Très chers prêtres,

Au terme de votre troisième journée jubilaire, je suis heureux de vous adresser un salut cordial, anticipant d'une certaine façon la joie de la rencontre et de la célébration de demain.

Aujourd'hui, vous vous êtes mis à l'écoute du témoignage des saints. Je m'en réjouis vivement, parce qu'il restitue l'expérience du Christ vivant. En effet, si le grand Jubilé fait mémoire de l'Incarnation du Verbe dans l'histoire, les saints sont les frères et sœurs qui constituent une sorte de prolongement de ce mystère, en vertu de leur grande docilité à l'Esprit Saint.

Dans la longue file d'âmes élues qui constellent les deux millénaires de l'ère chrétienne, nombreux sont les prêtres qui, à chaque génération, ont rendu présente au milieu du Peuple de Dieu la sainteté du Christ Bon Pasteur. L'Eglise du vingtième siècle est également riche de prêtres saints — martyrs et confesseurs —. Très chers amis, suivons leurs traces, car c'est de cela que dépend l'efficacité de notre ministère. Telle est la pensée — et le souhait — que je vous laisse, alors que nous nous préparons à élever enssemble, demain, notre action de grâce sacerdotale.