu.

Elle se reflète dans la raison naturelle (chap. 2, 14; leçon 3, n° 216).

Intelligence de Dieu.

L’intelligence divine est la cause et la mesure des choses, et voilà pourquoi, selon sa nature propre, elle est indéfectiblement vraie, et chaque chose est vraie selon qu’elle se conforme à lui (chap. 3, 4; leçon 1, n° 255).

Jugement de Dieu.

Dieu s’est réservé à lui seul le droit de juger des choses cachées, comme le sont en particulier les pensées des coeurs et les choses futures (chap. 14, 4; leçon 1, n° 1093).

Le jugement de Dieu est selon la vérité (chap. 2, 2; leçon 1, n° 179).

Il se révèle être juste pour trois raisons: premiè rement, en raison de la dignité infinie de Dieu contre lequel on pèche; deuxièmement, en raison de la volonté par laquelle on pèche; troisièmement, en raison de l’effet du péché, qui est le retrait de la grâce (chap. 2, 6 leçon 2, OS 192-194).

Les jugements de Dieu sont honorables, délec tables, utiles pour ne pas pécher (chap. 3, 2; leçon 1, n° 250).

Justice de Dieu.

Dieu seul est juste et accomplit les promesses relatives à la justification des hommes (chap. 3, 21; leçon 3, n° 300).

De Dieu seul vient la justice (chap. 3, 10 leçon 2, n° 277).

581

La justice de Dieu a été manifestée main tenant, c’est-à-dire au temps de la grâce, soit par la doctrine du Christ, soit par ses miracles, soit même par l’évidence du fait, étant donné qu’un grand nombre d’hommes ont été justifiés (chap. 3, 21; leçon 3, n° 300).

Manifestation de Dieu.

Dieu s’est manifesté aux hommes soit en répandant sa lumière intérieurement, soit en présentant à leur esprit les créatures visibles, dans lesquelles, comme dans une sorte de livre, la connaissance de Dieu était lue (chap. 1, 19; leçon 6, n° 116).

Miséricorde de Dieu.

Elle peut être considérée sous trois rapports d’abord, relativement à la prédestination selon laquelle de toute éternité Dieu s’est proposé de libérer les hommes; ensuite, rela tivementà la vocation et à la justification, par lesquelles il sauve les hommes dans le temps; enfin, en magnifiant par la gloire, quand il libère de toute misère (chap. 9,15; leçon 3, n° 774).

Extension de la miséricorde divine.

Elle ne s’étend pas aux démons, comme le soutenait Origène, ni même à tous les hommes en particulier, mais à toutes les classes d’hommes (chap. 11, 32; leçon 4, n° 932).

Raison du salut par la miséricorde divine.

La raison pour laquelle Dieu veut que tous soient sauvés par sa miséricorde, c’est afin que les hommes trouvent en cela un sujet de s’humilier et qu’ils attribuent leur salut non à eux-mêmes, mais à Dieu (chap. 11, 32; leçon 4, n° 932).

Mort de Dieu.

On peut dire que, pour nous, Dieu meurt en tant qu’il est en nous par la foi (chap. 8, 17; leçon 3, n° 648).

Parole de Dieu.

La parole de Dieu purifie notre coeur (chap. 10, 8; leçon 1, n° 828).

Puissance de Dieu.

C’est le propre de la puissance divine de sanc tifier les hommes par la communication de l’Esprit-Saint (chap. 1, 4; leçon 3, n° 58).

Prédestination de Dieu.

Elle consiste en ce que Dieu dirige l’homme vers le bien qu’il lui veut, en l’aimant et en le choisissant (chap. 9, 13; leçon 2, n° 763).

Elle est subséquente à l’amour (chap. 9, 13 leçon 2, n° 763).

Elle a prédestiné de toute éternité les bienfaits qu’il devait donner à ses saints (chap. 8, 29 leçon 6, n° 702).

Sa prédestination a pour objet les biens du salut (chap. 8, 29; leçon 6, n° 702).

Prescience de Dieu.

Dieu a la prescience même des péchés (chap. 8, 29; leçon 6, n° 702).

Règne de Dieu.

Il consiste principalement dans les actes inté rieurs de l’homme et non dans des actes exté rieurs (chap. 14, 17; leçon 2, n° 1127).

Repentir de Dieu.

On dit parfois que Dieu se repent, non comme s’il y avait en lui un changement <dû au> repentir, mais parce qu’il se comporte à la manière de celui qui se repent, quand il change ce qu’il avait fait (chap. 11, 29 leçon 4, n° 925).

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I 582

Sagesse de Dieu.

Lui seul est sage, c’est—à-dire par essence (chap. 16, 27; leçon 2, n° 1227).

Elle est manifestée à travers ses créatures (chap. 1, 20; leçon 6, n° 118).

Volonté de Dieu.

Elle est la cause des choses (chap. 1, 7; leçon 4, n° 67).

Pour Dieu, vouloir c’est faire (chap. 8, 28 leçon 6, n° 699).

Il a voulu que le mystère de l’Incarnation soit révélé (chap. 16, 27; leçon 2, n° 1227).

Dilection.

La dilection doit être vraie, pure et honnête J (chap. 12, 9; leçon 2, n° 984).

Discrétion.

Voir: SEL.

Dispute.

Elle est un assaut contre la vérité s’accompa gnant de clameurs effrontées (chap. 1, 29

leçon 8, n° 160. Chap. 13, 13; leçon 3,

n° 1078).

Elle est habituellement engendrée par l’envie (chap. 13, 13; leçon 3, n° 1078).

Ébriété.

Écriture sainte.

Est appelée < sainte", d’abord parce que les saints hommes de Dieu ont parlé sous l’inspi ration de l’Esprit-Saint et que, divinement inspirée, elle est utile pour reprendre, corriger et former à la justice; puis parce qu’elle contient des choses saintes; enfin parce qu’elle sanctifie (chap. 1, 2; leçon 2, n° 27).

Sens de l’Écriture.

Le sens de l’Écriture se comprend par les actions des saints (chap. 1, 9; leçon 5, n° 80).

Contenu de l’Écriture.

Elle contient la patience des saints à supporter les maux et la consolation que Dieu leur a donnée (chap. 15, 4; leçon 1, n° 1148).

Rôle de l’Écriture.

Elle convainc tous les hommes d’injustice pour deux raisons: d’abord pour réprimer leur jactance, par laquelle ils se regardaient comme justes; ensuite, pour qu’en recon naissant leur faute ils se soumettent à Dieu (chap. 3, 19; leçon 2, n° 294).

Église.

Elle est fondée sur le Christ, sur Marie et sur les Apôtres (chap. 8, 23; leçon 5, n° 678).

Elle est le Corps mystique du Christ (chap. 12, 4; leçon 2, n° 973).

Elle est signifiée par l’arche (chap. 3, 25 leçon 3, n° 308).

L’ébriété est de par sa nature un péché mortel, c’est-à-dire lorsqu’on s’enivre de propos délibéré, mais elle est un péché véniel si l’on s’ enivre accidentellement, c’est-à-dire contre son intention (chap. 13, 13; leçon 3, n° 1075).

Édifice de l’Église.

Dans l’édifice spirituel de l’Église non seulement certains sont choisis, mais ils sont rendus plus forts pour supporter le poids des autres (chap. 15, 1; leçon 1, n° 1142).

583

Élection.

Épreuve.

La fin de l’élection et de la miséricorde à l’égard des bons est de manifester en eux l’abon dance de la bonté divine, en les retirant du mal, en les attirant à la justice et finalement en les conduisant à la gloire (chap. 9, 23 leçon 4, n° 794).

Elle est une tristesse provoquée par le bien du prochain, tristesse qui incite à lui nuire (chap. 1,29; leçon 8, n° 159).

Épîtres de saint Paul.

Contenu de ses épîtres.

Elles contiennent la quasi-totalité de la doctrine théologique (Prol., n° 6).

Finalité de ses épîtres.

Neuf sont écrites pour l’instruction de l’Église des nations païennes, quatre pour les prélats et les princes de l’Eglise, ainsi que les rois, une pour le peuple d’Israël (Prol., n° 11).

Quatre causes de ses épîtres.

L’auteur, dans le vase <qu’est saint Paul>. La matière, dans le nom du Christ, qui est le contenu du vase, parce que toute cette doctrine se rapporte à la doctrine du Christ. Le mode, dans l’usage de porter; car cette doctrine est transmise par mode épistolaire. La distinction <des parties> de l’oeuvre, en fonction de l’utilité mentionnée (Prol., n° 10).

Sens du mot.

Il peut être entendu de deux manières: ou bien en tant qu’elle est dans celui qui est éprouvé, ou bien au sens de ce qui est éprouvé (chap. 5, 3; leçon 1, n° 388).

Elle suppose une attente certaine d’un bien futur (chap. 4, 18; leçon 3, n° 368).

Elle rend l’homme joyeux en raison de la certitude, mais elle l’afflige cependant en

raison du délai (chap. 12, 12; leçon 2, n° 990).

Le signe de l’espérance véhémente que nous avons à cause du Christ, est que non

seulement nous nous glorifions de l’espérance de la gloire future, mais aussi des maux que nous endurons pour elle (chap. 5, 3; leçon 1, n° 386).

Esprit-Saint.

Voir surtout chap. 8; leçons 1-7, nos 595-731).

Il est l’union et le lien du Père et du Fils (chap. 1, 7; leçon 4, n° 73).

Il est l’amour du Père et du Fils (chap. 5, 5; leçon 1, n° 392).

L’Esprit-Saint est la semence spirituelle qui procède du Père (chap. 8, 14; leçon 3, n° 636).

Il est la source dont les eaux, c’est-à-dire les effets, jaillissent en vie éternelle (chap. 8,18; leçon 4, n° 655).

Il habite dans l’âme (chap. 8, 2; leçon 1, n° 602).

Il est cause de la paix (chap. 8, 6; leçon 1, n° 618).

Action de l’Esprit-Saint.

Il dispose à l’accueil de la foi les coeurs de ceux qui écoutent la prédication de la doctrine, en les touchant intérieurement (chap. 15, 19 leçon 2, n° 1171).

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Endurcissement.

Voir: RÉPROBATION.

Espérance.

Envie.

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584

Il enseigne non seulement ce qu’il faut faire, en illuminant l’intelligence sur ce qu’il faut accomplir, mais incline aussi l’affection à agir avec droiture (chap. 8, 2 leçon 1, n° 602.

Chap. 8, 14; leçon 3, n° 635).

Il cause dans les hommes spirituels le mouvement même de leur volonté et de leur libre arbitre (chap. 8, 14; leçon 3, n° 635).

Il cause dans notre coeur des gémissements pareils à ceux de la colombe, c’est-à-dire en tant qu’il nous fait désirer les réalités célestes qui sont différées pour notre âme (chap. 8,26; leçon 5, n° 693).

C’est par l’Esprit-Saint que le péché est remis (chap. 8, 2; leçon 1, n° 605).

Il nous fait demander, en tant qu’il cause en nous de justes désirs (chap. 8, 26; leçon 5, n° 693).

Communication de l’Esprit-Saint.

À partir du moment où le Christ fut ressuscité, l’Esprit-Saint commence à être donné de manière plus abondante et plus universelle (chap. 1, 4; leçon 3, n° 58).

Par le don du Saint-Esprit, qui est l’amour du Père et du Fils, nous entrons en partici pation de son amour qui nous fait aimer Dieu (chap. 5, 5; leçon 1, n° 392).

Sa vertu communique à l’eau du baptême sa puissance de purifier (chap. 6, 4; leçon 1, n°474).

L’Esprit-Saint ne parvient à l’homme que s’il est uni au Christ Tête (chap. 8, 2; leçon 1, n° 605).

Eutychès.

Il a soutenu que même avant l’Incarnation il y eut deux natures <dans le Christ>, mais qu’après il n’y en eut qu’une seule (chap. 1, 3; leçon 2, n° 37).

Évangile.

Le mot signifie la même chose que bonne annonce (chap. 1, 1; leçon 1, n° 23).

Il annonce une triple liaison de l’homme â Dieu: la première se fait par la grâce de l’union; la deuxième par la grâce de l’adoption; la troisiâme par la gloire de la fruition (chap. 1, 1; leçon 1, n° 24).

Il opère le salut par la foi de trois manières par la prédication, par la confession, par l’Ecriture (chap. 1, 16b; leçon 6, n° 100).

La matière de l’Evangile est le Christ (chap. 1, 2; leçon 2, n° 28." )

La parole de l’Evangile accomplit, c’est-à-dire perfectionne, et abrège les paroles de la Loi, parce qu’elle renferme tous les sacrifices figu ratifs de la Loi en un seul sacrifice; parce qu’elle renferme tous les préceptes moraux de la Loi dans les deux préceptes de la charité (chap. 9, 28; leçon 5, n° 803).

Existence.

Toutes choses existent dans le Fils de Dieu, comme dans leur cause primordiale et "préo pérative" (chap. 8, 32; leçon 6, n° 714).

Fils.

Voir aussi: CHRIST.

Il est consubstantiel et coéternel au Père

(chap. 8, 3; leçon 1, n° 607).

Il est Fils du Père par nature (chap. 8, 32;

leçon 6, n° 712).

Il est appelé Verbe et Sagesse engendrée (chap. 1, 3; leçon 2, n° 29).

Ayant la même puissance que son Père, il

ressuscita par sa propre puissance (chap. 4,

24; leçon 3, n° 379. Chap. 11, 36;

leçon 5, n° 946).

Il est la matière des saintes Ecritures qui exposent la divine sagesse (chap. 1, 3 leçon 2, n° 29).

Il apparaîtra au jugement aux bons et aux mauvais; mais aux bons selon la gloire de sa divinité, au méchants selon la nature de son humanité (chap. 2, 16; leçon 3, n° 223).

585

Anéantissement du Fils.

On dit que le Fils de Dieu s’est anéanti ou amoindri, non en ce sens qu’on ait enlevé quelque chose à la plénitude ou à la grandeur de sa divinité, mais parce qu’il a assumé notre pauvreté et notre petitesse (chap. 9, 28 leçon 5, n° 805).

Communication du Fils.

Le Fils de Dieu a voulu communiquer aux autres la conformité à sa filiation, pour être non seulement le Fils, mais encore le premier-né d’entre les fils (chap. 8, 29 leçon 6, n° 706).

La foi, qui est comme la première partie de la

justice, nous vient de Dieu (chap. 3, 22;

leçon 3, n° 302. Chap. 10, 1; leçon 1,

n° 814).

Elle implique un certain assentiment, accom pagné de certitude, à ce que l’on ne voit point, par la volonté (chap. 1, 17; leçon 6, n° 105).

Elle est le fondement de tous les biens spirituels (chap. 1, 8; leçon 5, n° 77).

Elle est intermédiaire entre la science et l’opinion (chap. 1, 17; leçon 6, n° 105).

La foi en la résurrection du Christ justifie (chap. 4, 24-25; leçon 3, n° 379-380).

La foi ne précède pas la grâce, elle est <infusée> par la grâce (chap. 5, 2; leçon 1, n° 383).

La foi n’est pas seulement spéculative, mais aussi pratique, en tant qu’elle opère par la charité, c’est pourquoi être en désaccord avec la vraie foi c’est s’opposer à la charité (chap. 12, 16; leçon 3, n° 1005).

La foi du Christ confère le secours de la grâce pour accomplir les préceptes moraux de la Loi (chap. 3, 31; leçon 4, n° 321).

Acte de foi.

L’acte de foi, qui consiste à croire, dépend de l’intelligence et la volonté mouvant

l’intelligence vers l’assentiment (chap. 1, 17; leçon 6, n° 106).

Triple est l’acte de foi, lequel consiste à croire

Dieu (credere Deum), croire à Dieu (credere

Deo), et croire en Dieu (credere in Deum)

(chap. 4, 3; leçon 1, n° 327).

La foi est-elle une vertu?

Elle ne l’est pas, si on la prend pour l’objet de la foi, mais si on la prend pour l’habitus par lequel nous croyons, elle est quelquefois une vertu, quelquefois non (chap. 1, 17; leçon 6, n° 106).

Elle est une vertu lorsqu’elle est formée par la charité (chap. 1, 17; leçon 6, n° 106).

Prédication de la foi.

La preuve de la foi prêchée, c’est la vie sainte de celui qui prêche (chap. 15, 18; leçon 2, n° 1171).

Au sens strict la fornication se commet avec des courtisanes, qui se prostituaient publique ment près des voûtes, c’est-à-dire des arcs de triomphe. Mais dans ce contexte ce mot est pris pour toute union illégitime (chap. 1, 29; leçon 8, n° 158).

Gentils.

Conversion des Gentils.

L’Apôtre attribue la conversion des Gentils à la miséricorce divine (chap. 15, 9; leçon 1, n° 1157).

Justification des Gentils.

Les Gentils sont justifiés par la foi elle-même immédiatement (chap. 3, 30; leçon 4, n° 320).

7 L

Foi.

( Fornication.

586

Théologie des Gentils.

Les Gentils avaient une triple théologie: la théologie civile, qui était observée par les pontifes pour l’adoration des idoles dans les temples; celle de la fable, que les poètes exposaient dans les théâtres; la théologie naturelle, que les philosophes observaient dans le monde, en honorant les parties du monde (chap. 1, 25; leçon 7, n° 145).

Gloire, glorifier.

Voir aussi: SAINTS.

L’homme glorifie Dieu en lui rendant un culte de latrie (chap. 1, 23; leçon 7, n° 134).

Elle sera parfaite en nous dans la vie future mais, en attendant, elle est commencée en nous dans l’état actuel par l’espérance (chap. 5, 2; leçon 1, n° 385).

Non seulement nous nous glorifions dans l’espé rance de la gloire, mais nous nous glorifions même dans les tribulations, par lesquelles nous parvenons à la gloire (chap. 5, 3; leçon 1, n° 386).

Grâce.

Elle est le premier des dons de Dieu, parce que c’est par elle que l’impie est justifié (chap. 1,7; leçon 4, n° 70).

Efficacité de la grâce.

Non seulement la grâce de Dieu s’est étendue vers des multitudes pour détruire le péché introduit par Adam, mais aussi pour détruire les péchés actuels et procurer beaucoup d’autres biens (chap. 5, 15; leçon 5, n° 433).

La grâce donnée par Jésus-Christ libère l’homme de ce corps de mort de deux

manières: premièrement, en faisant que la corruption du corps ne domine plus sur l’esprit, en l’entraînant au péché; deuxiè mement, en détruisant totalement la corruption du corps (chap. 7, 25; leçon 4, n° 593).

État de grâce.

L’état de grâce est appelé jour à cause de la lumière de l’intelligence spirituelle que possèdent les justes, mais qui manque aux impies (chap. 13, 12; leçon 3, n° 1067).

Origine de la grâce.

L’origine de la grâce est l’amour de Dieu (chap. 1, 7; leçon 4, n° 67).

Sortes de grâces.

Grâce donnée gratuitement.

Lorsque par la grâce de la prophétie la précon

naissance des choses futures, qui n’est propre qu’à Dieu, est communiquée à l’homme, on appelle cette sorte de grâce grâce donnée gratuitement (chap. 1, 4; leçon 3, n° 46).

Elle n’est pas directement ordonnée en vue de diriger vers sa fin ultime celui qui la reçoit, mais <elle est donnée> pour que d’autres soient dirigés par elle (chap. 1, 4; leçon 3, n° 47).

Grâce qui rend agréable.

Lorsque la créature raisonnable est unie à Dieu selon l’effet de la charité, cela se fait par la grâce qui rend agréable, laquelle est une grâce d’adoption (chap. 1, 4; leçon 3, n° 46).

Grâce d’union.

Cette grâce n’appartient qu’au Christ par l’union en son être personnel (chap. 1, 4 leçon 3, n° 46).

Hérésies.

Voir APOWNAIRE, Aiuus, EuTYcHÈs, MACÉ DONIUS, MANICHÉENS, NESTORIUS, ORIGÈNE, PÉLAGIENS, PLATONICIENS, PHOTIN, SABEL uus, VALENTIN.

587

Hermès.

Les sectateurs d’Hermès croyaient que concernant les corps célestes, l’air et l’eau et d’autres éléments semblables, il y avait dans leurs représentations quelque chose de divin (chap. 1, 25; leçon 7, n° 143).

Homme (s).

Il est selon la raison (chap. 7, 17; leçon 3, n° 569).

Il occupe une place intermédiaire entre Dieu et les animaux sans raison, et est en relation avec ces deux extrêmes: avec Dieu, par sa faculté de comprendre; avec les animaux sans raison, par sa faculté de sentir (chap. 1, 24; leçon 7, n° 137).

Ils sont divinement remplis de grâces divines (Prol., n° 3).

Ils sont prédestinés à être des fils adoptifs par la grâce seule et non par leurs mérites (chap. 1, 4; leçon 3, n° 48).

Ils revêtent Jésus-Christ par la réception du sacrement de baptême et par son imitation (chap. 13,14; leçon 3, n° 1079, ).

Ils sont comparés dans la sainte Ecriture à un vase pour quatre raisons: à cause de leur formation, de leur capacité, de leur usage, et de leur fruit (Prol., n° 1).

Les hommes spirituels agissent par leur volonté et leur libre arbitre, parce que l’Esprit-Saint cause en eux le mouvement même de leur volonté et de leur libre arbitre (chap. 8, 14; leçon 3, n° 635).

Il ne doit pas scruter la raison des jugements divins avec l’intention de les pénétrer, parce qu’ils excèdent la raison humaine (chap. 9, 20; leçon 4, n° 789).

Aucun homme n’est juste de soi et en soi, mais de soi tout homme est pécheur (chap. 3, 10; leçon 2, n° 277).

Ils sont des vases inutiles, soit à cause du péché, soit à cause de l’erreur (Prol., n° 9).

Ils se rendent inutiles lorsqu’ils se détournent de Dieu, pour lequel ils ont été créés (chap. 3, 12; leçon 2, n° 280).

Tout homme est menteur selon son intelli gence, et il n’est vrai que dans la mesure où

il participe à la vérité divine (chap. 3, 4; leçon 1, n° 255).

Béatitude de l’homme.

La béatitude de l’homme vient de Dieu (chap. 4, 6; leçon 1, n° 333).

Bien(s) de l’homme.

Le bien de l’homme et sa justice consistent principalement dans les actes intérieurs, à savoir ceux par lesquels l’homme croit, espère et aime (chap. 12, 1; leçon 1, n° 964).

Le souverain bien de l’homme réside dans la

connaissance de Dieu, en ce qu’il adhère à

lui et est instruit par lui (chap. 3, 2; leçon 1,

n° 249).

Il ne consiste pas seulement dans l’étendue de la charité, mais principalement dans sa persé vérance jusqu’à la mort (chap. 8, 28; leçon 6, n° 698).

L’homme a trois sortes de biens: le bien de l’âme, qu’il offre à Dieu par l’humilité de la dévotion et de la contrition; les biens exté rieurs, qu’il offre à Dieu par la largesse des aumônes; le bien de son propre corps (chap. 12, 1; leçon 1, n° 958).

Chair de l’homme.

La chair de l’homme, avant le péché, n’était pas sujette à la souffrance (chap. 8, 3; leçon 1, n° 608).

Circoncision de l’homme.

Il est extérieurement circoncis dans sa chair, afin de pratiquer la circoncision dans son coeur (chap. 2, 26; leçon 4, n° 240).

Connaissance de l’homme.

L’homme peut connaître Dieu par la raison de trois manières: premièrement par la causa lité, deuxièmement par voie d’excellence, troisièmement par voie de négation (chap. 1, 19; leçon 6, nos 114-115).

La connaissance de l’homme commence par ce qui lui est connaturel, à savoir par les

588

créatures sensibles, lesquelles n’ont pas d’analogie pour représenter l’essence divine (chap. 1,19; leçon 6, n° 114).

Depuis la création du monde les hommes ont commencé à connaître Dieu par ses oeuvres (chap. 1,20; leçon 6, n° 121).

Devoir de l’homme.

L’homme doit intérieurement à Dieu un culte fondé sur un sentiment de piété; extérieu rement il lui doit un culte de latrie (chap. 1, 25; leçon 7, n° 142).

Dignité de l’homme.

Le suprême degré de dignité chez les hommes c’est de ne pas être porté au bien par les autres, mais <d’y être porté> par eux-mêmes (chap. 2, 14; leçon 3, n° 217).

Gloire de l’homme.

Il appartient à la gloire de l’homme que sa conscience ne lui fasse pas de reproche (chap. 14, 22; leçon 3, n° 1138).

Héritage de l’homme.

) Il n’obtient pas l’héritage de la gloire d’une manière plus facile que le Christ, il lui faut parvenir à cet héritage à travers des souf frances (chap. 8, 17; leçon 3, n° 651).

Ignorance de l’homme.

L’homme ignore totalement la Loi pour trois raisons par manque d’intelligence naturelle, par défaut d’instruction, par défaut d’âge (chap. 2, 19-20; leçon 4, OS 229-230).

Inclination de l’homme.

L’inclination de l’homme, selon la raison, le porte à vouloir le bien et à fuir le mal (chap. 7, 16; leçon 3, n° 567).

Jugement de l’homme.

Le jugement de l’homme est licite en tant qu’il est exercé en vertu de l’autorité accordée par Dieu (chap. 14, 4; leçon 1, n° 1093).

Le jugement de l’homme, alors même qu’il juge avec justice, n’est pas toujours selon la vérité de l’objet, mais selon les dépositions des témoins, qui quelquefois ne s’accordent pas avec la vérité (chap. 2, 2; leçon 1, n° 179).

Liberté de l’homme.

L’homme demeure toujours libre de contrainte quant à l’usage de sa raison, mais il n’est cependant pas libre d’inclination (chap. 6, 20; leçon 4, n° 508).

Mensonge de l’homme.

Tout homme est menteur selon son intelli gence, et il n’est vrai que dans la mesure où il participe à la vérité divine (chap. 3, 4 leçon 1, n° 255).

Offrande de l’homme.

L’homme offre son corps à Dieu comme une hostie de trois manières: premièrement, quand il expose son corps à la souffrance et à la mort pour Dieu; deuxièmement, quand l’homme macère son corps par des jeûnes et des veilles pour servir Dieu; troisièmement, quand l’homme offre son corps aux oeuvres de la justice et au culte divin (chap. 12, 1; leçon 1, n° 959).

OEuvres des hommes.

Elles ne sont pas en mesure de produire l’habitude (habitus) de la justice divine, mais il est nécessaire que le coeur de l’homme soit intérieurement justifié pour accomplir des oeuvres proportionnées à la gloire divine (chap. 4, 2; leçon 1, n° 325).

Il est réputé faire ce que la raison opère, parce que l’homme est selon la raison (chap. 7, 17; leçon 3, n° 570).

589

Paix de l’homme.

Elle ne peut être parfaite aussi longtemps qu’il craint de perdre les biens qu’il possède, mais il possède alors la véritable paix du coeur, quand il est en possession de tout ce qu’il

désire et qu’il ne craint pas de le perdre (chap. 2, 10; leçon 2, n° 204).

Plaisir de l’homme.

L’homme selon la raison trouve son plaisir dans la Loi de Dieu (chap. 7, 22; leçon 4, n° 585).

Prédestination de l’homme.

Il est prédestiné par filiation adoptive, laquelle est une participation et une image de la filiation naturelle. Elle est due, comme pour le Christ, à la grâce seule et non à ses mérites (chap. 1, 4; leçon 3, n° 48).

Prière de l’homme.

L’homme prie aussi longtemps qu’il ordonne toute sà vie en fonction de Dieu (chap. 1, 10; leçon 5, n° 84).

Soumission et union de l’homme.

Nous sommes unis et soumis à Dieu par l’intel ligence et par l’affection (chap. 14, 17 leçon 2, n° 1127).

Vérité de l’homme.

Il n’a pas la vérité, parce que sa propre nature changeante tend vers le néant (chap. 3, 4 leçon 1, n° 255).

Vieillesse de l’homme.

La vieillesse de l’homme a été introduite par le péché, en tant que par le péché le bien de la nature est corrompu. Or cette vieillesse domine dans l’homme aussi longtemps que l’homme est soumis au péché. Et puisque ce qui domine dans l’homme est regardé comme l’homme lui-même, dès lors dans celui qui est soumis au péché la vieillesse même du péché

est appelée le vieil homme (chap. 6, 6 leçon 2, n° 479).

Vocation de l’homme.

La vocation de l’homme est double: l’une est extérieure et se fait par la bouche du prédi

cateur; l’autre est intérieure, elle n’est rien d’autre qu’un certain instinct de l’esprit, par lequel le coeur de l’homme est mû par Dieu pour donner son assentiment à ce qui relève de la foi ou de la vertu. Cette vocation est

nécessaire, parce que notre coeur ne se tour nerait pas vers Dieu si Dieu lui-même ne nous attirait pas vers lui (chap. 8, 30 leçon 6, n° 707).

Homicide.

L’homicide ne consiste pas seulement en acte, mais aussi dans la volonté (chap. 1, 29 leçon 8, n° 160).

Hospitalité.

L’hospitalité est une oeuvre de miséricorde qui renferme toutes les autres oeuvres de miséri corde (chap. 12, 13; leçon 2, n° 995).

Ignorance.

Elle excuse la faute dès lors que celle-ci en procède et <que l’ignorance> la cause, à condition toutefois qu’elle ne soit pas causée par une faute (chap. 1, 20b; leçon 7, n° 124).

Immolation.

Voir aussi: SAC

Immolation de l’hostie.

L’hostie qu’on immolait à Dieu réunissait quatre conditions: d’abord l’oblation elle-même devait être entière et sans corruption; ensuite l’hostie offerte à Dieu était sanctifiée dans l’immolation elle-même; puis quant à la destruction même du sacrifice, l’hostie était appelée un sacrifice de suavité et agréable au Seigneur; enfin dans la préparation même du sacrifice on y ajoutait du sel (chap. 12,1; leçon 1, n° 960-963).

Impiété.

On qualifie d’impiété le péché qui est commis contre le culte de Dieu (chap. 1, 18; leçon 6, n°111).

Interpellation.

Voir aussi: PROPHÈTES.

Invocation.

L’invocation se rapporte à la confession de la bouche qui procède de la foi du coeur (chap. 10, 14; leçon 2, n° 836).

Israélites.

Voir aussi: JUIFS.

Les véritables Israélites sont ceux qui sont droits et qui voient Dieu par la foi (chap. 9,6; leçon 2, n° 750).

Jouissance.

Il ne faut jouir seulement, écrit saint Augustin, que de ce qui nous rend bienheureux, à savoir du Père, du Fils et de l’Esprit-Saint (chap. 15, 24; leçon 3, n° 1182).

Jugement.

Sortes de jugements.

Il y a trois sortes de jugements: le premier est juste, parce qu’il se fait selon la règle de la

justice; le deuxième est un jugement injuste, parce qu’il se fait contre la règle de la justice; le troisième jugement est téméraire (chap. 2, 1; leçon 1, n° 174).

Jugement de discussion.

Tous ne comparaîtront pas au jugement de discussion pour être jugés, car certains siégeront comme juges (chap. 14, 10 leçon 1, n° 1106).

Jugement téméraire.

Il se commet de deux manières d’abord, quand celui à qui un jugement a été confié procède sans la connaissance exigée de la vérité; ensuite, quand on s’approprie le jugement des choses secrètes, qui appartient à Dieu seul (chap. 2, 1; leçon 1, n° 174).

Juifs.

Ils sont comme nos préposés à la garde des livres d’où l’on rend témoignage à notre foi (chap. 9,13; leçon 2, n° 761).

Conversion des Juifs.

L’Apôtre attribue la conversion des Juifs à la vérité divine (chap. 15, 9; leçon 1, n° 1157).

Faute des Juifs.

Ils pèchent en transgressant la Loi et contre le culte de Dieu (chap. 2, 21-23; leçon 4, nos 232." ).

Justification des Juifs.

On dit que les Juifs sont justifiés par la foi, parce que la foi fut la cause première d’où résul tèrent la circoncision et les autres sacrements de la Loi; et ainsi la foi justifie les Juifs, comme une cause première agissant par des causes intermédiaires (chap. 3, 30; leçon 4, n° 320).

Nom des Ju

Ils ont pris leur nom du patriarche Juda (chap. 2, 17; leçon 4, n° 225).

Prérogative ou privilège des Ju

Ils ont le privilège du culte de Dieu, et c’est pour cette raison qu’ils étaient appelés peuple de Dieu, comme le servant et obéissant à ses préceptes; de l’amour d’élection, en ce que Dieu leur accordait un grand nombre de bienfaits pour les conduire à une grâce spéciale; de l’affranchissement du péché originel qui leur était accordé dans la circon cision (chap. 9, 25; leçon 5, n° 799).

Ils ont un privilège dans la contemplation des choses divines, dans le partage des biens temporels, dans leurs pères, dans les promesses et dans leur descendance (chap. 3, 2; leçon 1, n° 249).

Par rapport à la nation à qui a été donnée la Loi; par rapport à la Loi elle-même; par rapport à l’effet de la Loi (chap. 2, 17-18 leçon 4, n 225".).

Ils ont reçu en premier lieu l’adoption filiale (chap. 9, 13; leçon 2, n° 761).

Justice.

Justice de Dieu.

On appelle justice de Dieu celle par laquelle il justifie les hommes (chap. 1, 17; leçon 6, n° 102).

Justice des hommes.

On appelle justice des hommes celle par laquelle ils prétendent se justifier par leurs propres forces (chap. 1, 17; leçon 6, n° 102).

Comparaison ou relation entre la justice et la Loi.

La justice, dit l’Apôtre, n’est pas causée par la Loi, mais elle n’est pas opposée à elle. La Loi a attesté la justice du Christ par la prédiction et la préfiguration, et même par son effet, parce que, ne pouvant justifier par elle-même, elle rendait témoignage qu’il fallait chercher ailleurs la justice (chap. 3, 21; leçon 3, OS 300 et 301).

Justice distributive.

Elle a lieu quand on donne ce qui est dû (chap. 9, 15; leçon 3, n° 773).

Il appartient à la justice distributive de distribuer également à des égaux (chap. 9, 14; leçon 3, n° 766).

Justice originelle.

Elle était une sorte de rectitude consistant en ce que l’âme de l’homme était soumise à Dieu, les puissances inférieures à la raison, le corps à l’âme, et toutes les choses exté rieures à l’homme, c’est-à-dire de telle sorte que, aussi longtemps que l’âme était soumise à Dieu, les puissances inférieures à la raison, dont il reçoit inlassablement la vie, tout lui servait et il n’en éprouvait aucun dommage (chap. 5,12; leçon 3, n° 416).

Elle avait été donnée divinement au premier homme, non seulement en tant qu’il était une personne individuelle, mais aussi en tant qu’il était le principe de la nature humaine (chap. 5, 12; leçon 3, n° 410).

Justification, justifier.

Le mot peut être pris dans trois sens: dans le sens de réputer, en sorte que l’on peut être dit justifié, quand on est réputé juste; dans le sens d’accomplir la justice, en tant que les oeuvres des observateurs de la Loi sont accomplies; au sens de cause de la justice, en sorte que l’on qualifie de justifié celui qui reçoit de nouveau la justice (chap. 2, 13 leçon 3, n° 212).

Le premier acte de la justification que Dieu

opère dans l’homme est le fait même de croire (chap. 3, 22; leçon 3, n° 302.

Chap. 4, 5; leçon 1, n° 331. Chap. 3, 22; leçon 3, n° 302).

Nul n’est justifié si ce n’est par la justice du Christ, qui s’accomplit par la foi en lui (chap. 5, 18; leçon 5, n° 444).

Par la foi de l’Évangile les hommes sont justifiés

selon un temps déterminé (chap. 1, 17 leçon 6, n° 102).

La foi de tous les articles <du Symbole> est requise pour la justification (chap. 1, 17 leçon 6, n° 103).

Latrie.

Voir: CULTE.

Liberté.

La liberté accordée par le Christ, c’est la liberté de l’Esprit, par laquelle nous sommes libérés du péché et de la mort (chap. 13, 1; leçon 1, n° 1017).

Libre arbitre.

Il porte au bien et au mal (chap. 11, 10; leçon 1, n° 877).

Limbes.

Les saints patriarches étaient retenus dans les limbes, sans souffrir à la vérité la peine du sens, mais attendant d’entrer dans la gloire par la Passion du Christ (chap. 3, 26 leçon 3, n° 311).

Loi.

Elle est établie pour les injustes qui ont besoin d’être contraints extérieurement (chap. 2, 14; leçon 3, n° 217).

Elle opère la colère de Dieu, c’est-à-dire sa vengeance, parce que par elle les hommes sont devenus dignes de la vengeance de Dieu (chap. 4, 15; leçon 2, n° 357).

L’observance de la Loi sans la circoncision a sa valeur (chap. 2, 25; leçon 4, n° 237).

On peut être sous la Loi de deux manières selon une première manière, en tant que soumis volontairement à son observance.

Selon une autre manière, on dit être sous la Loi lorsqu’on est comme contraint par la Loi; et ainsi dit-on qu’est sous la loi celui qui est forcé de l’observer non volontairement par amour, mais par crainte (chap. 6, 14 leçon 3, n° 497).

La Loi a attesté la justice du Christ par la prédiction et la préfiguration (chap. 3, 21; leçon 3, n° 301).

Désignations diverses du mot "Loi."

Quelquefois le mot "Loi" désigne les cinq livres de Moïse, ou bien le décalogue des préceptes, ou encore tout le contenu des préceptes céré moniels, enfin quelque précepte cérémoniel particulier (chap. 5, 20; leçon 6, n° 462).

Finalité de la Loi.

La Loi est donnée pour que l’homme connaisse ce qu’il doit faire, ce qu’il doit éviter (chap. 3,20; leçon 2, n° 298).

Aux endurcis la Loi fut donnée comme un fouet, à ceux qui progressent comme un pédagogue, aux parfaits, elle fut pour eux, dans ses préceptes cérémoniels, comme un signe, et dans ses préceptes moraux, elle leur a été donnée comme une consolation (chap. 5, 20; leçon 6, n° 463).

justice de la Loi.

La justification de la Loi s’accomplit en nous qui non seulement sommes dans le Christ Jésus, mais qui ne marchons pas non plus selon la chair, mais selon l’Esprit, c’est-à-dire qui ne suivons pas les concupiscences de la chair, mais l’instinct de l’Esprit-Saint (chap. 8, 4; leçon 1, n° 613).

Loi de justice.

On appelle loi de justice la loi de l’Esprit de vie, par laquelle les hommes sont justifiés et à laquelle le peuple juif n’est point parvenu; ou bien la Loi de Moïse, qui, bien comprise, est loi de justice, parce qu’elle enseigne la justice; ou bien, on dit loi de justice, parce qu’elle rend les hommes justes non véritablement, mais extérieurement, en leur faisant éviter le péché non par amour, mais par la crainte de la peine que cette loi infli geait (chap. 9, 31; leçon 5, n° 809).

Loi de la foi.

L’Apôtre appelle loi de la foi, la Loi écrite inté rieurement, qui règle non seulement les oeuvres extérieures, mais aussi les mou vements mêmes du coeur, parmi lesquels la foi est le premier (chap. 3, 27; leçon 4, n° 316).

Loi des oeuvres.

L’Apôtre appelle loi des oeuvres la Loi extérieu rement proposée et écrite, qui règle les oeuvres humaines extérieurement, prescrivant ce qu’on doit accomplir et indiquant par ses prohibitions ce qu’on doit éviter (chap. 3, 27; leçon 4, n° 316).

Nom de Loi.

Parfois le nom de Loi est pris pour tout l’Ancien Testament, et non point pour les cinq livres de Moïse seulement (chap. 3, 19; leçon 2, n° 292).

OEuvres de la Loi.

Il y a deux sortes d’oeuvres de la Loi: les unes appartenant à la Loi de Moïse, comme l’observance des préceptes cérémoniels; les autres appartenant à la loi de la nature, parce qu’ils se rapportent à la loi naturelle (chap. 3, 20; leçon 2, n° 297).

Loi divine.

La Loi divine se réfère au jugement divin, qui a pour objet l’examen des mouvements inté rieurs du coeur. Sous le régime de la Loi divine les mauvaises convoitises, même inté rieures, sont imputées à péché, et elles abondent à cause de la Loi qui les interdit sans les détruire (chap. 5, 20; leçon 6, n° 456).

Loi humaine.

La loi humaine se réfère au jugement humain, qui a pour objet les actes extérieurs. Elle atteint sa fin, quand par sa défense et la menace du châtiment elle empêche la multi plication des actes extérieurs du péché, bien que la convoitise intérieure augmente davantage (chap. 5, 20; leçon 6, n° 456).

Loi naturelle.

Elle vit dans l’homme aussi longtemps que la raison naturelle exerce efficacement sa force en lui, mais meurt dans l’homme quand la raison naturelle succombe aux passions (chap. 7,1; leçon 1, n° 520).

Macédonius.

Il prétendit que l’Esprit était une créature et qu’il était inférieur au Père et au Fils (chap. 8,26; leçon 5, n° 692).

Mal.

Le mal n’est rien si ce n’est la privation du bien (chap. 11, 36; leçon 5, n° 948).

Mal des pécheurs.

Même le mal des pécheurs tourne au bien des justes (chap. 8, 28; leçon 6, n° 697).

Mal de la peine.

Le mal de la peine est de deux espèces: le premier consiste dans l’acte d’infliger des maux, le second dans l’acte de retirer des biens (chap. 8, 31; leçon 6, n° 711).

Malice.

Le mot "malice" indique une habitude vicieuse opposée à la vertu (chap. 1, 29; leçon 8, n° 158).

Malignité.

Mariage.

La malignité suppose un feu mauvais, c’est-à-dire une mauvaise affection dans le coeur (chap. 1, 29; leçon 8, n° 161).

Manichéens.

Ils affirment que le Dieu de l’Ancien Testament n’est pas le même que le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ (chap. 1, 3; leçon 2, n° 41).

Ils affirment que le Christ n’aurait pas eu une chair véritable, mais seulement la ressem blance de la chair, une sorte <de chair> imaginaire (chap. 1, 3; leçon 2, n° 41.

Chap. 8, 3; leçon 1, n° 608. Chap. 9, 5; leçon 1, n° 747).

Ils condamnent les écrits de l’Ancien Testament. Il n’y eut pas d’autres saints écrits avant l’Evangile (chap. 1, 3; leçon 2, n° 41).

Selon eux, la nature de la chair n’est pas l’oeuvre de Dieu et ne peut lui être soumise (chap. 8, 7; leçon 2, n° 623).

Ils prétendent que la chair n’est naturellement pas bonne, et que par conséquent la créature de Dieu ne l’est pas (chap. 7, 18; leçon 3, n 575).

Ils attribuent à la naissance la diversité des événements qui arrivent au cours de la vie des hommes, de telle sorte que la vie et la mort de chacun seraient disposées d’après l’empla cement de la constellation sous laquelle il est né (chap. 9,11; leçon 2, n° 758).

Marie, bienheureuse Vierge.

Elle a reçu, à la suite du Christ, une très grande plénitude de grâces, elle qui a été choisie pour être la mère du Christ (chap. 8, 23 leçon 5, n° 678).

Indissolubilité du mariage.

Elle est due principalement au fait qu’il est le sacrement de l’union indissoluble du Christ et de l’Eglise, ou bien du Verbe dans la personne du Christ (chap. 7, 2; leçon 1, n° 522).

Martyre.

Selon saint Augustin, ce n’est pas la peine qui fait le martyre, mais la cause (chap. 8, 36 leçon 7, n° 724).

Maudire.

Maudire c’est dire du mal (chap. 12, 14 leçon 3, n° 1000).

Comme pour bénir, maudire se fait de trois manières: sous forme de déclaration, de commandement et de souhait; et chacune de ces manières peut être bonne ou mauvaise (chap. 12, 14; leçon 3, nos 1000-1002).

Mérite.

!vférite des oeuvres.

Si l’on considère nos oeuvres dans leur nature et selon qu’elles procèdent du libre arbitre de l’homme, elles ne méritent pas de plein droit (ex condigno), mais seulement en tant qu’elles procèdent de la grâce de l’Esprit-Saint (chap. 6, 23; leçon 4, n° 517).

Ministre.

Il confère la grâce de plusieurs manières: soit par l’administration des sacrements de la grâce, soit par l’exhortation de la parole (chap. 1, 11; leçon 5, n° 87).

Mission.

On est envoyé par le Seigneur de deux manières immédiatement par Dieu lui-même, par une inspiration intérieure; médiatement, par l’autorité des chefs de I’Eglise, qui tiennent la place de Dieu (chap. 10, 15; leçon 2, n° 838).

Signe de la mission immédiate.

Le signe de la mission immédiate est quel quefois l’autorité de la sainte Ecriture d’autres fois la vérité des choses qu’on annonce; quelquefois encore l’opération des miracles (chap. 10, 15; leçon 2, n° 838).

Elle est appelée solde du péché, c’est-à-dire la rétribution que le péché donne à ceux qui en sont les esclaves (chap. 6, 23; leçon 4, n° 516).

La mort est la preuve du péché originel (chap. 5, 15; leçon 5, n° 432).

Il a soutenu que l’union du Verbe à cet homme s’est faite seulement selon l’inhabitation, c’est-à dire selon que le Fils de Dieu a habité dans cet homme plus excellemment que dans les autres (chap. 1, 3; leçon 2, n° 35).

Il a soutenu que la personne ou l’hypostase du Verbe était autre que celle de l’homme, en sorte que le Fils de Dieu et le fils de l’homme différaient selon la personne (chap. 1,3 leçon 2, n° 35. Chap. 9, 5; leçon 1, n° 747).

Obéissance.

L’obéissance a lieu dans tout ce que nous pouvons faire volontairement (chap. 1, 5; leçon 4, n° 62).

User de l’obsécration, c’est faire appel au témoignage des choses sacrées (chap. 12, 1; leçon 1, n° 955).

Ce n’est pas autre chose que considérer avec attention, ce qui est pris parfois <dans le sens du bien>, parfois <dans le sens du> mal. <Dans le sens du> mal, quand on considère avec attention la condition et le progrès d’autrui afin de lui nuire; <dans le sens du> bien, soit quand on considère les préceptes de Dieu en vue de les accomplir, soit quand on considère attentivement les bons en vue de les imiter. Enfin on observe les méchants pour s’en garder (chap. 16, 17; leçon 2, n° 1215).

Bonnes oeuvres.

Une oeuvre est qualifiée de bonne en raison de son orientation vers sa fin requise et sa conformité à la règle requise, lesquelles sont la Loi de Dieu et la raison humaine (chap. 2, 7; leçon 2, n° 196).

Principes des bonnes oeuvres.

Les principes des bonnes oeuvres sont au nombre de trois: le premier d’entre eux concerne la rectitude de l’oeuvre elle-même, et c’est la justice; le deuxième principe est le discernement de la raison; le troisième principe est la rectitude de l’intention (chap. 3, 10-11; leçon 2, n°’ 277-279).

Miséricorde.

Voir: DIEU.

Obsécration.

Observer.

Mort.

Nestorius.

OEuvre (s)

OEuvres divines. La paix parfaite aura lieu quand la volonté se reposera dans la plénitude de tout bien, en obtenant l’immunité de tout mal (chap. 1, 7; leçon 4, n° 792).

La fin de toutes les oeuvres divines est la mani festation de la divine bonte (chap. 9, 22; le on 4 n° 70

OEuvres humaines. Passion.

Elles peuvent être considérées de deux On qualifie à proprement parler de passion ce manières d’abord selon leur substance, et qui est entraîné hors de l’ordre de sa nature sous ce rapport elles n’ont aucun mérite de (chap. 1, 26; leçon 8, n° 147).

stricte justice pour que le salaire de la gloire éternelle leur soit attribué; ensuite selon leur principe, en tant que faites sous l’impulsion Patience. de Dieu, selon son décret de prédestination, et sous ce rapport le salaire leur est destiné La patience suppose la tolérance des ennemis

comme un dû (chap. 4,4; leçon 1, n 329). accompagnée d’une égalité de coeur (chap. 2, 7; leçon 2, n° 196).

Olivier.

Patriarches.

L’olivier signifie la miséricorde (Prol., n° 6).

Ils étaient supportés par Dieu, puisqu’ils étaient

retenus dans les limbes, sans souffrir à la

Orgueil. vérité la peine du sens, mais attendant

d’entrer dans la gloire par la passion du

C’est le commencement du péché sous le Christ (chap. 3, 26; leçon 3, n°311).

rapport de l’aversion (chap. 7, 7; leçon 2,

n° 538).

Paul.

Origène. Est un remarquable amant du Christ (chap. 8,

38; leçon 7, n° 728).

Erreur d’Origène.

Action de grâces de Paul.

Il a soutenu que les ames des hommes avaient

été créées en même temps que les anges, et Saint Paul rend grâces pour la foi, parce que

que selon le mérite des oeuvres bonnes ou c’est elle qui est le fondement de tous les

mauvaises accomplies alors, elles obtiennent biens spirituels (chap. 1, 8; leçon 5, n° 77).

une condition de vie différente (chap. 9, 11;

leçon 2, n° 758).

Apostolat ou mission de Paul.

Il a reçu l’apostolat de toutes les nations

Paix. (chap. 1, 5; leçon 4, n° 63).

Il a porté le Nom du Christ d’abord dans son

Voir aussi: PRÉDICATEUR. corps, en imitant sa vie et sa passion (Prol.,

n° 5); ensuite sur ses lèvres, car il est mani

Elle est causée par l’Esprit-Saint (chap. 8, 6; feste qu’il nomme très souvent le Christ dans

leçon 1, n° 618). ses épîtres (Prol., n° 6).

Il a porté le Nom du Christ non seulement à ceux qui étaient présents, mais aussi aux absents et à ceux qui devaient venir, en exposant le sens de l’Ecriture (Prol., n° 7).

Appellation de Paul.

Il est <l’évangile> du Fils de Dieu pour trois raisons: parce qu’il en est le sujet, parce qu’il l’a prêché par lui-même, en vertu de son office propre, parce qu’il l’a enjoint lui-même (chap. 1,9; leçon 5, n° 79).

Il est appelé vase d’élection (Prol., n° 1).

Il fut un vase d’élection utile, parce qu’il fut pur à l’égard du péché et de l’erreur (Prol., n° 9).

Il est un vase porteur du Nom divin (Prol., n° 4).

Excellence de Paul.

Elle est montrée sous trois aspects: par rapport à la grâce de son élection; par rapport à sa fidélité; par rapport à son excellence singu lière (Prol., n° 8).

Nom de Paul.

Sa signification en hébreu, en grec et en latin dans la langue hébraïque, <le nom de Paul> aurait le même sens que <le mot> admi rable ou "choisi"; dans la langue grecque il a le même sens que "en repos", et dans la langue latine il a le même sens que "petit" (chap. 1, 1; leçon 1, n° 17).

Moment de l’imposition de son nom (de Saul à Paul): trois opinions sur ce point (chap. 1, 1; leçon 1, n° 18).

Péché (s).

Est péché toute oeuvre qui est contre la foi ou contre la conscience, bien que de par sa nature elle semble bonne (chap. 14, 23 leçon 3, n° 1141).

Les péchés n’ont pas véritablement d’être, mais ils sont péchés par défaut d’être, étant donné que le mal n’est rien si ce n’est la privation du bien (chap. 11, 36; leçon 5, n° 948).

Ce qu’il y a d’entité dans le péché, tout cela est de Dieu (chap. 11, 36; leçon 5, n°948).

On dit que le péché habite dans l’homme, non comme si le péché était un être réel, puisqu’il n’est que la privation du bien, mais pour désigner la permanence de cette absence dans l’homme (chap. 7, 17; leçon 3, n° 571).

Le premier péché de l’homme semble avoir été la désobéissance, non selon l’acte extérieur, mais selon le mouvement intérieur de l’orgueil, par lequel <Adam> a voulu s’opposer au précepte divin (chap. 5, 19 leçon 5, n° 446).

Il est une offense faite à Dieu (chap. 4, 8 leçon 1, n° 338).

Tous les péchés sont en quelque sorte des outrages envers Dieu (chap. 15, 3; leçon 1, n° 1147).

Il est une transgression de la Loi divine et la désobéissance aux préceptes célestes (chap. 5, 14; leçon 4, n° 427. Chap. 6, 16; leçon 3, n° 501).

Tout péché est iniquité en tant qu’il est en désaccord avec l’équité de la Loi divine (chap. 6,19; leçon 4, n° 506).

Il consiste en un éloignement de Dieu (chap. 1, 24; leçon 7, n° 139).

Tout péché est contre la nature de l’homme, en tant qu’il est contre la droite raison (chap. 1,26; leçon 8, n° 149).

Sortes de péchés.

Contre l’Esprit-Saint.

Selon Athanase, Hilaire, Ambroise, Jérôme et Chrysostome, on appelle péché contre l’Esprit-Saint le blasphème qui consiste à attribuer les oeuvres de l’Esprit-Saint à l’esprit immonde (chap. 2, 5; leçon 1, n° 187).

Selon Augustin, le péché contre l’Esprit-Saint est une parole ou un blasphème que l’on profère contre l’Esprit-Saint, par qui s’opère la rémission des péchés (chap. 2,5; leçon 1, n° 187).

Selon les maîtres qui ont suivi <Augustin>, le péché contre l’Esprit-Saint est celui que l’on commet avec une malice déterminée, en opposition avec ce qui est attribué en propre à l’Esprit-Saint, c’est-à-dire la bonté (chap. 2, 5; leçon 1, n° 187).

Ce péché est irrémissible (chap. 2, 5; leçon 1, n° 187). Six espèces lui Sont assignées: deux du côté de Dieu, c’est-à-dire le désespoir et la présomption; deux du côté de l’homme, c’est-à-dire l’endurcissement et l’impéni tence; d’autres se prennent du côté des dons de Dieu, c’est-à-dire contre la foi par l’attaque de la vérité reconnue, et contre la charité par l’envie de la grâce <accordée> à nos frères (chap. 2, 5; leçon 1, n° 188).

— De commission.

Il y a trois grandes sortes de péchés de commission: de la bouche, par action et en pensée (chap. 3, 13-15; leçon 2, OS 282-289).

— De la chair et contre nature.

Ils sont ordinairement plus blâmables, parce que par eux l’homme est ravalé à ce qui en lui est animal (chap. 1, 26; leçon 8, n° 147).

Les vices contre nature sont les plus graves parmi les péchés de la chair (chap. 1, 27 leçon 8, n° 151).

Par le péché contre nature l’homme déchoit même de sa nature animale (chap. 1, 26 leçon 8, n° 147).

— D‘impitité.

On qualifie d’impiété le péché qui est commis contre le culte de Dieu (chap. 1, 18; leçon 6, n 111).

— D’omission.

Voir chap. 3, 10-12; leçon 2, nos 276-281.

— Mortel.

Aucun acte n’est péché mortel sans le consen tement de la raison (chap. 5, 1; leçon 1, n° 598).

Quiconque pèche mortellement se détourne du bien immuable, et met sa fin dans un bien périssable (chap. 2, 6; leçon 2, n° 193).

Celui qui pèche mortellement a la volonté de demeurer perpétuellement dans le péché, à moins d’une cause accidentelle, par exemple lorsqu’il craint une peine ou quelque autre empêchement (chap. 2, 6; leçon 2, n° 193).

La faute du péché mortel étant en quelque sorte infinie, il est nécessaire qu’une peine infinie y corresponde (chap. 2,6; leçon 2, n° 192).

— Originel.

C’est le péché de la nature, parce qu’il a été commis par la volonté du principe de la nature humaine (chap. 5, 12; leçon 3, n° 409).

Il est appelé iniquité, parce qu’il est la privation de la justice originelle (chap. 4, 7; leçon 1, n° 335).

Il est indiqué au pluriel (iniquités) dans deux circonstances soit à cause de la pluralité des hommes, dans lesquels le péché originel se multiplie, soit parce qu’il contient en quelque sorte en puissance tous les autres péchés (chap. 4, 7; leçon 1, n° 335. — Chap. 5, 12; leçon 3, n° 420. — Chap. 5, 13; leçon 4, n° 422).

Il est entré dans ce monde par Adam, non seulement par imitation, mais aussi par propagation (chap. 5,12; leçon 3, n° 407). Il se transmet à chaque homme par l’acte de la nature, qu’est la génération. Par cette même génération se transmet aussi la défi cience de la nature humaine, déficience qui est la conséquence du péché de notre premier père. Elle consiste en la privation de la justice originelle divinement donnée au premier homme, en tant que personne individuelle et principe de la nature humaine (chap. 5, 12; leçon 3, n° 410).

Le péché originel est prouvé par la mort (chap. 5, 15; leçon 5, n° 432).

On dit que ce péché est remis, parce que sa tache disparaît avec la venue soudaine de la grâce; mais il demeure en acte, car son foyer, ou concupiscence, n’est pas totalement détruit en cette vie, mais <ce péché> est remis et adouci (chap. 4,7; leçon 1, n° 335).

Véniel.

Les péchés véniels, bien qu’ils soient légers, séparent et éloignent cependant l’homme de

Dieu à force d’être multipliés (chap. 4, 8 leçon 1, n° 337).

Connaissance du péché.

Au paradis, l’homme avait eu pleine connais sance du péché, bien que sans en avoir l’expérience (chap. 7,9; leçon 2, n° 547).

Effet du péché.

Il prive de la grâce et s’étend de la chair à l’esprit (chap. 2, 6; leçon 2, n° 194. Chap. 7, 18; leçon 3, n° 575).

Le péché brise l’ordre légitime des affections (chap. 5, 6; leçon 2, n° 395).

Il entraîne la condition d’esclavage (chap. 1, 1; leçon 1, n° 20).

Un seul péché peut être la cause d’un autre indirectement et directement (chap. 1, 24; leçon 7, n° 139).

Les hommes encourent la vengeance de la damnation éternelle pour leurs péchés (chap. 5, 9; leçon 2, n° 400).

Foyer du péché.

Le foyer est en quelque sorte la peine du péché, et il a une double cause l’une est le péché lui-même, qui dans le pécheur a pris la domi nation et lui a imposé une loi; la seconde c’est Dieu qui a infligé à l’homme pécheur cette peine dans l’insoumission des passions inférieures à sa raison (chap. 7, 23; leçon 4, n° 587).

Gravité du péché.

L’homme pèche plus gravement après la Loi de Moïse qu’auparavant (chap. 2, 12; leçon 2, n° 207. — Chap. 4, 15; leçon 2, n° 358. Chap. 5, 20; leçon 6, n° 458, etc.).

On pèche d’autant plus gravement que la dignité de la personne contre laquelle on pèche est élevée (chap. 2, 6; leçon 2, n° 192).

La faute du péché mortel est en quelque sorte infinie (chap. 2, 6; leçon 2, n° 9).

Libération du péché.

Nous sommes libérés par Dieu non du foyer du péché, mais du règne du péché, et nous

devons faire des efforts pour que le péché ne récupère pas la domination qu’il a déjà perdue dans notre corps (chap. 6, 12 leçon 3, n° 493).

Loi du péché.

La loi du péché captive l’homme de deux manières: d’abord l’homme pécheur par le consentement et par l’acte; ensuite l’homme en état de grâce quant au mouvement de la concupiscence (chap. 7, 23; leçon 4, n° 588).

OEuvres du péché.

Les oeuvres du péché sont infructueuses, parce qu’elles n’aident pas l’homme à acquérir la béatitude (chap. 6, 21, leçon 4, n° 510).

Règne du péché.

Le péché règne dans l’homme de deux manières selon une première manière, par le consentement intérieur de la raison; selon une seconde manière, par l’exécution de l’oeuvre (chap. 6, 12; leçon 3, n° 494).

Rémission des péchés.

Les péchés, non seulement présents mais aussi passés, n’ont pu être remis que par le sang du Christ (chap. 3, 25; leçon 3, n° 310).

C’est par l’Esprit-Saint que le péché est remis (chap. 8, 2; leçon 1, n° 605).

Par la rémission des péchés la justice de Dieu est manifestée, soit qu’on l’interprète de la justice par laquelle Dieu lui-même est juste, soit de celle par laquelle il justifie les hommes (chap. 3, 26; leçon 3, n° 311).

Transmission du péché.

Seul le premier péché du premier père se transmet aux autres hommes, parce que c’est uniquement par ce premier péché qu’a été détruit le bien de la nature transmissible par l’origine naturelle. Par les autres péchés est ôté le bien de la grâce personnelle, qui ne passe pas à la postérité (chap. 5, 12; leçon 3, n°411).

Vieillesse du péché.

Par vieillesse du péché on peut entendre soit la culpabilité elle-même, soit la tache des péchés actuels, ou aussi l’habitude de pécher qui pousse nécessairement au péché, ou encore le foyer même du péché provenant du péché du premier père (chap. 6, 6; leçon 2, n° 480).

Pécher.

Le pouvoir de pécher vient-il de Dieu? La puis sance même par laquelle on pèche vient de Dieu. Car cette puissance par laquelle on pèche et on agit avec droiture est une même puissance. Mais quand elle est ordonnée au bien, elle vient de Dieu, en revanche lorsqu’elle est ordonnée au péché, elle vient de l’imperfection de la créature, en tant qu’elle est issue du néant (chap. 13, 1 leçon 1, n° 1023).

Pécheur(s).

Tout pécheur peut être appelé prévaricateur, en tant qu’il a transgressé la loi naturelle (chap. 4,15; leçon 2, n° 358).

Ils sont comparés au sable, parce qu’ils sont comprimés par les flots du monde comme il en est du sable de la mer (chap. 4, 18 leçon 3, n° 369).

Le pécheur se vend lui-même comme esclave du péché, au prix de la satisfaction de sa propre volonté (chap. 7, 14; leçon 3, n° 561).

Peine.

Voir chap. 2, 8; leçon 2, n° 199-202.

Des réprouvés.

Elle est subie d’abord et principalement dans leur âme et ensuite dans leur corps (chap. 2, 9; leçon 2, n° 202).

Du péché.

Les chrétiens, pour le même péché, par exemple pour l’adultère ou le vol, seront punis d’une peine plus sévère que les infidèles (chap. 2, 9; leçon 2, n° 203).

Considérée dans la totalité la peine des infidèles est plus sévère à cause du péché d’infidélité, lequel est le plus grave (chap. 2, 9; leçon 2, n° 203).

Du sens.

Les saints patriarches étaient retenus dans les limbes, sans souffrir à la vérité la peine du sens (chap. 3, 26; leçon 3, n° 311).

Pélagiens.

Ils prétendaient que l’homme pouvait observer tous les préceptes de la Loi par ses propres forces naturelles (chap. 2, 14; leçon 3, n° 216).

Ils prétendaient que le commencement de la bonne oeuvre vient de nous-mêmes, en tant que nous voulons le bien (chap. 7, 18 leçon 3, n° 579).

Ils niaient l’existence du péché originel dans les enfants (chap. 5, 12; leçon 3, n° 407).

Ils prétendaient que la grâce est donnée d’après les mérites antécédents (chap. 9, 11; leçon 2, n° 758. — Chap. 9, 15; leçon 3, n° 771).

Pénitence.

Il y a une double pénitence: l’une intérieure, qui consiste dans la contrition du coeur et par laquelle on s’afflige de ses péchés passés. Cette pénitence est requise chez le baptisé. L’autre pénitence est extérieure et elle consiste dans la satisfaction extérieure qui n’est pas requise chez le baptisé (chap. 11, 29; leçon 4, n° 927).

Père.

Il est appelé Père du Christ selon sa propriété) mais notre Père par appropriation (chap. 1, 7; leçon 4, n° 72).

Charité du Père.

La charité de Dieu le Père pour nous s’est manifestée en ce qu’il nous a donné son Esprit (chap. 5,8; leçon 2, n° 399).

Puissance du Père.

Elle est la même que celle du Fils (chap. 4, 24; leçon 3, n° 379).

Photin.

Il exposa que le Christ eut un commencement par <sa conception> de la Vierge Marie, comme un homme ordinaire, et qu’il parvint par le mérite de sa vie à une élévation telle qu’il fut appelé Fils de Dieu de préférence aux autres saints (chap. 1, 3; leçon 2, n° 30).

Piété.

On appelle piété le culte que l’on rend à Dieu, comme au Père souverain (chap. 1, 18

leçon 6, n 111).

Platoniciens.

Ils prétendirent qu’un culte divin est dû à toutes les substances douées de raison, qui sont au-dessus de nous, par exemple aux démons, aux âmes des corps célestes, aux intelli gences, c’est-à-dire aux substances séparées (chap. 1, 25; leçon 7, n° 143).

602

Préceptes.

Préceptes affirmatifs.

Les préceptes affirmatifs obligent toujours, mais non pas à toujours (chap. 10, 10; leçon 2, n° 832).

Préceptes cérémoniels.

Ils règlent les hommes dans leur rapport au culte divin (chap. 7, 12; leçon 2, n° 551).

Ils ne conféraient pas la grâce sanctifiante, mais

la figuraient seulement (chap. 2, 13; leçon 3, n° 212. — Chap. 3, 20; leçon 2, n° 297.

— Chap. 3, 28; leçon 4, n° 317).

Préceptes judiciaires.

Ils règlent légitimement l’homme dans son rapport avec le prochain (chap. 7, 12 leçon 2, n° 551).

Préceptes moraux.

Ils ne permettent pas l’acquisition de l’habitus de la justice (chap. 2, 13; leçon 3, n° 212).

Prédestination.

Ce nom vient du <mot> <4 destination." Car on dit prédestiné ce qui est comme destiné à l’avance (chap. 1, 4; leçon 3, n° 43).

La prédestination est éternelle (chap. 8, 29 leçon 6, n° 702).

Elle est la préparation à la gloire (chap. 9, 13; leçon 2, n° 764).

Elle a parfois le sens de mission. On appelle destinés ceux qui sont envoyés à quelque fin. Mais parfois "destiner" a le même sens que "se décider à" (chap. 1,4; leçon 3, n° 43).

La prédestination suppose une préordination dans la disposition de ce qu’on doit accomplir, ou une sorte de causalité par rapport aux choses futures (chap. 8, 29 leçon 6, n° 702).

Prédicateur, prédication.

Il est le témoin de la vérité (chap. 9, 1; leçon 1, n° 736).

Il annonce la parole de Dieu sans intention d’obtenir de la louange ou du profit, mais en vue du salut de l’homme et de la gloire de Dieu (chap. 10, 15; leçon 2, n° 840).

Matière de la prédication.

Il prêche ce qui est utile à la vie présente en annonçant une triple paix: la paix que le Christ a établie entre les hommes et Dieu, la paix qu’il faut garder avec tous les hommes, ce qui peut donner la paix à l’homme en lui-même. Il prêche aussi ce que nous espérons posséder dans l’autre vie (chap. 10, 15 leçon 2, n° 841).

Prescience.

Elle suppose seulement la connaissance des choses futures (chap. 8, 29; leçon 6, n° 702).

La prescience des mérites ne peut être un motif

de prédestination, car ces mérites connus à l’avance tombent sous la prédestination tandis que la prescience des péchés peut être un motif de réprobation, sous le point de vue de la peine qui est préparée aux réprouvés, à savoir en tant que Dieu se propose de punir les méchants à cause des péchés qui viennent d’eux-mêmes et non de Dieu; tandis qu’il se propose de récompenser les justes pour des mérites qui ne sont point d’eux-mêmes (chap. 9, 13; leçon 2, n° 764).

Prière.

Voir aussi: HOMME (Prière de l’homme).

Elle est l’élévation de notre intelligence vers Dieu (chap. 1, 10; leçon 5, n° 84).

C’est dans le secret que l’affaire de la prière se traite en présence de Dieu (chap. 1, 9 leçon 5, n° 78).

Il faut prier pour les infidèles, afin qu’ils soient sauvés (chap. 10, 1; leçon 1, n° 814).

Par la prière s’éveille en nous la sollicitude, la ferveur s’enflamme, nous sommes stimulés au service de Dieu, la joie de l’espérance augmente en nous, et nous obtenons le secours dans la tribulation (chap. 12, 12 leçon 2, n° 992).

Princes.

Ils sont sous le gouvernement de Dieu, comme sous celui du Prince suprême, en tant que ministres constitués (chap. 13, 4; leçon 1, n° 1034).

Les mauvais princes sont ministres de Dieu pour infliger selon l’ordre divin des peines, bien que ce soit sans intention de leur part (chap. 13, 4; leçon 1, n° 1034).

Principautés.

Elles sont <les esprits> députés à la garde des nations (chap. 8, 38; leçon 7, n° 728).

Prochain.

Les saints anges et tous les hommes sont notre prochain, soit parce qu’ils possèdent déjà la béatitude vers laquelle nous tendons, soit parce qu’ils y tendent avec nous (chap. 13,9 leçon 2, n° 1056).

Prophète (s).

On appelle prophètes de Dieu ceux qui sont inspirés par l’Esprit divin (chap. 1, 2 leçon 2, n° 26).

Les prophètes interpellent contre un peuple de trois manières: premièrement, en confor mant sa volonté à la volonté divine qui lui est révélée; deuxièmement, en interpellant contre le règne du péché, c’est-à-dire afin de détruire non les hommes mais les péchés des hommes; troisièmement, en interpellant ou en priant sous forme d’avertissement (chap. 11, 2; leçon 1, n° 866).

Les prophètes ont attesté la justice du Christ par leurs prédictions (chap. 3, 21; leçon 3, n° 301).

Prophétie.

On appelle prophétie une sorte d’apparition, par révélation divine, de choses qui sont éloignées (chap. 12,7; leçon 2, n° 978).

Prophétie de menace.

Ce qui est promis ou annoncé selon une prophétie de menace n’est pas prédit comme devant s’accomplir quoi qu’il arrive, mais selon que l’exigent les mérites humains qui peuvent être modifiés (chap. 3, 4; leçon 1, n° 258).

Prophétie de prédestination.

Ce qui est promis selon la prophétie de prédes tination doit de toute manière s’accomplir (chap. 3, 4; leçon 1, n° 258).

Elle est, selon Aristote, la rectitude de la raison dans les actes (chap. 8, 6; leçon 1, n° 617).

Prudence de la chair.

Elle est cause de mort (chap. 8, 7; leçon 2,

n° 620).

Prudence de l’esprit.

On parle de prudence de l’esprit lorsque, présupposant la fin d’un bien spirituel, on conseille, on juge et on prescrit ce qui est convenablement ordonné à cette fin. Voilà pourquoi une telle prudence est vie, c’est-à-dire cause de la vie de la grâce et de la gloire. Elle est aussi paix, c’est-à-dire cause de la paix, car la paix est causée par l’Esprit-Saint (chap. 8, 6; leçon 1, n° 618).

Psaumes.

Ils contiennent la quasi-totalité de la doctrine théologique (Prol., n° 6).

Puissance.

Puissance divine.

C’est le propre de la puissance divine de sanc tifier les hommes par la communication de l’Esprit-Saint (chap. 1, 4; leçon 3, n° 58).

L’expression "puissance de Dieu" peut se comprendre de deux manières: ou bien, parce que la puissance de Dieu est mani festée dans l’Evangile; ou bien, parce que l’Evangile lui-même contient la puissance de Dieu (chap. 1, 16b; leçon 6, n° 98).

Prudence.

Puissances.

Elles sont l’ordre suprême des ministres célestes (chap. 8, 38; leçon 7, n° 728).

Récompense.

Voir aussi: BÉATITuDE.

La récompense essentielle consiste dans la joie qu’on éprouve de la possession de Dieu (chap. 8, 23; leçon 5, n° 677).

Réprobation.

Voir aussi: PEINE (Peine des réprouvés).

La fin de la réprobation ou de l’endurcis sement des méchants est la manifestation de la justice divine et de sa puissance (chap. 9, 22; leçon 4, n° 793), la manifestation et l’exaltation de la gloire des saints, qui sont libérés d’une semblable misère (chap. 9, 23; leçon 4, n° 794).

Rétribution, salaire.

Sagesse.

Rétribution divine et éternelle.

Elle ne se fait pas selon un dû, mais selon la grâce (chap. 4, 5; leçon 1, n° 329).

Elle est en rapport avec la foi (chap. 4, 5 leçon 1, n° 330).

Ruse.

La ruse consiste à simuler une chose, tandis qu’on en fait une autre (chap. 1, 29; leçon 8, n° 161).

Sabellius.

Il soutint que le Père lui-même s’était incarné et qu’ainsi il était appelé Fils, en sorte que c’était la même personne, mais qu’ils diffé raient seulement par leurs noms (chap. 1,3; leçon 2, n° 31).

Sacrement (s).

Voir aussi: BAPTÊME, CHRÊME (SAINT), CIRCONNCISION, CONFESSION, MARIAGE, PÉNITENCE.

Le sacrement de la Loi nouvelle rend efficace ce qu’il signifie (chap. 6, 4; leçon 1, n° 475).

Caractère des sacrements.

Le caractère qu’impriment certains sacrements est une sorte de consécration de l’âme immortelle (chap. 7, 2; leçon 1, n° 524).

Sacrifice.

Selon Augustin, le sacrifice visible, que l’on offre extérieurement à Dieu, est le signe du sacri crifice invisible, par lequel on s’offre soi-même et ce que l’on possède pour honorer Dieu (chap. 12, 1; leçon 1, n° 956).

Elle est tout simplement, selon saint Augustin, la connaissance des choses divines (chap. 8, 7; leçon 2, n° 621).

Le propre de la sagesse est de disposer toutes choses avec ordre (chap. 13; leçon 1, n° 1024).

Saints.

Les saints ont dès à présent la gloire, mais elle est cachée dans leur conscience (chap. 8, 18; leçon 4, n° 654).

Salut.

Obtention du salut.

Quant à la fin du salut à obtenir, il n’y a aucune distinction entre Juifs et Gentils, les uns et les autres obtiendront une récompense égale, de même qu’à raison du travail de la vigne les premiers et les derniers <ouvriers> reçurent le même denier (chap. 1, 16b leçon 6, n° 101).

Opération du salut.

Le salut du croyant s’opère de trois manières par la parole de l’Evan qui remet les péchés, par la parole de l’Evangile qui obtient la grâce sanctifiante, par la parole de l’Evangile qui conduit à la vie éternelle (chap. 1, 16b; leçon 6, n° 99).

Ordre du salut.

Dans l’ordre du salut, les Juifs sont les premiers, parce que c’est à eux que les promesses ont été faites (chap. 1, 16b; leçon 6, n° 101).

Scandale.

C’est une action ou une parole d’une moindre rectitude, fournissant à autrui une occasion de chute, semblable à une pierre placée sur le chemin, contre laquelle l’homme se heurte et tombe (chap. 14, 13b; leçon 2, n° 116).

La vérité de la doctrine ne doit pas être délaissée à cause du scandale, à l’exemple du Christ qui n’a pas délaissé la vérité de sa doctrine à cause du scandale des pharisiens (chap. 14, 22; leçon 3, n° 1137).

Scandale des petits.

Pour l’éviter, on est tenu de différer l’usage des choses licites jusqu’à ce que l’on puisse, après avoir donné une explication, l’écarter (chap. 14, 21; leçon 3, n° 1135).

Sceau.

Le mot "sceau" est employé dans deux sens ou bien en tant qu’il exprime et porte la simi litude de ce qu’il désigne, ou bien on appelle sceau un signe qui cache une chose qu’on ne révèle qu’à des amis (chap. 4, 11; leçon 2, n° 343).

Seigneur.

Le Nom du Seigneur.

Il est loin de nous à cause du péché et à cause de l’obscurité de l’intelligence (Prol., n° 4).

Sel.

Le sel signifie la discrétion de la sagesse (chap. 12, 1; leçon 1, n° 963).

Sens.

Sens réprouvé.

On appelle sens réprouvé celui par lequel l’homme a un jugement blâmable à l’égard de ce qu’il doit faire (chap. 1, 28; leçon 8, n° 154).

Nom des séraphins.

Il veut dire "ardent" et comme "embrasé" par le feu de l’Esprit-Saint (chap. 8, 15; leçon 3, n° 644).

Serment, jurer.

C’est une sorte de confirmation par le témoi gnage de la vérité infaillible (chap. 9, 1; leçon 1, n° 736).

Il est parfois utilisé dans les paroles de Dieu, pour montrer que ce qu’on appelle ferme est l’immutabilité du conseil divin, et non pas ce qui est sujet au changement (chap. 14, 11; leçon 1, n° 1109).

Est—il permis de faire un serment?

L’homme doit s’efforcer, autant qu’il dépend de lui, de ne pas employer de serment, bien qu’il soit un acte bon et désirable en soi; soit parce que le serment fréquent expose l’homme au danger prochain de verser dans le parjure; soit parce qu’il semble irrespec tueux à l’égard de Dieu de l’invoquer comme témoin sans motif nécessaire (chap. 1, 9 leçon 5, n° 80).

Nécessité du serment.

Il est quelquefois nécessaire pour qu’on ajoute foi à la parole de celui qui parle (chap. 1, 9; leçon 5, n° 81).

Manières de jurer.

Il y a deux manières de jurer: l’une par la simple attestation, l’autre par exécration (chap. 1,9; leçon 5, n° 82).

Séraphins.

Servitude.

Trinité.

Sortes de servitudes.

Il y a deux sortes de servitudes: l’une de crainte, l’autre d’humilité et d’amour (chap. 1, 1; leçon 1, n° 21).

Société.

La société s’établit entre Dieu et les hommes par la charité (chap. 2, 6; leçon 2, n° 191).

Stoïciens.

Ils bannissaient absolument la tristesse de l’âme du sage (chap. 9, 2; leçon 1, n° 738).

Elle peut être essentiellement incluse sous le mot "Père", parce que les noms qui impli quent une relation à la créature sont communs à toute la Trinité, comme <ceux> de "Créateur)> et de "Seigneur" (chap. 1, 7 leçon 4, n° 72).

Union.

De l’homme à Dieu.

Cette union se fait de trois manières: par la grâce de l’union, par la grâce de l’adoption, par la gloire de la jouissance (chap. 1, 1; leçon 1, n° 24).

Testament.

Valentin.

Ancien Testament.

Par Ancien Testament on e parfois la Loi, parfois la Loi, les Psaumes et les Prophètes, parfois la Loi et les Prophètes (chap. 3, 19; leçon 2, n° 292).

Transgression.

Voir aussi: PÉCHÉ.

Il est plus grave de transgresser en même temps la loi naturelle et la Loi écrite, que la loi natu relle seulement (chap. 4, 15; leçon 2, n° 358).

Tribulation.

Le mot "tribulation" vient de tribulus (tribule) et signifie une plante piquante; aussi dit-on de quelqu’un qu’il est dans la tribulation lorsqu’il est blessé extérieurement (chap. 8,35; leçon 7, n° 723).

Elle est la matière et l’occasion d’exercer l’acte de patience (chap. 5, 3; leçon 1, n° 387).

Il prétendit que le Christ n’a pas pris un corps de la masse du genre humain, mais qu’il l’a apporté du ciel (chap. 9, 5; leçon 1, n° 747).

Varron.

Il prétendit que tout l’univers est Dieu à cause de son âme, affirmant qu’on peut rendre â tout cet univers et à chacune de ses parties un culte divin (chap. 1, 25; leçon 7, n° 143).

Vengeance.

Voir: DIEU (Colàre de Dieu), LoI, PÉcHÉ (Effet du péché).

Vérité.

Elle implique une adéquation entre la chose et l’intelligence (chap. 3, 4; leçon 1, n° 255).

Vertus.

Vocation.

Les vertus sont appelées armes en tant qu’elles nous défendent. On les appelle armes de la lumière, soit parce qu’elles sont embellies et perfectionnées par la lumière de la raison; soit parce qu’elles requièrent le contrôle de la lumière; soit parce que les oeuvres des vertus brillent sur les autres (chap. 13, 12; leçon 3, n° 1072).

Sortes de vocations.

Il y a deux sortes de vocations l’une exté neure, selon laquelle <Jésus> a appelé Pierre et André, mais l’autre est une vocation inté rieure, laquelle se fait selon une inspiration intérieure (chap. 1, 7; leçon 4, n° 68).



Table des références aux auteurs et aux ouvrages cités



Tous les nombres donnés à droite renvoient à la numérotation des paragraphes et non aux pages, mais seuls les nombres en caractères italiques indiquent une référence textuelle explicite. Les indications (1) et (2) signalent qu’il y a deux occurrences dans un même paragraphe.

Albert le Grand (saint): 120, 500.

Ambroise (saint): 187.

Summa de creaturis. De paradiso.
Q. 71: 1120. VIII, 39:501.

De Spiritua Sancto.

Super Dionysium De divinis nominibus: 1024. ,, 53: 187.

Super Ethica commentum et quaestiones. Expositio evangelii secundum Lucam.

L. VII, 93: 557.

II, 4: 617.

Ambrosiaster.

Alcuin.

Commentarza zn Epistolam ad Romanos.
I, 8: 77.

Gommentarium in S. bannis Evangelium II, 15: 220.
[ V, 13: 426.
V, 15: 434.
III, 19: 6. VIII, 1: 520.
VIII, 22: 672.
IX, 17: 780.
XII, 11:989.

Alexandre de Halès: 120. XIII, 13: 1078.

Summa theologica. Andia (Y. de).

ja: 73.

Henosis: 182.

631

Anselme de Cantorbéry (saint).

De concordia praescientiae et praedestinationis et gratiae Dei cum libero arbitrio.
III, 7: 597.

Apoffinaire le Jeune: 38.

Aristote.

Catégories.

V, 4b9-11: 255.

De l’âme: 408.
I, 10: 571. III, 6: 564.

De la génération des animaux.
II, 3: 408, 408.

Éthique à Eudème.
VIII, 2: 773.

Métaphysique.
I, 2: 21; 569.
VIII, 3: 773.
VIII, 8: 773.
XI, 5: 945.

Physique.
II, 3: 10.
III: 266.
V-VIII: 266.
VIII, 1: 668.
VIII, 4: 21.
VIII, 5: 773.

Premiers analytiques.

II, c. 23: 1051.

Réfutations sophistiques: 53.

Rhétorique.
II, 4: 67.

Anus: 32, 692.

Éthique à Nicoma que.
I, 8: 1128.
II, 1: 325, 456, 602, 819.
III, 5: 124, 409, 616.
III, 10: 138, 1074.
IV, 5: 1077.
V, 2: 447.
V, 3 447.
V, 6: 1039.
V, 10: 428.
VI, 4: 617.
VI, 5: 615.
VII, 5: 1077.
VIII, 2: 67.
VIII, 3: 67.
VIII, 14: 1046.
IX, 4: 21, 67.
IX, 9: 559.
X, 9, 12: 217.
X, 10: 457.

Athanase (saint).

Lettres à Sérapion.
III, 7: 187.
IV, 8: 187.
IV, 18: 187.
IV, 23: 187.

Augustin (saint): 30, 216.

Confessionum libri.
I, 12, 19: 140.
IV, 3, 4-6: 758.
V, 3, 6: 758.
VII, 19, 25: 30.
VIII, 4, 9 19.

Co

Corinthiens

Corinthiens

Cc
G L
L 632

Contra Academicos. X, XXI: 143.
I, 6, 16: 621. XI, XXI: 767.

XI, xxii: 767.
XI, XXIII, 1-2 767.

Contra duas Epistolas Pelagianorum. XI, xxv: 45.
XVIII, XXVII: 26.

I, 10, 17-22; 11, 23-24; 12, 25: 558. xx, xlv:222.

IV, 4-7: 418. xx, XXVI, 3: 220.

V, III: 758. XXI, xI: 191.

XXI, xv: 932.

Contra Faustum.

IV, 2: 1085. De consensu evangelistarum.

VI, 2: 1085. ii, xx 85: 557.
VI, 7: 1085.

De correptione et gratia.

Contra Julianum opus imperfectum.
XIII, 39: 705.
II, 148: 434.
II, 177: 418.

De diversis quaestionibus ad Simplicianum.

Contra lulianum Pelagianum. I, Q. I, 7: 558.
II, III, 5-7: 558.

VI, XXIII, 70-74: 558. De diversis quaestionibus LXXXIII.
Q. LXVI: 548, 558.

Contra Maximinum haereticum arianorum episcopum. De doctrina christiana.
II, XII, 2: 668.
I, IV, 4: 45.
II, XIII, 1: 1228. I, V, 5: 1182.
II, XIII, 2: 1229. I, XXII, 20-21: 1182.
I, XXX, 33: 1056.

De catechizandis rudibus. I, XXXIII, 36-37: 1182.
IV, 7: 1014.

De Genesi ad litteram.

De Civitate Dei. III, xx, 30-32: 419.
X, XIX, 34; XX, 35-36: 419.
IV, X: 143. X, XXV, 41-43: 585.
IV, XI: 143.
IV, XXVII: 145.

V, I-IX: 758. De gratia Christi et de peccato originali. VI, V, 1—3; VI, 1—3; VII, 1—3; VIII, 1—2
I, XXXII, 35, 36: 407.
IX, 1-4; X, 1-3; XII: 145. I, XXXIX, 44: 558.
VII, VI: 143.
VII, XXI: 143.

VIII, X, 11: 13. De gratia et libero arbitrio.
VIII, XIII; XIV, 1—2; XVI: 143.
XXI, 43: 781.
VIII, XXIII, 1-3: 143.
X, V: 957.

633

De haeresibus.
XI: 747.
XLVI: 575, 608, 747.
XUX: 38, 692, 747.
LII: 692.
LV: 38.
LXXXVIII: 407, 579, 758, 771.

De libero arbitrio.

III, iii, 6-8: 578. III, XXI, 59-62: 1137.

De mendacio.
XV, 26: 80.
XV, 26-27: 1011.
XV, 28: 80.

De moribus catholicae Ecclesiae.
XXVII, 52: 585.

De nuptiis et concupiscentia.
I, X, 11:523.
I, XXVIII, 31: 570.
II, XI, 24: 238.
II, XXVII, 44-47: 421.
II, XXVIII, 47: 415.

De peccatorum mentis et remissione.

I, Ix, 9-10; X, 11-12: 407.
I, X, 11-12: 418.

I, xI, 14: 434.

De praedestinatione sanctonum.
III, 7: 700.
VI, 11: 700.
XVII, 34: 700.

De sermone Domini in monte.
I, XVII, 51: 80.
I, XXII, 75: 187.

II, xv 61: 175, 1093.

II, xix, 64: 177.

De spinitu et littera.

I, Iv, 6: 537.
I, VII, 12: 19.

De Tninitate.

VI, Iv, 6: 1228.
VI, V, 7: 73.
X, X, 13: 45.

XIV, i, 3: 621.
XV, XVII, 30: 292.

De vera religione.
XIV, 27-28: 140.

Enarrationes in Psalmos.
IX, 9, 9: 220.
XXXIV, 23, 13: 724.
LVII, 1, 1: 1120.
LXXII, 1, 4: 19.
LXXX, 3, 4: 1185.
CXXIII, 5, 9: 698, 948.

Enchiridion.
III, 11: 696, 879.
VIII, 26-27: 424.

Epistulae.
XXXVI, I, 2: 1098.
LXXVIII, VI: 253.
LXXXII, II, 9: 1120.

LXXXII, ii, 14-15: 1087, 1120.
LXXXIX, II: 724.
CVIII, V, 14: 724.

CXXXVIII, n, 11 et 14: 1011.
CLXVI: 1137.
CXCIX, XII, 46: 848.

CXCIX, xi 49: 848.

CXCIX, xii, 50: 848.
CCIV, IV: 724.

Epistulae ad Romanos inchoata expositio: 187.

E a1
PI

Pi

Pi

Pi

Pi
PI

Pi

P Qua

I,

Qu

Il

Reti
I,
I,
I I
I I

Ser

634

Se

Ti

Expositio quarundam propositionum ex epistola ad Romanos.

Prop. III: 13.

Prop. XXVII: 421.

Prop. XXVIII: 421.

Prop. XLI: 558.

Prop. XLII: 558.

Prop. XLIX: 623.

Prop. LIII: 674.

Prop. LXXII: 1017.

Quaestiones in Heptateuchum.
I, Q. XXXV: 372.

Quaestiones Evangeliorum.
II, 11: 1127.

Retractationes.

I, ix, 3: 578.
I, XIII, 5: 140.
I, XXIII, 1-3: 558.
I, XXIV, 1-2: 558.
I, XXVI, 2: 558.
II, I, 1-2: 558.
II, XXXIII: 407.

Sermones (PL).
LXXI, XII, 20: 187.
CXLIV, II, 2: 327.
CLIII, VIII, 10: 548.
CLV, I, 1: 537.
CLVI, XIII, 14: 557.

CLXXX, vI, 6: 80.
CLXXX, VIII, 9: 81.

CCCLI, ii, 2: 927.

Sermones (Dolbeau).

XIX, 2-6 (Mayence LI): 327.

Tractatus in Evangelium bannis.
I, 13: 698, 948.
VII, 12: 100.
XXVI, 2: 62, 105, 831.
XXIX, 6: 327.
XXXVI, 9: 33. XLVIII, 9: 292.

Augustin (Pseudo-).

Sermon.
CIV, 2: 1075.

Bardy (G. ): 14.

Barnabé: 100.

Basile (saint): 36.

Septante.

Ex 33, 19: 769.

Lv 18, 5: 821.

Dt 32, 21: 850.

Dt 32, 43: 1159.

Jb 41, 2: 938.

Pr 24, 21: 1043.

Eccli (Si): 812.

Os 2, 24: 799.

Ha 2, 4b: 104.

Ha 3, 1:711.

Is 10, 22: 805.

Is 11, 10: 1161.

Is 28, 16: 833.

Lettres.
CCVII: 31.

Bède le Vénérable (saint).

Homélie pour la circoncision.
I, XI: 349.

Bibles.

1. Bible grecque.

635

Is 40, 13: 938.

Is 59, 20: 918.

Is 65, 1: 853.

Is 65, 2: 855.

2. Bible hébraïque. Biblia hebraica stuttgartensia.

Is 52, 7: 839. Ha 2, 4b: 104.

3. Bibles latines.

Editio princeps Adolph Rusch.

Vol. IV.

Prime Ad Corin.

14, 40: 963, 1073.

J7etus latina.

• Bibliorum sacrorum latinae versiones antiquae, seu Vetus Italica (éd. Dom Sabatier).

Ex 20,

Lv 19,

Dt 32,
1R(1

Ps 67, 7: 1149.

Jr 9, 1: 738.

Ez 33, 11: 208.

Mi 6, 8: 987.

Ha 2, 4: 1101.

Ml 3, 6: 37, 129.

Mt 8, 22: 474.

Mt 15, 11: 1132.

Mt 16, 23: 615.

Mt 22, 30: 663.

Rm 2, 15: 220.

Rm 4, 17: 363.

Rm 7, 23: 588.

Rm 9, 17: 780.

Rm 12, 11: 989.

1 Co 1, 23: 844.

1 Corinthiens 7, 7: 814, 869.

1 Corinthiens 14, 40: 963, 1073.

1 Corinthiens 15, 50: 625.

2 Corinthiens 13, 4: 719, 829.

Vetus latina (éd. Beuron).

Sg 1, 15: 416.

Sg 17, 10: 269.

Si 2, 8: 812.

Si 12, 4: 1184.

Is 5, 6: 91.

Is 45, 24: 1108.

Ph 1, 20: 1102.

Ph 2, 11: 1111.

Col 1, 20: 60.

He 3, 1: 61.
2 P 3, 15: 182.

1 Jn 2, 27: 603.

Vulgate.

• luxta vulgatam versionem.

Prologus Sancti Hieronymi in libro Regum:

865.

Prologus Sancti Hieronymi in Epistulis Pauli

Apostoli: 13.

Bonaventure (saint): 120.

Borella (J. ).

La Charité profanée: 559, 1056.

La Crise du symbolisme religieux: 672, 758.

Le Mystère du signe: 56.

Bouillard (H. ).

Conversion et grâce chez saint Thomas d’Aquin

517, 773.

Boi

Dic

3 Br

Bri

Br

Les

17: 538.

18: 1055.

35: 1014.
S) 16, 7: 245, 324, 456, 539.

Ca

Ca

Bloch (O. ) et Wartburg (W. von).

Dictionnaire étymologique de la langue française

874.
"C

c c

C C
C 636

Bouyer (L. ). Cenchrées: 12.

Dictionnaire théologique: 35, 36, 41, 198, 216, Césaire d’Arles (saint).

311.

Sermones.

Bréhier (É. ): 758. 179, 2: 1075.

Broglie (G. de): 418. César-Auguste: 136.

Brun (J. ). Chantraine (P. ).

Les Stoïciens, textes choisis: 738. Dictionnaire étymologique de la langue grecque

200.

Calliste (pape): 31. Chevalier (J. ).

Camelot (Th. ). Histoire de la pensée.
T. II: 1021.

"Credere Deo, credere Deum, credere in Deum."

Pour l’histoire d’une formule traditionnelle

327. Cicéron: 151, 738.

Clément (saint).

Carthage.

Voir: CONCILE. Lettre aux Corinthiens.
V, 7: 1186.

Cassiodore.

Clément (Pseudo-).

Expositio psalmorum.

II, 2: 230. Recognitionum liber.
I, 7: 14.

Cathares: 623.

Concile.

Catholicisme. De Carthage: 216.

D’Orange: 216.

Voir: ENCYCLOPÉDIE. De Trente

Session V: 418.

Vatican II:

Célestin ier (pape): 216. — La liberté religieuse: 1120.

637

Cornelius a Lapide.

Epistula ad Romanos.
I, 1: 19.
XVI, 27: 1229.

Crouzel (H. ).

Origàne: 776.

Cyrille d’Alexandrie (saint): 35.

Epistulae.
XVII, 70: 747.

Explanatio in epistulam ad Romanos.
V, 14: 424.

Daniélou (J. ).

Les Figures du Christ dans l’Ancien Testament. "Sacramentum futuri." Etudes sur les origines de la typologie biblique: 429, 1117.

Les Origines du christianisme latin: 426.

Deman (Th. ).

"Le Liber de Bona Fortuna dans la théologie de saint Thomas d’Aquin ": 773.

Denys IaAréopagite (Pseudo-).

Des noms divins.
IV, 1: 408, 182.
VII, 3: 115.

638

La Hiérarchie céleste.
III: 99.
XII, 2: 408.

Denzingen-Schônmetzer (H. ):

Enchiridion symbolorum, definitionum et declara tionum: 106.

Descartes.

Correspondance.
CCLXII: 219.

Dictionnaires de la Bible.

Voir: GERARD (ANDRÉ-MARIE), SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE DE LA BIBLE, VlGouRoux (F. ) ET COLLABORATEURS.

Dictionnaire de théologie catholique: 14, 37, 209, 238, 771, 1137.

Dolbeau (F. ): 327.

Dominique (saint): 623.

Dorival (G. ): 739.

Dubois 0. -M. ): 418.

Dutripon (F. P. ).

Vulgatae editionis Bibliorum sacrorum concor dantiae: 6.

Encyclopédie du catholicisme: 14, 30, 32, 37, 38, 143, 216.

Ér

Di

Ex

Di
E H
E F
L G

G s

Énée: 136.

Épiphane: 30.

Érasme.

Diatribe sur le libre arbitre: 508.

Eusèbe de Césarée.

Histoire ecclésiastique.
II, 14: 14.
III, 1: 14.

Eutychès: 37.

Gandhi: 1015.

Ganduiphe de Bologne.

Sententiarum libri quatuor.
IV, 10: 349.

Gardeil (H. -D. ): 564.

Initiation à la philosophie de saint Thomas d’Aquin.

I. Introduction-logique: 1051.

II. Cosmologie: 945.

Gélase (Pseudo-).

Décrets.

II, cause 22, Q. 2, can. 5: 1186.

Gerard (A. -M. ).

Dictionnaire de la Bible: 11, 225, 764, 1097.

Gilson (É. ).

L ‘Esprit de la philosophie médiévale: 1087.

Les Métamorphoses de la Cité de Dieu: 1021.

Le Thomisme: 115, 763, 772.

Gloses sur la Bible.

Glosa ordinaria (éd. "princeps "1480-148 1).

• Glosa interlinearis.

In epistolam ad Romanos.
III, 30: 320.
V, 20: 450.
VIII, 23: 676.
IX, 13: 762.

In Isaiam
IV, 1: 1079.

• Glosa marginalis.

Argumentum in epistolam ad Romanos:

13, 14.

Gauthier (R. -A. ).

Saint Thomas d’Aquin. Introduction à la "Somme contre les Gentils": 585, 773, 1024.

Saint Thomas et l’ Éthique à Nicomaque": 617.

Ernout (A. ) et Meillet (A. ).

Dictionnaire étymologique de la langue latine: 43,

147, 158, 200, 230.

Festugière (A. -J. ).

La Révélation d’Hermès Trismégiste: 143.

639

COMMENTAIRE DE L’ÉPiTRE AUX ROMAINS

In epistolam ad Romanos:
I, 23: 136.
II, 4: 185 (1).
II, 12: 208.
V, 12: 413.
VII, 7: 537.
XIV, 23: 1140, 1141 (1).
XV, 30: 1190.

In lob

XXXVII, lib:91, 1179.

In Isaiam
IV, 1: 1079.

Glosa Petri Lombardi.

In epistolam ad Romanos:

Prol.: 13, 14.
I, 1: 16, 18, 19.
I, 2: 26, 28.
I, 3: 39, 40.
I, 4: 50, 50, 53, 53, 54,
I, 8: 77.
I, 17: 102.
I, 20: 120, 122.
I, 23: 136.
I, 26: 149.
I, 29: 160.
II, 4: 185 (1), 185 (2).
II, 5: 187.
II, 12: 208.
II, 14: 216.
II, 15: 220, 221, 222.
II, 17: 225.
II, 24: 236.
III, 3: 253.
III, 4: 256, 259.
III, 5: 262.
III, 9: 273.
III, 19: 292.
III, 30: 320.
IV, 4: 328.
IV, 5: 331.
IV, 7-8: 338.
IV, 11: 343, 347.
IV, 12: 348, 349.
IV, 15: 358.
IV, 17: 365.
IV, 18: 369.
V, 9: 397.
V, 12
V, 14:
V, 20:
VI, 6:
VI, 10
VI, 19
VI, 23
VII, 1:
VII, 7
VII, 8
VII, 13
VII, 14
VII, 20
VIII, 3
VIII, 7
VIII, 11
VIII, 17
VIII, 19
VIII, 22
VIII, 23
VIII, 27
VIII, 28
VIII, 29
VIII, 30
VIII, 34
VIII, 38
IX, 4: 742, 744.
IX, 12: 760.
IX, 13: 762.
IX, 15: 770, 772.
IX, 17: 781.
IX, 18: 784.
IX, 19: 787.
IX, 26: 800.
IX, 31: 809.
X, 7: 825.
X, 8: 828.
X, 21: 856.
XI, 9: 876.
XI, 11: 882.
XI, 12: 884.
XI, 17: 896.
XI, 23: 896.
XI, 25: 916.
XI, 29: 927.
XI, 36: 949.
XII, 1: 956.
XII, 2: 967.

659.

(1), 674 (2).

(1), 698 (2).

413, 418.

425, 426.

450, 452, 459, 460, 462, 463, 822.

480.

489.

506.

516.

520.

537, 538.

541, 543.

555.

557.

570, 571.

608, 609.

623.

630.

648.

657, 658,

672, 674

676.

694.

697, 698

702.

707.

720.

728.

55, 56, 57, 59.
G D
C C
C 640
XII, 3: 971.
XII, 19: 1012.
XII, 20: 1014.
XIII, 1: 1019.
XIII, 11: 1062.
XIII, 12: 1066.
XIII, 13: 1078.
XIV, 2: 1088.
XIV, 4: 1095 (1), 1095 (2), 1096.
XIV, 6:1100.
XIV, 7: 1101.
XIV, 17: 1127 (1), 1127 (2).
XIV, 23: 1140, 1140, 1141 (1), 1141 (2).
XV, 9: 1157, 1158.
XV, 13: 1162.
XV, 14: 1164.
XV, 15: 1166.
XV, 16: 1167.
XV, 17: 1169.
XV, 20: 1174.
XV, 30: 1190.
XVI, 2: 1195.
XVI, 7: 1202.
XVI, 10: 1205.
XVI, 11: 1206.
XVI, 22: 1221.
XVI, 25: 1224.
XVI, 27: 1227, 1228, 1229.

Gratien.

Décret.

I, dist. XXX, can. XVII: 1098.

II, causa XXII, Q. II, can. V: 1186.

III, dist. V, cari. XXIV: 964.

Grégoire de Nazianze (saint): 36.

Grégoire de Nysse (saint): 36.

Grégoire le Grand (saint).

Moralium seu Expositio in librum Job.
VI, 16: 120.
VI, 37: 690.
XXXVI, 6: 209 (1), 209 (2).

Grimai (P. ).

Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine

136, 143.

Guillaume d’Auxerre.

Summa aurea.

II, Tractatus XIV, c. 1-2: 187. IV, Tractatus II, c. V, Q. 2: 349.

Guillaume Breton.

Summa sive Expositiones vocabulorum: 161.

Haymon d’Auxerre.

Expositio in divi Pauli epistolas Ad Romanos.
I, 4: 51.
III, 3: 253.
IV, 17: 363.
V, 5: 392.
VI, 23: 516.
XIII, 1: 1017.
XVI, 2: 1195.

Hercule: 136.

Hermann l’Allemand: 67.

Hermès: 143.

Hilaire (saint): 187.

De Trinitate.
III, 11:33.
III, 24: 844.
X: 844.

641

In Matthaeum.
XII, 17: 187.

Tractatus super Psalmos.
LIII, 5: 829.
LXVII, 8: 474.

Hippolyte (saint).

Réfutation de toutes les hérésies.
IX, 12: 31.

Huby (J. ).

Saint Paul. Épître aux Romains: 418, 520, 1069, 1154.

Hugues de Saint-Victor. De amore sponsi ad sponsam: 187.

De sacramentis christianae fidei.
I, 2, 8: 187.

Hugues de Saint-Victor (Pseudo-).

Quaestiones et decisiones in epistolas Pauli ad Philippenses.
2, 9, Q. IX: 50.

Hugutio (Ugutio, Huguccio).

Derivationes: 161.

Humbert de Romans. Prototype liturgique: 100.

Isidore de Séville (saint).

Étymologies.
X: 230.

Jamblique: 585.

Jason: 18.

Jean Chrysostome (saint).

Ad Demetrium de compunctione. Liber 1: 728, 732, 733, 740.

In epistulam ad Romanos. Homilia 1: 18.

In Matthaeum homiliae.
XU, 3: 187.
LXXV, 2: 848.

Trois catéchèses baptismales.
II, 2: 81.
II, 8: 81.

Jean Chrysostome (Pseudo-).

Opus imperfectum in Matthaeum.

32, 8: 526.

Jean Damascène (saint).

De la foi orthodoxe.
II, 4: 149.
II, 29: 705.
III, 15: 380.
III, 24: 84.
IV, 22: 1120.
J C
C C
C 642

Jeanne d’Arc (soeur). Évangile selon Marc: 1117.

Jérôme (saint): 30, 187.

Commentarii in epistulam ad Galatas.

L. II, c. III: 77.

Commentarii in epistulam ad Philemonem: 18.

Commentarii in Evangelium Matthaei.
II, 12: 187.
XV, 11: 1117.
XV, 12: 1116.

Gommentariorum in Hiezechielem libri XIV.

I, c. VII: 1120.

V, c. XVI: 220.

Divina Bibliotheca. Praefatio in libros Samuel et Malachim: 865.

Epistolae.
XV, 4: 255.

Liber de nominibus hebraicis: 17.

Liber de vins illustribus: 18, 30.

Prologus in Epistolas Pauli Apostoli: 13.

Prologus in libro Regum: 865.

Jérôme (Pseudo-).

Commentanii in epistulam ad Romanos: 18.

Joachim de Flore: 1069.

Lanza del Vasto: 1015.

Leblanc (M. ).

"Aspects du péché originel dans la pensée de saint Thomas d’Aquin": 418.

Légasse (S. ). Paul apôtre: 19.

Leibniz: 795.

Journet (C. ).

L’Église du Verbe incarné. T. I: 1021.

Jugie (M. ): 37.

Julien d’Éclane: 216.

Junon: 143.

Jupiter: 136.

Labourdette (M. -M. ): 418. Lagrange (M. -J. ). . Épître aux Romains: 59, 500.

Laneau (L. ).

De la déification des justes: 706.

643

Léon-Dufour (X. ).

Dictionnaire du Nouveau Testament: 800.

Léon le Grand (saint).

Sermones.

Tin Nativ.: 52.

Liber de bona fortuna: 773.

Lubac (H. de).

Corpus mysticum: 972.

Exégàne médiévale: 803.

Luther: 103, 318, 335, 567. Traité du serf arbitre: 508.

Lyaeus: 143.

Lyonnet (S. ): 418.

Macrobe.

Commentaire du songe de Scipion. I, xIv: 122.

Maïmonide (M. ).

Le Guide des égarés.
III, XVII: 110.

Ménélas: 18.

Mani (manichéens): 41, 575, 758.

Marcel: 30.

Meillet (A. ).

Voir: ERNOUT (A. ).

Meyendorff (J. ).

Le Mariage dans la perspective orthodoxe: 526.

Muratori.

Fragment.
L. 39: 1186.

Nau (F. ): 14.

Némésius d’Émèse.

De natura hominis: 585.

Nestorius: 35.

Q o

P Liber de causis: 408.

Litt (T. ).

Les Corps célestes dans l’univers de saint Thomas

758.

s Macédonius: 692. 644

Pierre Lombard.

Voir aussi: GLOSES.

Sententiae in IV libris distinctae.

I, dist. 41, c. 2: 703.

II, dist. 20, c. 5: 419.

II, dist. 43, c. 1: 187.

IV, dist. 1, c. 9: 349.

IV, dist. 47, c. 3: 209.

Pinckaers (S. ): 778.

"L’instinct et l’Esprit au coeur de l’éthique chré tienne": 613, 707.

Platon (platoniciens): 143, 585.

Alcibiade.
I, 25: 585.

La République.
II: 1069. IV: 1078.

Plotin.

Ennéades.
II, 3, 7: 758.

Porphyre.

Isagoge.
II, 36: 410.

Prat (F. ).

La Théologie de saint Paul.
T. I: 418.

Orange.

Voir: CONCILE.

Origène.

Peri Archon.
II, 9, 6: 758, 767.
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Super Epistolam ad Romanos.
I, 4: 50.

II, 14s.: 214.
II, 16: 222.
III, 3: 253.
V, 5: 392.
VI, 13: 495.
VII, 13: 555.
VIII, 22: 674.

Osty (É. ).

La Bible: 546.

Paul de Samosate: 30.

Pélage (pélagiens): 216, 407, 579, 758.

Philippe (M. -D. ): 223.

Photin: 30.

Pierre de Poitiers.

Sententiarum libri quin que.
IV, 2: 349.

645

Seckier (M. ).

Le Salut et l’Histoire. La pensée de saint Thomas d’Aquin sur la théologie de l’histoire: 99, 1069, 1087.

Sénè que.

De Remediis fortuitorum.
II, 1: 416.

Septante.

Voir: BIBLES (Bible grecque).

Sergius Paulus: 18.

Sertillanges (A. -D. ): 944.

Spicq (C. ).

Lexique théologique du Nouveau Testament: 927.

Stroobant de Saint-Éloy (j. -É. ): 6, 157, 262, 280, 379, 531, 647.

Supplément au Dictionnaire de la Bible

100.

Symbole.

Quicumque: 106.

Tertullien: 1137.

Adoersus Marcionem.
I, 28: 596.

De
I 4

De

De

Prouvost (G. ).

Thomas d’Aquin et les thomismes: 72.

Psautier luxta Hebraeos: 952.

Psautier romain.

33, 10: 714.

67, 7: 1149.

94, 7 799.

Quasten (J. ): 14.

Rahifs (A. ).

Voir: SEPTANTE.

Richard de Saint-Victor.

Tractatus de spiritus blasphemiae: 187.

Rousseau (J. -J. ): 1021, 1041. Sabellius: 31, 32.

Sainte-Marie (H. de).

Voir: PSAUTIER IUXTA HEBRAEOS.

Sartre (J. -P. ): 513.

Schuermans (M. -Ph. ).

Parole de Dieu et rite sacramentel: 1207.

Scipion: 18, 122. 646

Ti
H T
"J
1 I

De anima.
I, 4: 596.
V: 585.
XLIII, 10: 429.

De baptismo.
XIII, 1: 596.

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Thomas d’Aquin (Pseudo-).

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VI: 53.

Tixeront.

Histoire des dogmes: 209.

Torreli (J. -P. ).

"La causalité salvifique de la résurrection du Christ selon saint Thomas": 380, 382.

Initiation à saint Thomas d’Aquin: 1021.

Saint Thomas d’Aquin, maître spirituel: 490, 613, 707, 1120.

Trente.

Voir: CONCILE.

Ugutio.

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Ulpien: 151.

Varron: 143.

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Verbraken (P. ).

Études critiques sur les sermons de saint A ugustin.

Vetus latina.

Voir: BIBLES (Bibles latines).

Veysset (Ph. ).

Situation de la politique dans la pensée de saint Thomas d’Aquin: 1041.

Vidal-Naquet (P. ).

L ‘impossible Antisémitisme: 882.

Vigile de Thapse (Pseudo-): 363.

Vigouroux (F. ) et collaborateurs.

Dictionnaire de la Bible: 200.

Vulgate.

Voir: BIBLES (Bibles latines).

Valentin: 747.

647
COMMENTAIRE DE L’ÉPÎTRE AUX ROMAINS

Wartburg (W. von. ).

Voir: BLocil (O. ).

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La Personne humaine au KIIF siècle: 120, 1137.

Weber (R. ).

Voir: PSAUTIER ROMAIN.

Zénon de Cittium: 738. Zéphyrin (pape): 31.





[1] Note du Traducteur: "la foi vivante par la charité": Notion essentielle de la théologie catholique. Le protestantisme de Luther interprétera autrement ces textes desaint Paul. Pour lui, la foi qui justifie, c'est la simple confiance en Dieu. Le Concile de Trente réaffirmera, à la suite de saint Thomas (V session): "Non c'est bien la foi entendue sous ce sens: "la foi vivante par la charité". Ce sujet est si fondamental en théologie catholique que nous rappelerons cette acception à chaque fois que saint Thomas la sous-entend.

[2] Note du Traducteur: "la foi vivante par la charité": Notion essentielle de la théologie catholique. Le protestantisme de Luther interprétera autrement ces textes desaint Paul. Pour lui, la foi qui justifie, c'est la simple confiance en Dieu. Le Concile de Trente réaffirmera, à la suite de saint Thomas (VI° session): "Non c'est bien la foi entendue sous ce sens: "la foi vivante par la charité". Ce sujet est si fondamental en théologie catholique que nous rappelerons cette acception à chaque fois que saint Thomas la sous-entend.

[3] Note du Traducteur: "la foi vivante par la charité": Notion essentielle de la théologie catholique. Le protestantisme de Luther interprétera autrement ces textes desaint Paul. Pour lui, la foi qui justifie, c'est la simple confiance en Dieu. Le Concile de Trente réaffirmera, à la suite de saint Thomas (V session): "Non c'est bien la foi entendue sous ce sens: "la foi vivante par la charité". Ce sujet est si fondamental en théologie catholique que nous rappelerons cette acception à chaque fois que saint Thomas la sous-entend.

[4] Note du Traducteur: "la foi vivante par la charité": Notion essentielle de la théologie catholique. Le protestantisme de Luther interprétera autrement ces textes desaint Paul. Pour lui, la foi qui justifie, c'est la simple confiance en Dieu. Le Concile de Trente réaffirmera, à la suite de saint Thomas (VI° session): "Non c'est bien la foi entendue sous ce sens: "la foi vivante par la charité". Ce sujet est si fondamental en théologie catholique que nous rappelerons cette acception à chaque fois que saint Thomas la sous-entend.

[5] Note du Traducteur: "la foi vivante par la charité": Notion essentielle de la théologie catholique. Le protestantisme de Luther interprétera autrement ces textes desaint Paul. Pour lui, la foi qui justifie, c'est la simple confiance en Dieu. Le Concile de Trente réaffirmera, à la suite de saint Thomas (VI° session): "Non c'est bien la foi entendue sous ce sens: "la foi vivante par la charité". Ce sujet est si fondamental en théologie catholique que nous rappelerons cette acception à chaque fois que saint Thomas la sous-entend.



Thomas A. sur Rm (1999) 68