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Solennité de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus   versione testuale


Excellence,
Chers frères prêtres,
Chers frères et sœurs,
 
 
En adaptant les paroles du prophète Isaïe que nous avons entendues dans la première lecture, nous crions à sa suite : Réjouissons-nous avec toute l’Église ! Réjouissons-nous avec toute l’humanité ! car le Seigneur se compare à une mère qui porte son enfant sur les bras, le console et le caresse. Vous savez que ce texte d’Isaïe a bouleversé sainte Thérèse[1]. Depuis sa petite enfance elle expérimentait à quel point Dieu l’aimait. Cette expérience était devenue le ressort de sa vie spirituelle et quelle fut son émotion lorsqu’elle trouva dans la Sainte Écriture la confirmation de ce qu’elle vivait : « Vous serez comme des nourrissons que l’on porte sur son bras, que l’on caresse sur ses genoux. De même qu’une mère console son enfant, moi-même je vous consolerai. » Thérèse commente : « Ah! jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses, ne sont venues réjouir mon âme ».
 
Le grand message que sainte Thérèse proclame au monde est celui-ci : Dieu est amour, tendresse, miséricorde ; Dieu vous a créés pour vous aimer avec cette tendresse que vous n’imaginez peut-être pas. Nous pourrions objecter : Mais, il n’y a rien de nouveau ! Saint Jean avait déjà dit que « Dieu est amour » (1 Jn 4, 16). Saint Paul témoigne que Dieu est un « Père plein de tendresse » (2 Co 1, 3), « riche en miséricorde » (Ep 2, 4). Oui, c’est vrai que l’Évangile proclame que Dieu est amour et tendresse, et c’est même le cœur de la Bonne Nouvelle : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a envoyé son Fils unique pour que tout homme qui croit ait la vie éternelle » (Jn 3, 16). Sainte Thérèse ne peut rien dire qui ne soit déjà dans l’Évangile. Mais nous avons des difficultés à croire vraiment que Dieu nous aime avec une telle tendresse qu’il nous a envoyé son Fils pour nous le prouver.