Angelus Benoit XVI 350


Palais apostolique de Castel Gandolfo

Dimanche 7 août 2011

Chers frères et soeurs,


Dans l'Evangile de ce dimanche, nous rencontrons Jésus qui, s'étant retiré sur la montagne, prie tout au long de la nuit. Le Seigneur, à l'écart aussi bien des personnes que de ses disciples, manifeste son intimité avec le Père et la nécessité de prier dans la solitude, à l'abri des tumultes du monde. Cet éloignement, toutefois, ne doit pas être entendu comme un désintérêt envers les personnes ou un abandon des apôtres. Au contraire — raconte saint Matthieu — il fit monter les disciples sur la barque pour «le devancer sur l'autre rive» (Mt 14,22), pour le rencontrer à nouveau. Entre temps, la barque «se trouvait déjà éloignée de la terre de plusieurs stades, harcelée par les vagues, car le vent était contraire» (v. 24), et voici que «à la quatrième veille de la nuit, [Jésus] vint vers eux en marchant sur la mer» (v. 25); les disciples furent troublés et le prenant pour un fantôme «pris de peur, ils se mirent à crier» (v. 26), ils ne le reconnurent pas, ils ne comprirent pas qu'il s'agissait du Seigneur. Mais Jésus les rassure: «Ayez confiance, c'est moi, soyez sans crainte» (v. 27). C’est un épisode dont les Pères de l'Eglise ont tiré une grande richesse de signification. La mer symbolise la vie présente et l’instabilité du monde visible; la tempête indique toutes sortes de tribulations, de difficultés, qui oppriment l'homme. La barque, en revanche, représente l'Eglise construite par le Christ et guidée par les apôtres. Jésus veut éduquer les disciples à supporter avec courage les adversités de la vie, en ayant confiance en Dieu, en Celui qui s'est révélé au prophète Elie sur l'Horeb dans le «bruit d'une brise légère» (1R 19,12). Ce passage se poursuit ensuite par le geste de l'apôtre Pierre qui, dans un élan d'amour envers le Maître, lui demande d'aller à sa rencontre, en marchant sur les eaux. «Mais, voyant le vent, il prit peur et, commençant à couler, il s'écria: “Seigneur, sauve-moi!”» (Mt 14,30). Saint Augustin, imaginant s'adresser à l'apôtre, commente: le Seigneur «s'est abaissé et t'a pris par la main. Par tes seules forces, tu ne peux pas te relever. Serre la main de Celui qui descend jusqu'à toi» (Enarr. in Ps 95,7, PL 36, 1233) et il ne dit pas cela à Pierre uniquement, mais il nous le dit à nous aussi. Pierre marche sur les eaux non grâce à ses propres forces, mais par la grâce divine, en laquelle il croit, et lorsqu'il est emporté par le doute, lorsqu'il ne fixe plus le regard sur Jésus, mais qu'il a peur du vent, lorsqu'il ne se fie pas pleinement à la parole du Maître, cela veut dire qu’il est en train de s'éloigner intérieurement de Lui et c'est à ce moment-là qu’il risque de s'abîmer dans la mer de la vie, et il en est ainsi pour nous aussi: si nous nous regardons uniquement nous-mêmes, nous devenons dépendants des vents et nous ne pouvons plus passer sur les tempêtes, sur les eaux de la vie. Le grand penseur Romano Guardini écrit que le Seigneur «est toujours proche, puisqu'il est à la racine de notre être. Toutefois, nous devons faire l'expérience de notre rapport avec Dieu entre les pôles de l'éloignement et de la proximité. Par la proximité, nous sommes renforcés, par l'éloignement nous sommes mis à l’épreuve» (Accettare se stessi, Brescia, 1992, p. 71).

351 Chers amis, l'expérience du prophète Elie qui entendit le passage de Dieu et l’épreuve de la foi de l'apôtre Pierre, nous font comprendre que le Seigneur, avant même que nous le cherchions ou que nous l'invoquions, vient Lui-même à notre rencontre, abaisse le ciel pour nous tendre la main et nous porter à sa hauteur; il attend uniquement que nous nous en remettions totalement à Lui, que nous prenions réellement sa main. Invoquons la Vierge Marie, modèle d’une confiance totale en Dieu, pour que, au milieu de tant de préoccupations, de problèmes, de difficultés qui agitent la mer de notre vie, résonne dans le coeur la parole rassurante de Jésus, qui nous dit à nous aussi: Ayez confiance, c'est moi, soyez sans crainte!, et que grandisse notre foi en Lui.

À l'issue de l'Angélus

Chers frères et soeurs,

Je suis avec une vive préoccupation les dramatiques et croissants épisodes de violence en Syrie, qui ont provoqué de nombreuses victimes et de graves souffrances. J'invite les fidèles catholiques à prier, afin que l'effort pour la réconciliation prévale sur la division et sur la rancoeur. Je renouvelle en outre aux autorités et à la population syrienne un appel pressant, afin de rétablir aussi vite que possible la coexistence pacifique et de répondre de manière adéquate aux aspirations légitimes des citoyens, dans le respect de leur dignité et pour le bien de la stabilité dans la région. Ma pensée va aussi à la Libye, où la force des armes n'a pas résolu la situation. J’exhorte les organisations internationales et tous ceux qui ont des responsabilités politiques et militaires à relancer avec conviction et résolution la recherche d'un plan de paix pour le pays, à travers la négociation et le dialogue constructif.
* * *


Chers francophones, nous savons bien que nos vies doivent affronter de multiples problèmes, qui peuvent ressembler à des tempêtes. Il nous est parfois difficile de voir que Dieu est présent dans la barque ballottée de nos existences. Dans ces moments délicats, ou de doute, comme Pierre crions vers Dieu: «Seigneur, sauve-moi!». Dieu est là! Il ne nous abandonne jamais. N’oublions pas de le prier chaque jour. Gardons toujours un temps pour la prière. Elle nous fait passer de la crainte à l’amour. Elle nous fait voir le visage lumineux de Dieu, tel qu’il s’est manifesté en Jésus lors de la Transfiguration! Ce regard nous fera voir charitablement nos frères! Que Marie nous accompagne, et plus particulièrement la centaine de jeunes irakiens présents parmi nous, que je salue avec affection. Je vous bénis de grand coeur!

A l’approche de la célébration de la prochaine Journée mondiale de la jeunesse, à Madrid, je vous invite tous à prier la Vierge Marie afin que que cette rencontre très attendue porte beaucoup de fruits.



Dimanche 14 août 2011 - Palais apostolique de Castel Gandolfo

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Chers frères et soeurs,


Le passage de l’Evangile de ce dimanche commence par l’indication de la région où Jésus se rend: Tyr et Sidon, au nord-ouest de la Galilée, terre païenne. Et c’est là qu’Il rencontre une femme cananéenne, qui s’adresse à Lui en Lui demandant de guérir sa fille malmenée par un démon (cf.
Mt 15,22). Dans cette demande, nous pouvons déjà reconnaître le début d’un chemin de foi qui grandit et se renforce dans le dialogue avec le divin Maître. La femme n’a pas peur de crier à Jésus «Aie pitié de moi», une expression que l’on retrouve dans les Psaumes (cf. Ps 50,1), de l’appeler «Seigneur» et «Fils de David» (cf. Mt Mt 15,22), et manifeste ainsi la ferme espérance d’être exaucée. Quelle est l’attitude du Seigneur face à ce cri de douleur d’une femme païenne? Le silence de Jésus peut paraître déconcertant, si bien qu’il suscite l’intervention des disciples, mais il ne s’agit pas d’insensibilité à la douleur de cette femme. Saint Augustin commente justement: «Le Seigneur feignait de ne pas l’entendre, mais ce n’était point pour lui refuser sa miséricorde, c’était pour enflammer encore son désir» (Sermo 77, 1: PL 38, 483). Le détachement apparent de Jésus qui dit: «Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël» (Mt 15,24) ne décourage pas la cananéenne qui insiste: «Seigneur, viens à mon secours!» (Mt 15,25). Et même lorsqu’elle reçoit une réponse qui semble ôter toute espérance — «Il ne sied pas de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens» (v. 26) —, elle ne renonce pas. Elle ne veut rien enlever à personne: dans sa simplicité et son humilité peu lui importe, les miettes lui suffisent, seul un regard lui suffit, une bonne parole du Fils de Dieu. Et Jésus est admiratif de cette réponse de foi si grande et lui dit: «Qu’il t’advienne selon ton désir» (Mt 15,28).

Chers amis, nous sommes nous aussi appelés à grandir dans la foi, à nous ouvrir et à accueillir avec liberté le don de Dieu, à avoir confiance et à crier aussi à Jésus: «Donne-nous la foi, aide-nous à trouver le chemin!». C’est le chemin que Jésus a fait accomplir à ses disciples, à la femme cananéenne et aux hommes de tous les temps et de tous les peuples, à chacun de nous. La foi nous ouvre à la connaissance et à l’accueil de la véritable identité de Jésus, à sa nouveauté et à son unicité, à sa Parole comme source de vie pour vivre une relation personnelle avec Lui. La connaissance de la foi grandit, grandit avec le désir de trouver la route, et elle est finalement un don de Dieu qui se révèle à nous non comme une chose abstraite sans visage et sans nom, mais la foi répond à une Personne qui veut entrer dans une relation d’amour profond avec nous et impliquer toute notre vie. C’est pourquoi, chaque jour, notre coeur doit vivre l’expérience de la conversion, voir le passage de l’homme replié sur lui-même à l’homme ouvert à l’action de Dieu, à l’homme spirituel (cf. 1Co 2,13-14) qui se laisse interpeller par la Parole du Seigneur et ouvre sa vie à son Amour.

Chers frères et soeurs, nourrissons donc chaque jour notre foi par l’écoute profonde de la Parole de Dieu, par la célébration des sacrements, par la prière personnelle comme «cri» vers Lui et par la charité envers le prochain. Invoquons l’intercession de la Vierge Marie que nous contemplerons demain dans sa glorieuse Assomption au ciel corps et âme, pour qu’elle nous aide à annoncer et témoigner par notre vie d’avoir rencontré le Seigneur.

A l’issue de l’Angélus

Chers pèlerins francophones, en union avec les jeunes en marche vers Madrid pour vivre les Journées mondiales de la jeunesse, je vous invite à méditer sur le trésor de la foi qui nous a été transmis et à l’accueillir avec gratitude. Engageons-nous à répondre de façon responsable à l’appel de Dieu en choisissant de fonder notre vie sur le Christ. Sur ce chemin, nous ne sommes pas seuls. Reconnaissons Dieu comme la source et la plénitude du bonheur auquel nous aspirons. Que la Vierge Marie soit notre modèle. Avec ma Bénédiction pour vous tous!

Je salue avec affection le groupe de langue espagnole, en particulier les fidèles venus de Cuba, accompagnés par le cardinal Jaime Ortega Alamino, qui entament le premier pèlerinage de Cubains sur la tombe des saints Apôtres. Je renouvelle mon affection à tous les fils de ce bien-aimé pays.

J’adresse maintenant un cordial salut aux Polonais. Nous fêtons aujourd’hui le 70e anniversaire du martyre de saint Maximilien Kolbe au camp d’extermination d’Auschwitz. Son amour héroïque est le signe lumineux de la présence victorieuse de Dieu dans le drame humain de la haine, de la souffrance et de la mort. Prions pour qu’à travers notre amour, les hommes du monde entier fassent l’expérience de cette présence divine. Que Dieu vous bénisse!

Je vous demande à tous d’accompagner spirituellement par la prière mon voyage à Madrid que j’entreprendrai dans quelques jours à l’occasion de la Journée mondiale de la jeunesse. Je souhaite à chacun un bon dimanche, une bonne semaine et une bonne fête demain.



SOLENNITÉ DE L'ASSOMPTION 2011 - Palais apostolique de Castel Gandolfo

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Lundi 15 août 2011


Chers frères et soeurs,


Au coeur du mois d’août, les chrétiens d’Orient et d’Occident célèbrent conjointement la fête de l’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie au Ciel. Dans l’Eglise catholique, le dogme de l’Assomption a été — on le sait — proclamé pendant l’Année sainte de 1950 par mon vénéré prédécesseur le Serviteur de Dieu le Pape Pie XII. Mais cette mémoire plonge ses racines dans la foi des premiers siècles de l’Eglise.

En Orient, elle est appelée aujourd’hui encore «Dormition de la Vierge». Sur une mosaïque ancienne de la basilique Sainte-Marie Majeure de Rome, qui s’inspire justement de l’icône orientale de la «Dormition», sont représentés les apôtres qui, avertis par les anges de la fin terrestre de la Mère de Jésus, se recueillent autour du lit de la Vierge. Au centre, il y a Jésus, qui tient une enfant dans ses bras: c’est Marie, devenue «petite» pour le Royaume, et conduite au Ciel par le Seigneur.

Dans la page de l’Evangile de saint Luc de la liturgie d’aujourd’hui, nous avons lu que Marie «ces jours-là se leva et se rendit en hâte vers la région montagneuse, vers une ville de Juda» (
Lc 1,39). Ces jours-là, Marie se hâtait de Galilée vers une petite ville proche de Jérusalem, pour aller trouver Elisabeth, sa parente. Aujourd’hui, nous la contemplons qui monte vers la montagne de Dieu et qui entre dans la Jérusalem céleste, «revêtue de soleil, la lune sous ses pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles» (Ap 12,1).

La page biblique de l’Apocalypse que nous lisons dans la liturgie de cette solennité, parle d’une lutte entre la femme et le dragon, entre le bien et le mal. Saint Jean semble nous reproposer les toutes premières pages du livre de la Genèse, qui racontent l’épisode ténébreux et dramatique du péché d’Adam et Eve. Nos ancêtres ont été vaincus par le malin; à la plénitude des temps, Jésus, nouvel Adam, et Marie, nouvelle Eve, ont définitivement vaincu l’ennemi, et c’est la joie de ce jour! Par la victoire de Jésus sur le mal, la mort intérieure et physique ont aussi été vaincues. Marie a été la première à prendre dans ses bras le Fils de Dieu, Jésus, fait petit enfant, maintenant elle est la première à être auprès de lui dans la gloire du Ciel.

C’est un grand mystère que nous célébrons aujourd’hui et c’est surtout un mystère d’espérance et de joie pour nous tous: en Marie, nous voyons le terme vers lequel sont en marche tous ceux qui savent lier leur vie à celle de Jésus, qui savent le suivre comme Marie l’a fait. Cette fête parle alors de notre avenir, elle nous dit que nous aussi nous serons à côté de Jésus dans la joie de Dieu, et elle nous invite à avoir du courage, à croire que la puissance de la Résurrection du Christ peut agir aussi en nous, et faire de nous des hommes et des femmes qui, chaque jour, cherchent à vivre en ressuscités, en apportant la lumière du bien dans l’obscurité du mal qu’il y a dans le monde.

A l'issue de l'Angélus

En ce jour de la fête de l’Assomption de la Vierge Marie, je salue avec joie les pèlerins de langue française. «Aujourd’hui la Vierge Marie, la Mère de Dieu, est élevée dans la gloire du ciel». Elle nous ouvre ainsi le chemin de l’espérance. En contemplant son visage, n’hésitons pas à redire notre «oui» inconditionnel au Seigneur. A sa suite, dans les jours heureux comme dans les jours difficiles, prions le Magnificat. Que la Vierge Marie veille sur l’Eglise et sur toutes les familles.

Je souhaite à tous une bonne fête de l’Assomption! Merci. Bonne fête!

VOYAGE APOSTOLIQUE À MADRID

À L'OCCASION DE LA XXVIème JOURNÉE MONDIALE DE LA JEUNESSE

18-21 AOÛT 2011



Aérodrome de Cuatro Vientos

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Dimanche 21 août 2011




Chers amis,

Vous allez rejoindre maintenant vos lieux de résidence habituelle. Vos amis chercheront à savoir ce qui est changé en vous après avoir été dans cette noble ville avec le Pape et des centaines de milliers de jeunes du monde entier : Que leur répondrez-vous ? Je vous invite à leur donner un témoignage audacieux de la vie chrétienne. Vous serez alors le ferment de nouveaux chrétiens afin que l’Église naisse avec vigueur dans le coeur de beaucoup.

Combien j’ai pensé ces jours-ci à ces jeunes qui attendent votre retour ! Transmettez-leur mon affection, en particulier aux plus défavorisés, et aussi à vos familles et aux communautés de vie chrétienne auxquelles vous appartenez.

Je ne peux m’empêcher de vous dire que je suis vraiment impressionné par le nombre significatif d’évêques et de prêtres présents à ces Journées. Je les remercie tous du fond de mon coeur, les encourageant en même temps à continuer à développer la pastorale des jeunes avec enthousiasme et engagement.

Je salue avec affection l’Archevêque aux Armées et je remercie vivement l’Armée de l’air qui précisément durant cette année du centenaire de la création de l’aviation militaire espagnole, a mis à disposition avec générosité la Base aérienne de Cuatro Vientos. Je confie tous ceux en font partie ainsi que leurs familles à la protection maternelle de la Sainte Vierge Marie, sous son vocable de Notre-Dame de Lorette.

De même, commémorant aujourd’hui le troisième anniversaire du grave accident d’avion survenu sur l’aéroport de Barajas, qui a causé de nombreuses victimes et des blessés, je désire faire connaître ma proximité spirituelle et ma profonde affection à tous ceux qui sont touchés par ce triste événement, comme aussi aux familles des défunts, dont nous confions les âmes à la miséricorde de Dieu.

Je voudrais annoncer maintenant que la prochaine Journée Mondiale de la Jeunesse aura lieu en 2013 à Rio de Janeiro. Demandons au Seigneur d’assister dès maintenant de sa force tous ceux qui auront la tâche de la préparer et faciliter le chemin des jeunes du monde entier pour qu’ils puissent rencontrer de nouveau le Pape dans cette belle ville brésilienne.

Chers amis, avant de nous dire au revoir, et pendant que les jeunes d’Espagne remettent à ceux du Brésil la croix des Journées Mondiales de la Jeunesse, en tant que Successeur de Pierre, je confie à tous ceux qui sont présents ici cette grande tâche : apportez la connaissance et l’amour du Christ au monde entier. Il demande que vous soyez ses apôtres en ce vingt-et-unième siècle et les messagers de sa joie. Puissiez-vous ne pas le décevoir ! Merci beaucoup !

Salutation en français

355 Chers jeunes de langue française, le Christ vous demande aujourd’hui d’être enracinés en Lui et de bâtir avec Lui votre vie sur le roc qu’il est Lui-même. Il vous envoie pour être des témoins courageux et sans complexes, authentiques et crédibles ! N’ayez pas peur d’être catholiques, d’en témoigner toujours autour de vous avec simplicité et sincérité ! Que l’Église trouve en vous et en votre jeunesse les missionnaires joyeux de la Bonne Nouvelle !

Salut en anglais

Je salue tous les jeunes de langue anglaise présents ici aujourd’hui. Alors que vous repartez chez vous, emportez avec vous la bonne nouvelle de l’Amour du Christ que vous avez expérimentée en ces jours inoubliables. Fixez vos yeux sur lui, approfondissez votre connaissance de l’Évangile et portez ensuite des fruits abondants. Que Dieu vous bénisse jusqu’au moment de nous revoir à nouveau !

Salutation en allemand

Mes chers amis ! La foi n’est pas une théorie. La foi signifie aller à Jésus dans une relation personnelle et vivre de l’amitié avec lui en communauté avec les autres, dans la communauté ecclésiale. Confiez au Christ votre vie entière et aidez vos amis afin qu’eux aussi arrivent à Dieu, source de la vie. Puisse le Seigneur faire de vous des témoins joyeux de son amour !

Salutation en italien

Je vous salue tous, chers jeunes de langue italienne ! L’Eucharistie que nous avons célébrée est le Christ ressuscité présent et vivant au milieu de nous : grâce à Lui, votre vie est enracinée et fondée en Dieu, ferme dans la foi. Avec cette certitude, repartez de Madrid et annoncez à tous ce que vous avez vu et entendu. Répondez avec joie à l’appel du Seigneur, suivez-Le et restez toujours unis à Lui : vous porterez beaucoup de fruits !

Salutation en portugais

Chers jeunes et amis de langue portugaise, vous avez rencontré Jésus Christ ! Vous vous sentirez à contre-courant au milieu d’une société où règne une culture relativiste qui renonce à chercher et à posséder la vérité. C’est pourtant en ce moment de l’histoire, plein de grands défis et d’opportunités, que le Seigneur vous envoie pour faire retentir, grâce à votre foi, la Bonne Nouvelle du Christ pour la terre entière. J’espère pouvoir vous rencontrer dans deux ans lors des prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse à Rio de Janeiro, au Brésil. Jusque là prions les uns pour les autres en donnant un témoignage de la joie qui surgit de l’enracinement et de l’édification dans le Christ. À bientôt, chers jeunes ! et que Dieu vous bénisse !

Salutation en polonais

Chers jeunes polonais, fermes dans la foi, enracinés dans le Christ ! Puissent les talents reçus de Dieu ces jours-ci porter en vous des fruits abondants. Soyez ses témoins. Portez aux autres le message de l’Évangile. Par votre prière et par votre exemple de vie, aidez l’Europe à retrouver ses racines chrétiennes.
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Palais Apostolique de Castel Gandolfo

Dimanche 28 août 2011




Chers frères et soeurs,

Dans l’Evangile d’aujourd’hui, Jésus explique à ses disciples qu’il devra «partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des chefs des prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter» (Mt 16,21). Tout semble se renverser dans le coeur des disciples! Comment se peut-il que «le Christ, le Fils du Dieu vivant» (v. 16), puisse souffrir jusqu’à la mort? L’apôtre Pierre se rebelle, il n’accepte pas ce chemin, il prend la parole et dit au Maître: «Dieu t'en garde, Seigneur! cela ne t'arrivera pas» (v. 22). La divergence entre le dessein d’amour du Père, qui va jusqu’au don de son Fils unique sur la croix pour sauver l’humanité, et les attentes, les désirs, les projets des disciples, apparaît évidente. Et ce contraste se répète aujourd’hui encore: quand la réalisation de la vie n’est orientée que vers le succès social, le bien-être physique et économique, on ne raisonne plus selon Dieu, mais selon les hommes (v. 23). Penser selon le monde, c’est mettre Dieu de côté, ne pas accepter son projet d’amour, presque l’empêcher d’accomplir sa sage volonté. C’est pourquoi Jésus s’adresse à Pierre à travers des paroles particulièrement dures: «Passe derrière moi, Satan, tu es un obstacle sur ma route» (ibid.). Le Seigneur enseigne que «le chemin des disciples est de le suivre, [marcher derrière Lui] Lui, le Crucifié. Dans les trois Evangiles, il explique cependant cette suite, sous le signe de la croix, comme le chemin de la “perte de soi-même”, nécessaire pour l’homme et sans lequel il ne lui est pas possible de se trouver lui-même» (Jésus de Nazareth, 2007).

Jésus nous adresse cette invitation, comme à ses disciples: «Si quelqu'un veut marcher derrière moi, qu’il se renie lui-même, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive» (Mt 16,24). Le chrétien suit le Seigneur lorsqu’il accepte sa croix avec amour — ce qui apparaît comme une défaite aux yeux du monde, et une «perte de sa vie» (cf. vv. 25-26) —, tout en sachant qu’on ne la porte pas seul, mais avec Jésus, en suivant le même chemin de don de soi que lui. Le serviteur de Dieu Paul VI écrit: «Mystérieusement, pour déraciner du coeur de l’homme le péché de présomption, et manifester au Père une obéissance totale et filiale, le Christ lui-même accepte… de mourir sur une croix» (Ex. ap. Gaudete in Domino [9 mai 1975], AAS 67, [1975], 300-301). En acceptant volontairement la mort, Jésus porte la croix de tous les hommes et devient source de salut pour toute l’humanité. Saint Cyrille de Jérusalem commente: «La croix victorieuse a illuminé qui était aveuglé par l’ignorance, a libéré qui était prisonnier du péché, a apporté la rédemption à toute l’humanité» (Catechesis Illuminandorum XIII, i: de Christo crucifixo et sepulto: PG 33, 772 b).

Chers amis, confions notre prière à la Vierge Marie, et également à saint Augustin, dont c’est la fête aujourd’hui, afin que chacun de nous sache suivre le Seigneur sur le chemin de la croix et se laisser transformer par la grâce divine, en renouvelant — comme le dit saint Paul dans la liturgie de ce jour — sa façon de penser «pour pouvoir discerner la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait» (Rm 12,2).

A l'issue de l'Angélus

Chers amis,

Je suis heureux d’adresser mes voeux cordiaux à Mgr Marcello Semeraro, évêque de ce diocèse d’Albano, à l’occasion du 40e anniversaire de son ordination sacerdotale; j’étends ces mêmes voeux pour la même fête à Mgr Bruno Musarò, que j’ai nommé récemment nonce apostolique à Cuba, et à Mgr Filippo Santoro, évêque de Petropolis au Brésil, tout comme à 17 prêtres présents aujourd’hui. Chers confrères, que le Seigneur vous comble de grâces!
Je salue cordialement les pèlerins francophones. Dans le texte de l’Evangile de ce jour, Jésus nous invite à nous mettre à sa suite, en acceptant nous aussi de prendre notre croix. Ce chemin est exigeant, car il demande une conversion permanente de notre coeur, en nous laissant modeler par la volonté de Dieu. N’ayons pas peur de nous y engager, car c’est un chemin de vie! Que la Vierge Marie nous y accompagne de sa présence maternelle! Et que Dieu vous bénisse! Bon dimanche à tous!

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Palais apostolique de Castel Gandolfo

Dimanche 4 septembre 2011

Chers frères et soeurs!


Les lectures bibliques de la messe de ce dimanche convergent sur le thème de la charité fraternelle dans la communauté des croyants qui a sa source dans la communion de la Trinité. L’apôtre Paul affirme que toute la Loi de Dieu trouve sa plénitude dans l’amour, si bien que dans nos rapports avec les autres, les dix commandements et tout autre précepte se résument à cela: «Tu aimeras ton prochain comme toi-même» (cf. Rm Rm 13,8-10). Le texte de l’Evangile, tiré du chapitre 18 de Matthieu, dédié à la vie de la communauté chrétienne, nous dit que l’amour fraternel comporte aussi un sens des responsabilités réciproques, si bien que, si mon frère commet une faute contre moi, je dois faire preuve de charité envers lui et, avant tout, lui parler personnellement, lui faisant remarquer que ce qu’il a dit ou fait n’est pas bien. Cette manière d’agir s’appelle la correction fraternelle: ce n’est pas une réaction à l’offense subie, mais c’est un geste d’amour pour son frère. Saint Augustin commente: «Il t'a offensé, et en t’offensant, il s'est fait une profonde blessure: tu n'as aucun souci de la blessure de ton frère? (…) Oublie donc l'injure qui t'est faite, mais non pas la blessure dont souffre ton frère» (Discours 82, 7).

Et si mon frère ne m’écoute pas? Dans l’Evangile d’aujourd’hui, Jésus indique plusieurs niveaux: tout d’abord, retourner lui parler avec deux ou trois personnes, pour l’aider à mieux se rendre compte de ce qu’il a fait; si malgré cela, il repousse encore cette observation, il faut le dire à la communauté; et s’il n’écoute pas non plus la communauté, il faut lui faire percevoir la séparation qu’il a lui-même provoquée en se séparant de la communion de l’Eglise. Tout cela indique qu’il y a une coresponsabilité dans le chemin de la vie chrétienne: chacun, conscient de ses propres limites et de ses défauts, est appelé à accueillir la correction fraternelle et à aider les autres par ce service particulier.

Un autre fruit de la charité dans la communauté est la prière harmonieuse. Jésus affirme: «Si deux d’entre vous, sur la terre, unissent leurs voix pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordé par mon Père qui est aux cieux. Que deux ou trois, en effet, soient réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux» (Mt 18,19-20). La prière personnelle est certainement importante, voire indispensable, mais le Seigneur assure sa présence à la communauté qui — même si elle est très petite — est unie et unanime, parce qu’elle reflète la réalité même de Dieu Un et Trine, parfaite communion d’amour. Origène dit que «nous devons exercer cette symphonie» (Commentaire de l’Evangile de Mt 14,1), c’est-à-dire cette harmonie au sein de la communauté chrétienne. Nous devons nous exercer tant à la correction fraternelle, qui demande beaucoup d’humilité et de simplicité de coeur, qu’à la prière, pour qu’elle monte vers Dieu d’une communauté vraiment unie dans le Christ. Demandons tout cela par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, Mère de l’Eglise et de saint Grégoire le Grand, Pape et Docteur, dont nous avons rappelé hier la mémoire dans la liturgie.

A l'issue de l'Angélus

Aujourd’hui, le XXVe congrès eucharistique national s’ouvre à Ancône par la Messe présidée par mon légat, le cardinal Giovanni Battista Re. Dimanche prochain, s’il plaît à Dieu, j’aurai la joie de me rendre à Ancône pour la journée culminante du congrès. Dès maintenant, j’adresse mon salut cordial et ma bénédiction à tous ceux qui participeront à cet événement de grâce qui, dans le Très Saint Sacrement de l’Eucharistie, adore et loue le Christ, source de vie et d’espérance pour tous les hommes et pour le monde entier.

Je salue cordialement les pèlerins francophones, particulièrement le groupe des Filles de Marie Auxiliatrice. Je vous invite aujourd’hui à devenir toujours davantage des familiers de la Parole de Dieu! Elle nous appelle à l’amour mutuel. Et cet amour se vit de façon très concrète dans le quotidien, c'est-à-dire: prendre avec l’autre le temps d’un vrai dialogue, le respecter, lui pardonner, prier ensemble et les uns pour les autres. Ainsi peut naître et grandir la fraternité que Jésus est venu instaurer au sein des familles, des communautés, des pays. Je confie ce souhait à la Vierge Marie et je vous bénis de grand coeur.

J’adresse enfin un salut cordial aux pèlerins de langue italienne, en particulier au groupe important des ACLI, Associations chrétiennes des travailleurs italiens, au terme de leur rencontre d’étude sur le thème du travail, 30 ans après l’encyclique Laborem exercens du bienheureux Jean-Paul II. J’ai apprécié, chers amis, votre attention à ce document qui est une pierre milliaire de la doctrine sociale de l’Eglise. A tous, je souhaite un bon dimanche.



VISITE PASTORALE À ANCÔNE



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Chantiers navals d'Ancône

Dimanche 11 septembre 2011


Chers frères et soeurs,

Avant de conclure cette célébration eucharistique solennelle, la prière de l’Angelus nous invite à nous refléter dans la Très Sainte Vierge Marie, pour contempler l’abîme d’amour d’où vient le sacrement de l’Eucharistie. Grâce au «fiat» de la Vierge, le Verbe s’est fait chair, et il est venu habiter parmi nous. En méditant sur le mystère de l’Incarnation, nous nous tournons tous, avec l’esprit et le coeur, vers le sanctuaire de la Sainte Maison de Lorette, dont quelques kilomètres seulement nous séparent. La terre des Marches est toute illuminée par la présence spirituelle de Marie, dans son sanctuaire historique, qui rend ces collines encore plus belles et plus douces! C’est à elle qu’en cet instant je confie la ville d’Ancône, le diocèse, les Marches, et l’Italie tout entière, afin que soit toujours vivante dans le peuple italien cette foi dans le mystère eucharistique qui, dans chaque ville et dans chaque village, des Alpes à la Sicile, rend présent le Christ ressuscité, source d’espérance et de réconfort pour la vie quotidienne, spécialement dans les moments difficiles.

Aujourd’hui, nos pensées se tournent aussi vers le 11 septembre d’il y a 10 ans. En confiant au Seigneur de la Vie les victimes des attentats perpétrés ce jour-là ainsi que leurs familles, j’invite les responsables des nations et les hommes de bonne volonté à rejeter toujours la violence pour résoudre les problèmes, à résister à la tentation de la haine et à agir dans la société en s’inspirant toujours des principes de la solidarité, de la justice et de la paix.

Par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, je prie enfin le Seigneur de récompenser tout ceux qui ont travaillé à la préparation et à l’organisation de ce Congrès eucharistique national et je leur adresse de tout coeur mes plus vifs remerciements.
Palais Apostolique de Castel Gandolfo

Dimanche 18 septembre 2011


Chers frères et soeurs!

359 C’est dans la liturgie d’aujourd’hui que débute la lecture de la Lettre de saint Paul aux Philippiens, c’est-à-dire aux membres de la communauté que l’apôtre lui-même fonda dans la ville de Philippes, importante colonie romaine en Macédoine, aujourd’hui située dans le nord de la Grèce. Paul arriva à Philippes durant son second voyage missionnaire, provenant de la côte de l’Anatolie et après avoir traversé la mer Egée. C'était la première fois que l’Evangile atteignait l’Europe. Nous sommes autour de l’an 50, c’est-à-dire environ vingt ans après la mort et la résurrection de Jésus. Et pourtant, dans la Lettre aux Philippiens, se trouve un hymne au Christ qui présente déjà une synthèse complète de son mystère: incarnation, kénose, c’est-à-dire humiliation jusqu’à la mort sur la croix, et glorification. Ce même mystère est devenu «un» avec la vie de l’apôtre Paul qui écrit cette lettre alors qu’il se trouve en prison, dans l’attente d’une sentence de vie ou de mort. Il affirme: «Pour moi, la Vie c’est le Christ et mourir représente un gain» (Ph 1,21). C’est un nouveau sens de la vie, de l’existence humaine, qui consiste dans la communion avec Jésus Christ vivant; non seulement en tant que personnage historique, un maître de sagesse, un leader religieux, mais aussi en tant qu’homme où Dieu habite personnellement. Sa mort et sa résurrection sont la Bonne Nouvelle qui, partant de Jérusalem, est destinée à arriver à tous les hommes et à tous les peuples, et à transformer de l’intérieur toutes les cultures en les ouvrant à une vérité fondamentale: Dieu est amour, il s’est fait homme en Jésus et par son sacrifice, il a racheté l’humanité de l’esclavage du mal en lui donnant une espérance confiante.

Saint Paul était un homme qui synthétisait trois mondes en lui: le monde juif, le monde grec et le monde romain. Ce n’est pas un hasard si Dieu lui confia la mission de porter l’Evangile de l’Asie mineure à la Grèce puis à Rome, jetant un pont qui projetterait le christianisme jusqu’aux extrêmes limites de la terre. Aujourd’hui, nous vivons une époque de nouvelle évangélisation. De vastes horizons s’ouvrent à l’annonce de l’Evangile alors que des régions d’antique tradition chrétienne sont appelées à redécouvrir la beauté de la foi. Les acteurs de cette mission sont des hommes et des femmes qui, comme saint Paul, peuvent dire: «Pour moi, la Vie c’est le Christ». Des personnes, des familles, des communautés qui acceptent de travailler dans la vigne du Seigneur, selon l’image de l’Evangile de ce dimanche (cf. Mt Mt 20,1-16). Des ouvriers humbles et généreux, qui ne demandent d’autre récompense que celle de participer à la mission de Jésus et de son Eglise. «Si la vie dans cette chair — écrit encore saint Paul — doit me permettre encore un fructueux travail, j’hésite à faire un choix» (Ph 1,22): l’union totale avec le Christ au-delà de la mort ou le service à son corps mystique sur cette terre.

Chers amis, l’Evangile a transformé le monde, et il le transforme encore comme un fleuve qui irrigue un champ immense. Adressons-nous par la prière à la Vierge Marie pour que dans toute l’Eglise mûrissent des vocations sacerdotales, religieuses et laïques au service de la nouvelle évangélisation.

A l'issue de l'Angélus

Chers frères et soeurs, hier à Turin, Mgr Francesco Paleari, de la Société des prêtres de saint Joseph Cottolengo a été proclamé bienheureux. Né à Pogliano Milanese en 1863, dans une humble famille paysanne, il entra très jeune au séminaire et, juste après son ordination, se consacra aux pauvres et aux malades dans la Petite Maison de la Divine Providence, mais aussi à l’enseignement, se distinguant par son caractère affable et sa patience. Rendons grâce à Dieu pour ce témoin lumineux de son amour!

Chers pèlerins francophones, nous voici à la période de la rentrée scolaire. Les années passées à l’école sont très importantes. Apprendre structure l’esprit et élargit le champ des connaissances. A l’école, on apprend aussi à vivre ensemble. J’invite les parents, qui sont les premiers éducateurs de leurs enfants, à les encourager dans leur travail. Prenez le temps de les écouter et de parler avec eux de ce qu’ils vivent. Vous les aiderez ainsi à faire les bons choix. La famille, l’école, voilà la bonne terre où se façonne l’humanité de demain. Pour cela, je vous demande de prier pour que chaque enfant puisse partout recevoir l’éducation à laquelle il a droit. Je vous bénis de grand coeur!

Je me réjouis déjà de rencontrer de nombreuses personnes en Allemagne à l’occasion de ma visite dans mon pays natal. Je vous prie d’accompagner les journées de mon voyage par la prière, afin que le Seigneur nous permette de faire à nouveau l’expérience de la beauté et de la fraîcheur de la foi et afin que, en tant que ses témoins, nous puissions apporter à notre prochain une espérance et une orientation pour l’avenir.


Angelus Benoit XVI 350